Des sectes liées à des officines étrangères et le wahabisme qui tend à se proliférer, voilà deux maux qu'affronte la société algérienne. Le ministre a décidé de faire le ménage avec une nouvelle loi. Des sectes liées à des officines étrangères et le wahabisme qui tend à se proliférer, voilà deux maux qu'affronte la société algérienne. Le ministre a décidé de faire le ménage avec une nouvelle loi. Depuis quelques années, des sectes religieuses fondamentalistes travaillent en secret en Algérie. Le wahabisme, le salafisme et le chiisme sectaire sont les faces d'une guerre annoncée pour saper l'unité nationale avec comme projet la déstabilisation de l'Etat. Le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aissa, fait face à cette adversité en déclarant à un média qu'il y a "l'existence d'un travail de fond mené par des sectes étrangères liées à des officines étrangères pour un sabordage interne". Faisant le commentaire sur le dernier évènement sur l'arrestation de membres de l'Ahmadia, le ministre indique que "lorsque nous évoquons le chiisme, il s'agit de prosélytisme et concernant la secte Ahmadite, il s'agit de sectarisme. Le Ahmadisme est déjà présent en Algérie depuis les années 70. Seulement aujourd'hui, il a de plus en plus d'adhérents, il est aussi davantage organisé. Nous avons constaté que cette tendance a une interdépendance étrangère". En outre le ministre reconnaît également l'existence d'une guerre livrée entre wahabites et chiites en Algérie. La crainte est de voir les Algériens otages de cette guerre qui risque de saper les fondements de la société et l'unité du pays. "Nous ne sommes ni wahhabites pour mériter une invasion chiite qui interpelle et exige repentance ni chiites pour mériter cette invasion wahhabite qui demande également repentance" précise Mohamed Aissa. Ce dernier a d'ailleurs signifié récemment qu'il existe un projet de loi en cours de finalisation pour mettre terme aux dérives sectaires et les abus du salafisme religieux, qui sont considérés comme des "corps étrangers" à l'Islam de référence en Algérie. Ces mouvements sont d'ailleurs financés à coups de millions de dollars sous la coupe d'associations religieuses qui activent des prêches virulents. Ils utilisent actuellement la Toile et les réseaux sociaux pour bien s'implanter. Les desseins sombres du djihadisme L'Algérie, qui fait face aux derniers retranchements des groupes terroristes, mène également un combat contre les tenants de la pensée djihadiste qui tente d'embrigader les jeunes crédules. L'assainissement en cours porte sur la surveillance de ces groupes et leurs tentatives d'embrigader les mosquées. Mais c'est peine perdue puisque le département de Mohammed Aissa a fait en sorte d'interdire tout prêche d'un imam s'il n'est pas agréé par les hautes instances de l'Etat. Tout comme il y avait dernièrement l'interdiction formelle de la rokya dans les mosquées. Un aspect d'un rite "suspect" pratiqué sans connaissances religieuses approfondies ni référence au Livre Saint. Dans ce sillage, les autorités ont multiplié le contrôle dans des mosquées où il y a eu révélation de pseudo-imams acquis aux thèses salafistes et takfiristes. Ces derniers ont été sommés de ne pas utiliser les mosquées comme paravent pour des prêches incendiaires. Et c'est dans ce contexte que les associations religieuses nationales se sont démarquées de ces groupes qui portent atteinte à l'islam paisible des algériens. En outre, la décision de mettre hors d'état de nuire ces groupes a été suivie d'un travail de sensibilisation à travers des séminaires dans des zaouïas suivis de colloques dont les thématiques portent sur l'islam spirituel en Algérie qui prêche tolérance et ouverture au monde extérieur. Ces actions vont continuer au cours de cette année pour mettre à l'abri la société algérienne des mouvances religieuses extrémistes dont le but recherché est d'asseoir leur hégémonie en utilisant une lecture littérale biaisée du Saint Coran. Il faut rappeler que Mohamed Aissa a appelé toujours dans ses tournées dans différentes wilayas que l'Algérie tient au respect fondamental de l'islam des ancêtres en référence au rite malékite et à une spiritualité apaisante qui convient beaucoup au tempérament algérien. Depuis quelques années, des sectes religieuses fondamentalistes travaillent en secret en Algérie. Le wahabisme, le salafisme et le chiisme sectaire sont les faces d'une guerre annoncée pour saper l'unité nationale avec comme projet la déstabilisation de l'Etat. Le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aissa, fait face à cette adversité en déclarant à un média qu'il y a "l'existence d'un travail de fond mené par des sectes étrangères liées à des officines étrangères pour un sabordage interne". Faisant le commentaire sur le dernier évènement sur l'arrestation de membres de l'Ahmadia, le ministre indique que "lorsque nous évoquons le chiisme, il s'agit de prosélytisme et concernant la secte Ahmadite, il s'agit de sectarisme. Le Ahmadisme est déjà présent en Algérie depuis les années 70. Seulement aujourd'hui, il a de plus en plus d'adhérents, il est aussi davantage organisé. Nous avons constaté que cette tendance a une interdépendance étrangère". En outre le ministre reconnaît également l'existence d'une guerre livrée entre wahabites et chiites en Algérie. La crainte est de voir les Algériens otages de cette guerre qui risque de saper les fondements de la société et l'unité du pays. "Nous ne sommes ni wahhabites pour mériter une invasion chiite qui interpelle et exige repentance ni chiites pour mériter cette invasion wahhabite qui demande également repentance" précise Mohamed Aissa. Ce dernier a d'ailleurs signifié récemment qu'il existe un projet de loi en cours de finalisation pour mettre terme aux dérives sectaires et les abus du salafisme religieux, qui sont considérés comme des "corps étrangers" à l'Islam de référence en Algérie. Ces mouvements sont d'ailleurs financés à coups de millions de dollars sous la coupe d'associations religieuses qui activent des prêches virulents. Ils utilisent actuellement la Toile et les réseaux sociaux pour bien s'implanter. Les desseins sombres du djihadisme L'Algérie, qui fait face aux derniers retranchements des groupes terroristes, mène également un combat contre les tenants de la pensée djihadiste qui tente d'embrigader les jeunes crédules. L'assainissement en cours porte sur la surveillance de ces groupes et leurs tentatives d'embrigader les mosquées. Mais c'est peine perdue puisque le département de Mohammed Aissa a fait en sorte d'interdire tout prêche d'un imam s'il n'est pas agréé par les hautes instances de l'Etat. Tout comme il y avait dernièrement l'interdiction formelle de la rokya dans les mosquées. Un aspect d'un rite "suspect" pratiqué sans connaissances religieuses approfondies ni référence au Livre Saint. Dans ce sillage, les autorités ont multiplié le contrôle dans des mosquées où il y a eu révélation de pseudo-imams acquis aux thèses salafistes et takfiristes. Ces derniers ont été sommés de ne pas utiliser les mosquées comme paravent pour des prêches incendiaires. Et c'est dans ce contexte que les associations religieuses nationales se sont démarquées de ces groupes qui portent atteinte à l'islam paisible des algériens. En outre, la décision de mettre hors d'état de nuire ces groupes a été suivie d'un travail de sensibilisation à travers des séminaires dans des zaouïas suivis de colloques dont les thématiques portent sur l'islam spirituel en Algérie qui prêche tolérance et ouverture au monde extérieur. Ces actions vont continuer au cours de cette année pour mettre à l'abri la société algérienne des mouvances religieuses extrémistes dont le but recherché est d'asseoir leur hégémonie en utilisant une lecture littérale biaisée du Saint Coran. Il faut rappeler que Mohamed Aissa a appelé toujours dans ses tournées dans différentes wilayas que l'Algérie tient au respect fondamental de l'islam des ancêtres en référence au rite malékite et à une spiritualité apaisante qui convient beaucoup au tempérament algérien.