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Bruits de bottes au Sahara occidental
A la veille de la réunion du conseil de sécurité
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 04 - 2016

La partie de bras de fer entre le Maroc et les Sahraouis se poursuit à distance. Les Sahraouis ne comptent pas croiser les bras face aux manoeuvres marocaines.
La partie de bras de fer entre le Maroc et les Sahraouis se poursuit à distance. Les Sahraouis ne comptent pas croiser les bras face aux manoeuvres marocaines.
A la veille de la réunion du Conseil de sécurité de l'Onu, prévue ce 27 avril, les Sahraouis passent eux aussi à l'offensive. Ainsi des manoeuvres militaires ont été effectuées hier dans les territoires libérés du Sahara occidental.
L'Armée populaire de libération sahraouie (ALPS) en particulier et la direction politique du Front Polisario en général adressent ainsi un message au Maroc et à la communauté internationale puisque, de la sorte, ils n'écartent absolument pas le retour aux armes pour faire aboutir leurs revendications.
C'est une réponse sans ambages aux manoeuvres marocaines qui se sont accentuées ces derniers temps avec, comme point culminant, les attaques frontales contre le Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon. Ces manoeuvres militaires interviennent en effet dans un contexte explosif où chaque partie veut influer sur le cours des événements.
Le Maroc, qui occupe le territoire du Sahara occidental depuis une quarantaine d'années et refuse depuis au peuple sahraoui le droit à l'autodétermination, a radicalisé sa position ces derniers temps en s'en prenant particulièrement au Secrétaire général de l'Onu. Défiant la communauté internationale le Maroc, sans doute avec le soutien tacite de son allié, la France, s'est même permis le luxe d'expulser la composante civile de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un referendum au Sahara occidental (Minurso).
Cette action du Maroc est intervenue suite à la tournée effectuée dans la région par Ban Kimoon et surtout ses déclarations à propos de la question de décolonisation du Sahara occidental.
Pour rappel Ban Kimoon avait clairement indiqué, alors qu'il effectuait une visite dans les camps de refugiés sahraouis, que la question du Sahara occidental est une question de décolonisation. Le Secrétaire général de l'Onu a aussi fait montre de sa préoccupation par rapport aux conditions de vie des réfugiés sahraouis en plaidant pour le référendum d'autodermination.
Ç'en est apparemment trop pour le Maroc qui saisit cette opportunité pour tirer à boulets rouges sur Ban Ki-moon. Rabat remue alors ciel et terre et rue dans les brancards au point où le porte-parole de Ban Ki-moon s'est cru alors obligé d'apporter quelques précisions en atténuant les propos de son patron.
C'est dans ce contexte, et sans doute soutenu en douce par ses alliés à l'exemple de la France, que la Maroc expulse alors les membres civils de la Minurso. Un défi grave à la communauté internationale et à l'Onu et à son Conseil de sécurité. Mais le premier responsable de l'Onu ne semble pas impressionné par ces pressions marocaines.
Car Ban Ki-moon persiste et signe. "Il est temps d'engager des négociations sérieuses sans conditions préalables et de bonne foi pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable qui permet l'autodétermination du peuple du Sahara occidental" a indiqué le Secrétaire général de l'Onu dans le rapport qui a été adressé au Conseil de sécurité. Et c'est ce rapport qui sera examiné par les membres du Conseil de sécurité de l'Onu mercredi prochain.
Par ailleurs nous apprenons que le président du Conseil national sahraoui, Khatri Addouh, effectue à partir d'aujourd'hui une visite de trois jours en Algérie à l'invitation du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a indiqué hier un communiqué de la Chambre haute du Parlement. Khatri Addouh rencontrera, durant sa visite, des responsables du Parlement et du gouvernement, précise la même source.
A la veille de la réunion du Conseil de sécurité de l'Onu, prévue ce 27 avril, les Sahraouis passent eux aussi à l'offensive. Ainsi des manoeuvres militaires ont été effectuées hier dans les territoires libérés du Sahara occidental.
L'Armée populaire de libération sahraouie (ALPS) en particulier et la direction politique du Front Polisario en général adressent ainsi un message au Maroc et à la communauté internationale puisque, de la sorte, ils n'écartent absolument pas le retour aux armes pour faire aboutir leurs revendications.
C'est une réponse sans ambages aux manoeuvres marocaines qui se sont accentuées ces derniers temps avec, comme point culminant, les attaques frontales contre le Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon. Ces manoeuvres militaires interviennent en effet dans un contexte explosif où chaque partie veut influer sur le cours des événements.
Le Maroc, qui occupe le territoire du Sahara occidental depuis une quarantaine d'années et refuse depuis au peuple sahraoui le droit à l'autodétermination, a radicalisé sa position ces derniers temps en s'en prenant particulièrement au Secrétaire général de l'Onu. Défiant la communauté internationale le Maroc, sans doute avec le soutien tacite de son allié, la France, s'est même permis le luxe d'expulser la composante civile de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un referendum au Sahara occidental (Minurso).
Cette action du Maroc est intervenue suite à la tournée effectuée dans la région par Ban Kimoon et surtout ses déclarations à propos de la question de décolonisation du Sahara occidental.
Pour rappel Ban Kimoon avait clairement indiqué, alors qu'il effectuait une visite dans les camps de refugiés sahraouis, que la question du Sahara occidental est une question de décolonisation. Le Secrétaire général de l'Onu a aussi fait montre de sa préoccupation par rapport aux conditions de vie des réfugiés sahraouis en plaidant pour le référendum d'autodermination.
Ç'en est apparemment trop pour le Maroc qui saisit cette opportunité pour tirer à boulets rouges sur Ban Ki-moon. Rabat remue alors ciel et terre et rue dans les brancards au point où le porte-parole de Ban Ki-moon s'est cru alors obligé d'apporter quelques précisions en atténuant les propos de son patron.
C'est dans ce contexte, et sans doute soutenu en douce par ses alliés à l'exemple de la France, que la Maroc expulse alors les membres civils de la Minurso. Un défi grave à la communauté internationale et à l'Onu et à son Conseil de sécurité. Mais le premier responsable de l'Onu ne semble pas impressionné par ces pressions marocaines.
Car Ban Ki-moon persiste et signe. "Il est temps d'engager des négociations sérieuses sans conditions préalables et de bonne foi pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable qui permet l'autodétermination du peuple du Sahara occidental" a indiqué le Secrétaire général de l'Onu dans le rapport qui a été adressé au Conseil de sécurité. Et c'est ce rapport qui sera examiné par les membres du Conseil de sécurité de l'Onu mercredi prochain.
Par ailleurs nous apprenons que le président du Conseil national sahraoui, Khatri Addouh, effectue à partir d'aujourd'hui une visite de trois jours en Algérie à l'invitation du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a indiqué hier un communiqué de la Chambre haute du Parlement. Khatri Addouh rencontrera, durant sa visite, des responsables du Parlement et du gouvernement, précise la même source.


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