En place depuis 1995, Alial- Nouaïmi, ministre du Pétrole, a été remplacé par Khaled al-Faleh, nommé ministre de l'Energie, de l'Industrie et des Ressources minières, selon un décret du roi Salmane. En place depuis 1995, Alial- Nouaïmi, ministre du Pétrole, a été remplacé par Khaled al-Faleh, nommé ministre de l'Energie, de l'Industrie et des Ressources minières, selon un décret du roi Salmane. Le souverain a en outre dissout le ministère de l'Electricité et de l'Eau alors que la réduction des subventions de l'Etat sur ces deux services publics avait suscité des remous dans le royaume, engagé dans une politique d'austérité en raison de la chute de ses recettes pétrolières. En vertu d'une série de décrets du roi, des ministres ont été limogés et d'autres ont changé de portefeuille. Un nouveau gouverneur de la Banque centrale a été nommé. Le limogeage d'Ali al-Nouaïmi intervient alors que l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, poursuivait depuis près de deux ans une politique pétrolière ayant conduit à un effondrement des cours sur les marchés internationaux. Ali al-Nouaïmi, qui a toujours pesé de son poids pour influencer la politique de l'Opep, aurait fait savoir dès le début de cette année qu'il souhaitait partir à la retraite à l'occasion du remaniement ministériel de mai, avait rapporté en janvier le Financial Times de sources industrielles énergétiques. "Ali al-Nouaïmi reste l'homme le plus puissant au monde dans le domaine pétrolier", avait écrit le magazine américain Forbes en 2014, le classant au 50e rang des personnalités les plus puissantes du globe. Au moment où le royaume, première économie du monde arabe et premier exportateur de brut - est fortement affecté par la chute des cours, le viceprince héritier Mohammed ben Salmane a annoncé le 25 avril l'intention de son pays de vendre en Bourse une partie du géant pétrolier Aramcoet de se doter d'un fonds souverain de 2.000 milliards de dollars, le plus grand du monde, dans le cadre d'un vaste plan visant à réduire sa dépendance du pétrole. Le plan, présenté comme "une feuille de route" pour le développement du royaume durant les 15 prochaines années, est destiné à diversifier l'économie saoudienne qui dépend à plus de 70 % du pétrole au moment où les prix du brut sont en chute libre depuis environ deux ans. Le souverain a en outre dissout le ministère de l'Electricité et de l'Eau alors que la réduction des subventions de l'Etat sur ces deux services publics avait suscité des remous dans le royaume, engagé dans une politique d'austérité en raison de la chute de ses recettes pétrolières. En vertu d'une série de décrets du roi, des ministres ont été limogés et d'autres ont changé de portefeuille. Un nouveau gouverneur de la Banque centrale a été nommé. Le limogeage d'Ali al-Nouaïmi intervient alors que l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, poursuivait depuis près de deux ans une politique pétrolière ayant conduit à un effondrement des cours sur les marchés internationaux. Ali al-Nouaïmi, qui a toujours pesé de son poids pour influencer la politique de l'Opep, aurait fait savoir dès le début de cette année qu'il souhaitait partir à la retraite à l'occasion du remaniement ministériel de mai, avait rapporté en janvier le Financial Times de sources industrielles énergétiques. "Ali al-Nouaïmi reste l'homme le plus puissant au monde dans le domaine pétrolier", avait écrit le magazine américain Forbes en 2014, le classant au 50e rang des personnalités les plus puissantes du globe. Au moment où le royaume, première économie du monde arabe et premier exportateur de brut - est fortement affecté par la chute des cours, le viceprince héritier Mohammed ben Salmane a annoncé le 25 avril l'intention de son pays de vendre en Bourse une partie du géant pétrolier Aramcoet de se doter d'un fonds souverain de 2.000 milliards de dollars, le plus grand du monde, dans le cadre d'un vaste plan visant à réduire sa dépendance du pétrole. Le plan, présenté comme "une feuille de route" pour le développement du royaume durant les 15 prochaines années, est destiné à diversifier l'économie saoudienne qui dépend à plus de 70 % du pétrole au moment où les prix du brut sont en chute libre depuis environ deux ans.