Le responsable du secrétariat politique du Front Polisario, Brahim Ghali, a été officiellement élu hier président de la République arabe sahraouie démocratique et secrétaire général du Front, à la majorité écrasante des participants au congrès extraordinaire du Front dont les travaux ont pris fin samedi dans les camps des réfugiés sahraouis à Dakhla. Le responsable du secrétariat politique du Front Polisario, Brahim Ghali, a été officiellement élu hier président de la République arabe sahraouie démocratique et secrétaire général du Front, à la majorité écrasante des participants au congrès extraordinaire du Front dont les travaux ont pris fin samedi dans les camps des réfugiés sahraouis à Dakhla. Cet ancien militant, diplomate et politicien, ex-ministre de la Défense et ex-représentant du Front Polisario à Madrid et ambassadeur à Alger, est élu et succèdera officiellement au défunt Mohamed Abdelaziz. Brahim Ghali, né le 16 septembre 1949 à Smara, est une figure historique du peuple sahraoui qui lutte pour son droit à l'autodétermination. En 1973 il a participé à la fondation du Front Polisario. Mohamed Abdelaziz a laissé un peuple combattant Le président du Comité algérien de soutien au peuple sahraoui, Saïd Layachi a affirmé avant-hier à Dakhla, dans les camps de réfugiés sahraouis, que "le défunt président sahraoui Mohamed Abdelaziz avait laissé derrière lui un peuple combattant et une direction unie". M. Layachi, qui s'exprimait en marge du congrès extraordinaire du Front Polisario, s'est dit "optimiste quant aux avancées réalisées par la cause sahraouie soulignant que les générations imprégnées du sens du sacrifice légué par le défunt président Mohamed Abdelaziz continueront le combat dans l'unité". La nouvelle direction, qui sera issue du congrès extraordinaire du Polisario, "ne fera que poursuivre le combat sur la voie tracée par le défunt président Mohamed Abdelaziz", a-t-il assuré. Il a réaffirmé le soutien inconditionnel du comité qu'il préside à la cause sahraouie "jusqu'au recouvrement total de la moindre parcelle des territoires sahraouis spoliés". Les représentants des délégations étrangères participant aux travaux du Congrès extraordinaire du Front Polisario qui se poursuivaient hier , ont insisté sur la tenue rapide d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental. Les interventions qui ont marqué la 2e journée du congrès, baptisé du nom du défunt président Mohamed Abdelaziz, et qui se tient sous le slogan "Force, détermination et volonté pour imposer l'indépendance nationale et la souveraineté", ont porté sur la nécessité de l'organisation rapide d'un référendum qui permette au peuple sahraoui de s'exprimer sur son indépendance. Le représentant du secrétaire général de la Swapo (Namibie) a estimé que "la tenue d'un référendum d'autodétermination s'imposait comme une revendication pressante insistant sur la nécessité d'une action des Nations unies pour l'exercice de ce droit reconnu par la communauté internationale et conforté par les résolutions du Conseil de sécurité onusien". Pour sa part, le représentant du parti de gauche russe a appelé les Nations unies à organiser "au plus vite un référendum libre et intègre qui mette fin aux souffrances que le peuple sahraoui endure depuis des décennies". Fernando Maura, du parti espagnol Ciudadanos, a mis l'organisation des Nations unies devant sa responsabilité de protéger les droits de l'Homme au Sahara occidental, notamment dans les territoires occupés par le Maroc appelant l'organisation à "élargir les prérogatives de la Minurso à la protection des droits de l'Homme". La déléguée du Mouvement de solidarité italienne avec le peuple sahraoui a pour sa part mis en avant "l'impératif de mettre un terme au pillage des richesses sahraouies dans les territoires occupés par le royaume marocain et de faire face aux peines qui frappent injustement les détenus sahraouis dans les prisons marocaines". Cet ancien militant, diplomate et politicien, ex-ministre de la Défense et ex-représentant du Front Polisario à Madrid et ambassadeur à Alger, est élu et succèdera officiellement au défunt Mohamed Abdelaziz. Brahim Ghali, né le 16 septembre 1949 à Smara, est une figure historique du peuple sahraoui qui lutte pour son droit à l'autodétermination. En 1973 il a participé à la fondation du Front Polisario. Mohamed Abdelaziz a laissé un peuple combattant Le président du Comité algérien de soutien au peuple sahraoui, Saïd Layachi a affirmé avant-hier à Dakhla, dans les camps de réfugiés sahraouis, que "le défunt président sahraoui Mohamed Abdelaziz avait laissé derrière lui un peuple combattant et une direction unie". M. Layachi, qui s'exprimait en marge du congrès extraordinaire du Front Polisario, s'est dit "optimiste quant aux avancées réalisées par la cause sahraouie soulignant que les générations imprégnées du sens du sacrifice légué par le défunt président Mohamed Abdelaziz continueront le combat dans l'unité". La nouvelle direction, qui sera issue du congrès extraordinaire du Polisario, "ne fera que poursuivre le combat sur la voie tracée par le défunt président Mohamed Abdelaziz", a-t-il assuré. Il a réaffirmé le soutien inconditionnel du comité qu'il préside à la cause sahraouie "jusqu'au recouvrement total de la moindre parcelle des territoires sahraouis spoliés". Les représentants des délégations étrangères participant aux travaux du Congrès extraordinaire du Front Polisario qui se poursuivaient hier , ont insisté sur la tenue rapide d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental. Les interventions qui ont marqué la 2e journée du congrès, baptisé du nom du défunt président Mohamed Abdelaziz, et qui se tient sous le slogan "Force, détermination et volonté pour imposer l'indépendance nationale et la souveraineté", ont porté sur la nécessité de l'organisation rapide d'un référendum qui permette au peuple sahraoui de s'exprimer sur son indépendance. Le représentant du secrétaire général de la Swapo (Namibie) a estimé que "la tenue d'un référendum d'autodétermination s'imposait comme une revendication pressante insistant sur la nécessité d'une action des Nations unies pour l'exercice de ce droit reconnu par la communauté internationale et conforté par les résolutions du Conseil de sécurité onusien". Pour sa part, le représentant du parti de gauche russe a appelé les Nations unies à organiser "au plus vite un référendum libre et intègre qui mette fin aux souffrances que le peuple sahraoui endure depuis des décennies". Fernando Maura, du parti espagnol Ciudadanos, a mis l'organisation des Nations unies devant sa responsabilité de protéger les droits de l'Homme au Sahara occidental, notamment dans les territoires occupés par le Maroc appelant l'organisation à "élargir les prérogatives de la Minurso à la protection des droits de l'Homme". La déléguée du Mouvement de solidarité italienne avec le peuple sahraoui a pour sa part mis en avant "l'impératif de mettre un terme au pillage des richesses sahraouies dans les territoires occupés par le royaume marocain et de faire face aux peines qui frappent injustement les détenus sahraouis dans les prisons marocaines".