Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé hier à un remaniement ministériel. Quelques ministres ont fait les frais de ce remaniement tant attendu par l'opinion publique. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé hier à un remaniement ministériel. Quelques ministres ont fait les frais de ce remaniement tant attendu par l'opinion publique. Ainsi Amar Ghoul, ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, Abderrahmane Benkhalfa, ministre des Finances et Salah Khebri, ministre de l'Energie, ont quitté le gouvernement. Le ministre de l'Agriculture, Sid-Ahmed Ferroukhi, ainsi que celui des Relations avec le parlement, Tahar Khaoua, ne font eux aussi plus partie du gouvernement. En tout donc cinq départements ministériel sont concernés par ce "lifting" opéré sur l'exécutif. Le ministre délégué au Budget, Hadji Baba Ammi , succède ainsi à Abderrahmane Benkhalfa à la tête du ministère des Finances. Sid-Ahmed Feroukhi est remplacé par Abdesselam Chelghoum, ancien secrétaire général du ministère de l'Agriculture, alors que Nouredine Bouterfa, jusque-là P.-DG de la Sonelgaz, a succédé à Salah Khebri à la tête du ministère de l'Energie. L'inamovible Amar Ghoul a été remplacé au ministère du Tourisme par Abdelwahab Nouri qui a cédé sa place au ministère des Ressources en eau au profit d'Abdelkader Ouali qui a étédéchargé du ministère des Travauxpublics. Tahar Khaoua quitte lui aussi le ministère des Relations avec le Parlement au profit de Ghania Idalia, députée FLN. Ce remaniement ministériel intervient presque une année jour pour jour après le dernier remaniement ministériel opéré par le président de la République au mois de mai 2014 au cours duquel Abderrahmane Benkhalfa, Salah Khebri et Tahar Khaoua sont devenus membres du gouvernement. Ils ont ainsi tenu juste une année au sein de l'exécutif. Un exercice qui s'est avéré difficile pour Salah Khebri surtout dans une conjoncture marquée par la chute du prix du baril de pétrole. Il en est de même pour Abderrahmane Benkhalfa qui a fait preuve de désaccords avec la ligne directrice que voulait imposer le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s'agissant notamment des crédits extérieurs. Sellal,contrairementà Benkhalfa, était farouchement opposé au retour à l'endettement extérieur. Cependant le fait important de ce remaniement ministériel reste, sans conteste, le départ d'Amar Ghoul. Ce dernier est, rappelons-le membre du gouvernement, depuis 1999. Il a fait ainsi partie du premier gouvernement formé par le président de la République après son élection à la plus haute marche du pouvoir . Il a été désigné à l'époque au ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques. Un ministère qu'il a dirigé de 1999 à 2002. Depuis, il n'a plus quitté le gouvernement jusqu'a aujourd'hui. Après ce premier ministère, Amar Ghoul a été désigné en 2002 à la tête du ministère des Travaux publics. Un ministère qu'il a dirigé jusqu'en 2013 où il a été nommé ministre des Transports avant d'être nommé au ministère de l'Aménagement du territoire et du Tourisme quelques temps après. Amar Ghoul a donc surtout chapeauté le "projet du siécle", celui de l'autoroute Est-Ouest. Son nom a été cité dans le cadre du procès de corruption qui a entouré ce fameux projet, mais n'a jamais été inquiété par la justice. Il s'est toujours présenté comme un fervent défenseur du programme du chef de l'Etat à qui il a accordé un soutien sans faille au point de claquer la porte de son parti, le MSP, lorsque ce dernier a quitté l'alliance présidentielle et la coalition gouvernementale. Il a alors crée son propre parti, TAJ. Bessaieh, nommé ministre d'Etat, Conseiller spécial auprès du président de la République Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé samedi à la nomination de Boualem Bessaieh, en qualité de ministre d'Etat, Conseiller spécial auprès du président de la République, Représentant personnel du chef de l'Etat, a annoncé un communiqué de la présidence de la République. "Conformément aux dispositions de l'article 92 de la Constitution, Son Excellence, Abdelaziz Bouteflika, président de la République, ministre de la Défense nationale, a pris ce jour un décret présidentiel portant nomination de Monsieur Boualem Bessaieh, ministre d'Etat, Conseiller spécial auprès du président de la République, représentant personnel du chef de l'Etat", a indiqué la même source. Ainsi Amar Ghoul, ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, Abderrahmane Benkhalfa, ministre des Finances et Salah Khebri, ministre de l'Energie, ont quitté le gouvernement. Le ministre de l'Agriculture, Sid-Ahmed Ferroukhi, ainsi que celui des Relations avec le parlement, Tahar Khaoua, ne font eux aussi plus partie du gouvernement. En tout donc cinq départements ministériel sont concernés par ce "lifting" opéré sur l'exécutif. Le ministre délégué au Budget, Hadji Baba Ammi , succède ainsi à Abderrahmane Benkhalfa à la tête du ministère des Finances. Sid-Ahmed Feroukhi est remplacé par Abdesselam Chelghoum, ancien secrétaire général du ministère de l'Agriculture, alors que Nouredine Bouterfa, jusque-là P.-DG de la Sonelgaz, a succédé à Salah Khebri à la tête du ministère de l'Energie. L'inamovible Amar Ghoul a été remplacé au ministère du Tourisme par Abdelwahab Nouri qui a cédé sa place au ministère des Ressources en eau au profit d'Abdelkader Ouali qui a étédéchargé du ministère des Travauxpublics. Tahar Khaoua quitte lui aussi le ministère des Relations avec le Parlement au profit de Ghania Idalia, députée FLN. Ce remaniement ministériel intervient presque une année jour pour jour après le dernier remaniement ministériel opéré par le président de la République au mois de mai 2014 au cours duquel Abderrahmane Benkhalfa, Salah Khebri et Tahar Khaoua sont devenus membres du gouvernement. Ils ont ainsi tenu juste une année au sein de l'exécutif. Un exercice qui s'est avéré difficile pour Salah Khebri surtout dans une conjoncture marquée par la chute du prix du baril de pétrole. Il en est de même pour Abderrahmane Benkhalfa qui a fait preuve de désaccords avec la ligne directrice que voulait imposer le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s'agissant notamment des crédits extérieurs. Sellal,contrairementà Benkhalfa, était farouchement opposé au retour à l'endettement extérieur. Cependant le fait important de ce remaniement ministériel reste, sans conteste, le départ d'Amar Ghoul. Ce dernier est, rappelons-le membre du gouvernement, depuis 1999. Il a fait ainsi partie du premier gouvernement formé par le président de la République après son élection à la plus haute marche du pouvoir . Il a été désigné à l'époque au ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques. Un ministère qu'il a dirigé de 1999 à 2002. Depuis, il n'a plus quitté le gouvernement jusqu'a aujourd'hui. Après ce premier ministère, Amar Ghoul a été désigné en 2002 à la tête du ministère des Travaux publics. Un ministère qu'il a dirigé jusqu'en 2013 où il a été nommé ministre des Transports avant d'être nommé au ministère de l'Aménagement du territoire et du Tourisme quelques temps après. Amar Ghoul a donc surtout chapeauté le "projet du siécle", celui de l'autoroute Est-Ouest. Son nom a été cité dans le cadre du procès de corruption qui a entouré ce fameux projet, mais n'a jamais été inquiété par la justice. Il s'est toujours présenté comme un fervent défenseur du programme du chef de l'Etat à qui il a accordé un soutien sans faille au point de claquer la porte de son parti, le MSP, lorsque ce dernier a quitté l'alliance présidentielle et la coalition gouvernementale. Il a alors crée son propre parti, TAJ. Bessaieh, nommé ministre d'Etat, Conseiller spécial auprès du président de la République Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé samedi à la nomination de Boualem Bessaieh, en qualité de ministre d'Etat, Conseiller spécial auprès du président de la République, Représentant personnel du chef de l'Etat, a annoncé un communiqué de la présidence de la République. "Conformément aux dispositions de l'article 92 de la Constitution, Son Excellence, Abdelaziz Bouteflika, président de la République, ministre de la Défense nationale, a pris ce jour un décret présidentiel portant nomination de Monsieur Boualem Bessaieh, ministre d'Etat, Conseiller spécial auprès du président de la République, représentant personnel du chef de l'Etat", a indiqué la même source.