L'Algérie est déterminée à maintenir ses engagements en matière de stratégie de développement de la branche exploration-production malgré la baisse des cours du brut. L'Algérie est déterminée à maintenir ses engagements en matière de stratégie de développement de la branche exploration-production malgré la baisse des cours du brut. C'est ce qu'a assuré, hier à Alger, le ministre de l'Energie, Salah Khebri, lors du premier forum Algérie-UE sur l'Energie. La combinaison entre les projections d'accroissement de la consommation nationale en énergie et les besoins d'exportation engage, en conséquence, l'Algérie à poursuivre Ses efforts d'exploration pour élargir la base de ses ressources et poursuivre la transformation du mix énergétique et du mode de consommation d'énergie, a avancé le ministre. C'est ainsi qu'un accroissement des activités d'exploration et de développement des gisements, en utilisant les différentes technologies de récupération, est prévu à moyen terme, a-t-il relevé lors de cette rencontre tenue en présence du commissaire européen chargé de l'action climatique et de l'énergie, Miguel Arias Canente, et de représentants de 700 entreprises dont plus de 200 sociétés européennes. Ce "recentrage de la stratégie énergétique" du pays a, d'ailleurs, été mis en oeuvre dès la fin 2015, a-t-il affirmé. Rappelant que l'Algérie a développé ses capacités d'exportation des hydrocarbures pour assurer un approvisionnement sûr et continu de ses clients en maintenant son "statut de fournisseur fiable même dans les conditions les plus difficiles", M. Khebri a fait savoir que la capacité d'exportation gazière du pays a été portée à près de 90 milliards m3/an dont plus de 50 milliards m3/an via les trois gazoducs dédiés à l'Europe, et le reste sous forme de GNL. "Les relations entre l'Algérie et l'UE sont fortes, et l'énergie y occupe une place de choix. La rencontre d'aujourd'hui vise à renforcer encore davantage ces relations", a-t-il assuré. Concernant la production des hydrocarbures, elle a atteint près de 200 millions de TEP en 2015 et devrait reprendre progressivement sa croissance dès 2016 pour atteindre 241 millions TEP en 2020. Pour concrétiser cette stratégie et maintenir sa position de partenaire énergétique fiable, l'Algérie prévoit encore d'engager de gros investissements dans le secteur des hydrocarbures dans les prochaines années. Le volume des investissements prévus par Sonatrach pour 2016-2020 dépasse les 73 milliards de dollars dont les deux tiers pour les activités d'exploration-production. Des investissements de grande ampleur dans les hydrocarbures, dont les montants cumulés ont dépassé, entre 2000 et 2015, les 100 milliards de dollars, ont déjà été consentis par Sonatrach et ses partenaires : "Ce qui dénote la volonté du pays de maintenir ses engagements en matière de stratégie de développement de la branche exploration-production malgré les prix bas", a soutenu Khebri. Etant donné les "besoins immenses" dans le secteur de l'énergie, les opportunités qui s'offrent aux investisseurs sont donc très nombreuses, a tenu à souligner le ministre, en invitant les opérateurs algériens et européens à profiter de ce forum pour nouer de nouvelles relations et jeter les "bases réelles d'un partenariat stratégique Algérie-UE". C'est dans ce sens que ce forum vient à point nommé pour mettre en relation les hommes d'affaires qui sont invités à trouver les synergies nécessaires pour concrétiser des partenariats mutuellement bénéfiques. Par ailleurs, il a relevé que le programme des énergies renouvelables, pour lequel un texte sur le tarif d'achat garanti de l'électricité d'origine renouvelable a été mis en place, constituait une opportunité de créer, en partenariat, une industrie nationale du renouvelable. Ce premier forum sur l'énergie s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du Mémorandum de partenariat stratégique Algérie-UE, signé en juillet 2013, couvrant essentiellement les branches des hydrocarbures, énergies renouvelables et l'efficacité énergétique, la réforme du cadre juridique, le développement des infrastructures et le transfert de technologie. Selon Khebri, un bilan de cette rencontre sera établi et des "actions concrètes" seront prises pour aller de l'avant dans la construction du processus de mise en place d'un partenariat stratégique Algérie- UE dans le secteur énergétique. Sonatrach investira plus de 73 milliards de dollars Les investissements de la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach devraient dépasser les 73 milliards de dollars entre 2016 et 2020, a indiqué, également à Alger, le ministre de l'Energie, Salah Khebri. "Le volume d'investissements prévus par Sonatrach pour 2016-2020 dépasse les 73 milliards de dollars dont les deux tiers dans l'exploration-production. Ce qui dénote de la volonté de l'Algérie de maintenir la production nécessaire pour satisfaire la demande nationale en constante croissance", a affirmé le ministre dans son allocution d'ouverture du 1er forum algéro-UE sur l'énergie. Les réalisations de l'Algérie en matière d'hydrocarbures ont nécessité, a-t-il poursuivi, des investissements de grande ampleur dont les montants cumulés, entre 2000 et 2015, avaient atteint les 100 milliards de dollars consentis par Sonatrach et ses partenaires. Concernant la capacité installée des exportations gazières de l'Algérie, elle a été portée à près de 90 milliards m3/an dont plus de 50 milliards m3/an via les trois gazoducs dédiés à l'Europe, tandis que le reste est formé de GNL. L'Algérie a fourni au total plus de 1.500 milliards m3 sous forme de GNL et par gazoducs. Pour ce qui est de la production des hydrocarbures, elle a atteint près de 200 millions de TEP en 2015 et devrait reprendre progressivement sa croissance dès 2016 pour atteindre 241 millions TEP en 2020, a fait savoir le ministre. A moyen terme, a-t-il avancé, il est escompté que la production primaire d'hydrocarbures renoue avec la croissance à partir de 2016 pour atteindre 241 millions TEP en 2020 grâce à la mise en exploitation de nouveaux gisements et à l'amélioration du taux de récupération des gisements existants. Quant à l'électricité, dont le taux de couverture a atteint 9 8 %, Khebri a avancé que d'ici à 2030, la demande sur l'électricité devrait tripler à 150 terawatts/heure alors que la consommation du gaz naturel devrait plus que doubler, de même que celle des produits pétroliers. Dans son intervention, le ministre a appelé les investisseurs algériens et européens à tirer profit de ce forum pour nouer des contrats d'investissements dans le sens d'un partenariat stratégique Algérie-UE. C'est ce qu'a assuré, hier à Alger, le ministre de l'Energie, Salah Khebri, lors du premier forum Algérie-UE sur l'Energie. La combinaison entre les projections d'accroissement de la consommation nationale en énergie et les besoins d'exportation engage, en conséquence, l'Algérie à poursuivre Ses efforts d'exploration pour élargir la base de ses ressources et poursuivre la transformation du mix énergétique et du mode de consommation d'énergie, a avancé le ministre. C'est ainsi qu'un accroissement des activités d'exploration et de développement des gisements, en utilisant les différentes technologies de récupération, est prévu à moyen terme, a-t-il relevé lors de cette rencontre tenue en présence du commissaire européen chargé de l'action climatique et de l'énergie, Miguel Arias Canente, et de représentants de 700 entreprises dont plus de 200 sociétés européennes. Ce "recentrage de la stratégie énergétique" du pays a, d'ailleurs, été mis en oeuvre dès la fin 2015, a-t-il affirmé. Rappelant que l'Algérie a développé ses capacités d'exportation des hydrocarbures pour assurer un approvisionnement sûr et continu de ses clients en maintenant son "statut de fournisseur fiable même dans les conditions les plus difficiles", M. Khebri a fait savoir que la capacité d'exportation gazière du pays a été portée à près de 90 milliards m3/an dont plus de 50 milliards m3/an via les trois gazoducs dédiés à l'Europe, et le reste sous forme de GNL. "Les relations entre l'Algérie et l'UE sont fortes, et l'énergie y occupe une place de choix. La rencontre d'aujourd'hui vise à renforcer encore davantage ces relations", a-t-il assuré. Concernant la production des hydrocarbures, elle a atteint près de 200 millions de TEP en 2015 et devrait reprendre progressivement sa croissance dès 2016 pour atteindre 241 millions TEP en 2020. Pour concrétiser cette stratégie et maintenir sa position de partenaire énergétique fiable, l'Algérie prévoit encore d'engager de gros investissements dans le secteur des hydrocarbures dans les prochaines années. Le volume des investissements prévus par Sonatrach pour 2016-2020 dépasse les 73 milliards de dollars dont les deux tiers pour les activités d'exploration-production. Des investissements de grande ampleur dans les hydrocarbures, dont les montants cumulés ont dépassé, entre 2000 et 2015, les 100 milliards de dollars, ont déjà été consentis par Sonatrach et ses partenaires : "Ce qui dénote la volonté du pays de maintenir ses engagements en matière de stratégie de développement de la branche exploration-production malgré les prix bas", a soutenu Khebri. Etant donné les "besoins immenses" dans le secteur de l'énergie, les opportunités qui s'offrent aux investisseurs sont donc très nombreuses, a tenu à souligner le ministre, en invitant les opérateurs algériens et européens à profiter de ce forum pour nouer de nouvelles relations et jeter les "bases réelles d'un partenariat stratégique Algérie-UE". C'est dans ce sens que ce forum vient à point nommé pour mettre en relation les hommes d'affaires qui sont invités à trouver les synergies nécessaires pour concrétiser des partenariats mutuellement bénéfiques. Par ailleurs, il a relevé que le programme des énergies renouvelables, pour lequel un texte sur le tarif d'achat garanti de l'électricité d'origine renouvelable a été mis en place, constituait une opportunité de créer, en partenariat, une industrie nationale du renouvelable. Ce premier forum sur l'énergie s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du Mémorandum de partenariat stratégique Algérie-UE, signé en juillet 2013, couvrant essentiellement les branches des hydrocarbures, énergies renouvelables et l'efficacité énergétique, la réforme du cadre juridique, le développement des infrastructures et le transfert de technologie. Selon Khebri, un bilan de cette rencontre sera établi et des "actions concrètes" seront prises pour aller de l'avant dans la construction du processus de mise en place d'un partenariat stratégique Algérie- UE dans le secteur énergétique. Sonatrach investira plus de 73 milliards de dollars Les investissements de la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach devraient dépasser les 73 milliards de dollars entre 2016 et 2020, a indiqué, également à Alger, le ministre de l'Energie, Salah Khebri. "Le volume d'investissements prévus par Sonatrach pour 2016-2020 dépasse les 73 milliards de dollars dont les deux tiers dans l'exploration-production. Ce qui dénote de la volonté de l'Algérie de maintenir la production nécessaire pour satisfaire la demande nationale en constante croissance", a affirmé le ministre dans son allocution d'ouverture du 1er forum algéro-UE sur l'énergie. Les réalisations de l'Algérie en matière d'hydrocarbures ont nécessité, a-t-il poursuivi, des investissements de grande ampleur dont les montants cumulés, entre 2000 et 2015, avaient atteint les 100 milliards de dollars consentis par Sonatrach et ses partenaires. Concernant la capacité installée des exportations gazières de l'Algérie, elle a été portée à près de 90 milliards m3/an dont plus de 50 milliards m3/an via les trois gazoducs dédiés à l'Europe, tandis que le reste est formé de GNL. L'Algérie a fourni au total plus de 1.500 milliards m3 sous forme de GNL et par gazoducs. Pour ce qui est de la production des hydrocarbures, elle a atteint près de 200 millions de TEP en 2015 et devrait reprendre progressivement sa croissance dès 2016 pour atteindre 241 millions TEP en 2020, a fait savoir le ministre. A moyen terme, a-t-il avancé, il est escompté que la production primaire d'hydrocarbures renoue avec la croissance à partir de 2016 pour atteindre 241 millions TEP en 2020 grâce à la mise en exploitation de nouveaux gisements et à l'amélioration du taux de récupération des gisements existants. Quant à l'électricité, dont le taux de couverture a atteint 9 8 %, Khebri a avancé que d'ici à 2030, la demande sur l'électricité devrait tripler à 150 terawatts/heure alors que la consommation du gaz naturel devrait plus que doubler, de même que celle des produits pétroliers. Dans son intervention, le ministre a appelé les investisseurs algériens et européens à tirer profit de ce forum pour nouer des contrats d'investissements dans le sens d'un partenariat stratégique Algérie-UE.