Après l'effroi et la consternation provoqués par l'attentat de Nice, vient maintenant le temps de l'identification des victimes. Parmi les 84 morts, « 71 victimes ont été formellement identifiées », expliquait hier le procureur de la République François Molins, dans des propos rapportés par le quotidien local Nice Matin. « 74 personnes sont toujours hospitalisées » et le pronostic vital de 19 d'entre elles est engagé. Après l'effroi et la consternation provoqués par l'attentat de Nice, vient maintenant le temps de l'identification des victimes. Parmi les 84 morts, « 71 victimes ont été formellement identifiées », expliquait hier le procureur de la République François Molins, dans des propos rapportés par le quotidien local Nice Matin. « 74 personnes sont toujours hospitalisées » et le pronostic vital de 19 d'entre elles est engagé. L'attaque perpétrée par Mohamed Lahouaiej Bouhlel, le soir du 14 juillet, a provoqué la mort de personnes de confessions différentes dont un nombre important de musulmans. Othmane Aissaoui, recteur de la grande mosquée de Nice et présidentde l'Union des musulmans des Alpes-Maritimes, explique au journal La Croix que « 30 des 84 victimes étaient musulmanes ». Une vingtaine de ces personnes seraient tunisiennes affirme le responsable religieux. Du côté des autorités tunisiennes, on dénombre « quatre victimes » et « cinq autres Tunisiens encore portés disparus », parmi les personnes « recensées par le consulat général de Tunisie à Nice », a indiqué hier l'agence TAP. Trois Tunisiens figurent également parmi les blessés. Les premières dépouilles ont été rapatriées depuis hier, selon le consul général de Tunisie à Nice. Une cinquième victime algérienne identifiée et un jeune garçon gravement blessé L'Algérie paye aussi un lourd tribut. Le nombre de ressortissants tués lors de l'attaque s'élève désormais à cinq avec l'identification d'une jeune avocate, jusque-là portée disparue. Par ailleurs, un jeune enfant de quatre ans, gravement blessé, se trouve toujours « en situation critique au niveau du service de réanimation d'un hôpital de Nice », révélait le ministère des Affaires étrangères. Le bilan du côté marocain est quant à lui de quatre morts et une jeune femme toujours hospitalisée. Le rapatriement des quatre dépouilles devrait être pris en charge par les autorités, indiquent aujourd'hui les médias marocains. Un homme en djellaba sème la panique à Paris Un climat de psychose s'empare de la France, au lendemain du traumatisme de l'attentat meurtrier de Nice, survenu le 14 juillet dernier. Hier, un homme vêtu d'une djellaba blanche a semé la panique devant la prestigieuse école militaire de Paris, dans le quartier chic des Invalides (VIIe arrondissement), selon le journal Le Parisien. Un comportement étrange L'homme en question, un Brésilien arrivé en France le 15 juillet dernier et déjà connu des services de police pour un défaut de paiement à son hôtel, a eu un comportement suspect et pour le moins étrange. Muni d'une valise, l'homme a été refoulé à l'entrée de l'école militaire. Il dépose alors son bagage devant les grilles de l'institution, s'en éloigne, puis se met à prier dans la rue, décrit le journal français. Percevant un risque, la police a encerclé la zone et établi un « large périmètre de sécurité » lorsque l'individu a refusé d'ouvrir sa valise et de parler aux policiers. Fausse alerte : « Il n'y avait finalement que de simples effets personnels », indique Le Parisien. Cet homme a fini à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police. Face à des propos incohérents, les forces de l'ordre l'ont finalement transféré de sa garde à vue afin d'être examiné, rapporte la même source. Un climat de psychose Cette situation au scénario kafkaïen aurait pu prêter à sourire, n'était-ce qu'elle révèle un climat de psychose en France. Suite à l'attentat de Nice ayant fait au moins 84 victimes, la tension semble palpable. L'on redoute, comme après chaque attentat, une nouvelle hausse des actes islamophobes et xénophobes. Déjà, une française d'origine étrangère a été prise à partie au milieu d'une foule, lui demandant de « rentrer chez elle», selon une vidéo circulant sur les réseaux sociaux. L'attaque perpétrée par Mohamed Lahouaiej Bouhlel, le soir du 14 juillet, a provoqué la mort de personnes de confessions différentes dont un nombre important de musulmans. Othmane Aissaoui, recteur de la grande mosquée de Nice et présidentde l'Union des musulmans des Alpes-Maritimes, explique au journal La Croix que « 30 des 84 victimes étaient musulmanes ». Une vingtaine de ces personnes seraient tunisiennes affirme le responsable religieux. Du côté des autorités tunisiennes, on dénombre « quatre victimes » et « cinq autres Tunisiens encore portés disparus », parmi les personnes « recensées par le consulat général de Tunisie à Nice », a indiqué hier l'agence TAP. Trois Tunisiens figurent également parmi les blessés. Les premières dépouilles ont été rapatriées depuis hier, selon le consul général de Tunisie à Nice. Une cinquième victime algérienne identifiée et un jeune garçon gravement blessé L'Algérie paye aussi un lourd tribut. Le nombre de ressortissants tués lors de l'attaque s'élève désormais à cinq avec l'identification d'une jeune avocate, jusque-là portée disparue. Par ailleurs, un jeune enfant de quatre ans, gravement blessé, se trouve toujours « en situation critique au niveau du service de réanimation d'un hôpital de Nice », révélait le ministère des Affaires étrangères. Le bilan du côté marocain est quant à lui de quatre morts et une jeune femme toujours hospitalisée. Le rapatriement des quatre dépouilles devrait être pris en charge par les autorités, indiquent aujourd'hui les médias marocains. Un homme en djellaba sème la panique à Paris Un climat de psychose s'empare de la France, au lendemain du traumatisme de l'attentat meurtrier de Nice, survenu le 14 juillet dernier. Hier, un homme vêtu d'une djellaba blanche a semé la panique devant la prestigieuse école militaire de Paris, dans le quartier chic des Invalides (VIIe arrondissement), selon le journal Le Parisien. Un comportement étrange L'homme en question, un Brésilien arrivé en France le 15 juillet dernier et déjà connu des services de police pour un défaut de paiement à son hôtel, a eu un comportement suspect et pour le moins étrange. Muni d'une valise, l'homme a été refoulé à l'entrée de l'école militaire. Il dépose alors son bagage devant les grilles de l'institution, s'en éloigne, puis se met à prier dans la rue, décrit le journal français. Percevant un risque, la police a encerclé la zone et établi un « large périmètre de sécurité » lorsque l'individu a refusé d'ouvrir sa valise et de parler aux policiers. Fausse alerte : « Il n'y avait finalement que de simples effets personnels », indique Le Parisien. Cet homme a fini à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police. Face à des propos incohérents, les forces de l'ordre l'ont finalement transféré de sa garde à vue afin d'être examiné, rapporte la même source. Un climat de psychose Cette situation au scénario kafkaïen aurait pu prêter à sourire, n'était-ce qu'elle révèle un climat de psychose en France. Suite à l'attentat de Nice ayant fait au moins 84 victimes, la tension semble palpable. L'on redoute, comme après chaque attentat, une nouvelle hausse des actes islamophobes et xénophobes. Déjà, une française d'origine étrangère a été prise à partie au milieu d'une foule, lui demandant de « rentrer chez elle», selon une vidéo circulant sur les réseaux sociaux.