Le système de sécurité sociale a fait l'objet d'un débat avec la presse. Les actions de son évolution et de sa modernisation résument plus de 50 ans d'efforts pour la couverture sociale assurée pour tous les travailleurs. Le système de sécurité sociale a fait l'objet d'un débat avec la presse. Les actions de son évolution et de sa modernisation résument plus de 50 ans d'efforts pour la couverture sociale assurée pour tous les travailleurs. Jeudi dernier, le DG de la CNAS et les responsables de cette structure ont animé un séminaire de formation au profit des médias. Dans son intervention, Tidjani Hassan Hedam, DG de la caisse des assurances sociale a souligné que « l'ouverture aux médias a un effet participatif afin de mieux parler et sensibiliser l'opinion publique aux questions qui touche la sécurité sociale ». Une ouverture fort appréciée par la presse où dorénavant le DG de la CNAS a d'emblée indiqué que « faciliter la tâche aux journalistes pour accéder aux sources d'information fera partie de la stratégie de communication de l'organisme ». Le premier responsable n'a pas hésité à un franc-parler en invitant les médias « à signaler tout abus dans nos structures » en faisant remarquer que « la CNAS est une entreprise citoyenne et sociale » dont le but est d'assurer les prestations avec efficacité à l'ensemble des assurés. Après avoir évoqué un chapitre historique sur la caisse sociale, le directeur des prestations au niveau de la caisse a estimé que « les lois de 1983 ont apporté beaucoup d'amélioration avec un système unique toujours en vigueur et dont il faut être fier ». Les 5 lois fondamentales adoptées depuis juillet 1983 concernent ainsi les l'assurance maladie, les accidents de travail, les indemnités pour accidents de travail, l'invalidité et la retraite. Mais des aménagements récents ont été introduits pour élargir la couverture sociale pour les handicapés, les anciens combattants et les étudiants qui sont compris dans des catégories particulières. Comparativement à d'autres pays où seule l'assurance maladie existe, l'Algérie a inscrit une évolution notable dans son système de sécurité sociale. Selon M.Djohri « les pouvoirs publics ont pris part aux difficultés inhérentes de la caisse social en créant un fonds spécial financé par la fiscalité à partir de 2010 ». Un impôt spécial prélevé sur des taxes de tabacs et de produits de luxe permet maintenant de maintenir les équilibres financiers de la caisse et d'inscrire également les réformes qui visent à améliorer la gestion et les normes de prestations de la caisse vis-à-vis du tiers payant. La carte Chifa sera étendue à tous : 12 millions de cartes distribués Près de 12 millions de cartes Chifa ont été délivrés aux assurés sociaux depuis 2009. Les responsables de la CNAS promettent encore de la généraliser à tous les cotisants. Le directeur des prestations au niveau de la CNAS Abdelhamid Djohri a révélé dans un point de presse jeudi dernier que la carte Chifa sera généralisée à d'autres secteurs de la santé comme les cliniques d'hémodialyses, cliniques cardiologiques, le transport, les laboratoires d'analyses et centres d'imageries médicales. Après avoir énuméré l'historique de la mise en place de la carte Chifa, le responsable de la CNAS a indiqué que « cette carte a permis de faire l'économie sur les coûts en papier, réduire les délais de remboursement et à rendre plus efficace le rôle des prestations". Lors d'une visite du centre de numérisation de la CNAS sis à Benaknoun à Alger, l'un des responsables de la structure a précisé que « près de 12 millions de cartes Chifa ont été distribuées aux assurés sociaux » indiquant que « la structure de production produit entre 8000 et 10.000 cartes par jour » ce qui est déjà un record et que l'ensemble des assurés sociaux quelque soit le segment d'activité seront concernés par la délivrance de leur carte magnétique. Il existe actuellement entre 400 et 1000 structures de paiement selon Djohri qui évoque que l'ensemble de ces structures ont faites pour alléger le délai de remboursement aux assurés et de prendre en charge d'autres catégories de chômeurs, étudiants et autres catégories professionnelles. Mais pour préserver ces acquis, le même responsable a indiqué qu'il faut aller vers une gestion plus équilibrée des finances par cotisations et qu'il sera plus tard fait appel à une commission spécialisée pour les prévisions en matière de modernisation des structures de la CNA. La sécurité sociale va davantage se moderniser La CNAS a entamé un parcours assez novateur dans son évolution. Le système du tiers payant ne sera pas remis en cause puisque les hauts responsables de la caisse de l'assurance sociale ont indiqué que « la modernisation des structures va se poursuivre avec déjà l'informatisation de l'ensemble du parc ». Au menu de la réforme entreprise, le directeur des prestations à la CNAS souligne qu'à travers ces changements, il y a eu l'installation de cellules d'écoutes dans toutes les agences, l'amélioration de la prise en charge des assurés, l'élargissement de la couverture sociale et la convention signée avec l'ensemble des professionnels de la santé (pharmaciens, médecins, hôpitaux et cliniques privées). Des changements ont été introduits dans la prise en charge médicale et par des spins pour les catégories de malades professionnels et certaines catégories d'invalides qui peuvent obtenir 40% de prestations en plus des 100% que leur assure déjà l'organisme de sécurité sociale. Jeudi dernier, le DG de la CNAS et les responsables de cette structure ont animé un séminaire de formation au profit des médias. Dans son intervention, Tidjani Hassan Hedam, DG de la caisse des assurances sociale a souligné que « l'ouverture aux médias a un effet participatif afin de mieux parler et sensibiliser l'opinion publique aux questions qui touche la sécurité sociale ». Une ouverture fort appréciée par la presse où dorénavant le DG de la CNAS a d'emblée indiqué que « faciliter la tâche aux journalistes pour accéder aux sources d'information fera partie de la stratégie de communication de l'organisme ». Le premier responsable n'a pas hésité à un franc-parler en invitant les médias « à signaler tout abus dans nos structures » en faisant remarquer que « la CNAS est une entreprise citoyenne et sociale » dont le but est d'assurer les prestations avec efficacité à l'ensemble des assurés. Après avoir évoqué un chapitre historique sur la caisse sociale, le directeur des prestations au niveau de la caisse a estimé que « les lois de 1983 ont apporté beaucoup d'amélioration avec un système unique toujours en vigueur et dont il faut être fier ». Les 5 lois fondamentales adoptées depuis juillet 1983 concernent ainsi les l'assurance maladie, les accidents de travail, les indemnités pour accidents de travail, l'invalidité et la retraite. Mais des aménagements récents ont été introduits pour élargir la couverture sociale pour les handicapés, les anciens combattants et les étudiants qui sont compris dans des catégories particulières. Comparativement à d'autres pays où seule l'assurance maladie existe, l'Algérie a inscrit une évolution notable dans son système de sécurité sociale. Selon M.Djohri « les pouvoirs publics ont pris part aux difficultés inhérentes de la caisse social en créant un fonds spécial financé par la fiscalité à partir de 2010 ». Un impôt spécial prélevé sur des taxes de tabacs et de produits de luxe permet maintenant de maintenir les équilibres financiers de la caisse et d'inscrire également les réformes qui visent à améliorer la gestion et les normes de prestations de la caisse vis-à-vis du tiers payant. La carte Chifa sera étendue à tous : 12 millions de cartes distribués Près de 12 millions de cartes Chifa ont été délivrés aux assurés sociaux depuis 2009. Les responsables de la CNAS promettent encore de la généraliser à tous les cotisants. Le directeur des prestations au niveau de la CNAS Abdelhamid Djohri a révélé dans un point de presse jeudi dernier que la carte Chifa sera généralisée à d'autres secteurs de la santé comme les cliniques d'hémodialyses, cliniques cardiologiques, le transport, les laboratoires d'analyses et centres d'imageries médicales. Après avoir énuméré l'historique de la mise en place de la carte Chifa, le responsable de la CNAS a indiqué que « cette carte a permis de faire l'économie sur les coûts en papier, réduire les délais de remboursement et à rendre plus efficace le rôle des prestations". Lors d'une visite du centre de numérisation de la CNAS sis à Benaknoun à Alger, l'un des responsables de la structure a précisé que « près de 12 millions de cartes Chifa ont été distribuées aux assurés sociaux » indiquant que « la structure de production produit entre 8000 et 10.000 cartes par jour » ce qui est déjà un record et que l'ensemble des assurés sociaux quelque soit le segment d'activité seront concernés par la délivrance de leur carte magnétique. Il existe actuellement entre 400 et 1000 structures de paiement selon Djohri qui évoque que l'ensemble de ces structures ont faites pour alléger le délai de remboursement aux assurés et de prendre en charge d'autres catégories de chômeurs, étudiants et autres catégories professionnelles. Mais pour préserver ces acquis, le même responsable a indiqué qu'il faut aller vers une gestion plus équilibrée des finances par cotisations et qu'il sera plus tard fait appel à une commission spécialisée pour les prévisions en matière de modernisation des structures de la CNA. La sécurité sociale va davantage se moderniser La CNAS a entamé un parcours assez novateur dans son évolution. Le système du tiers payant ne sera pas remis en cause puisque les hauts responsables de la caisse de l'assurance sociale ont indiqué que « la modernisation des structures va se poursuivre avec déjà l'informatisation de l'ensemble du parc ». Au menu de la réforme entreprise, le directeur des prestations à la CNAS souligne qu'à travers ces changements, il y a eu l'installation de cellules d'écoutes dans toutes les agences, l'amélioration de la prise en charge des assurés, l'élargissement de la couverture sociale et la convention signée avec l'ensemble des professionnels de la santé (pharmaciens, médecins, hôpitaux et cliniques privées). Des changements ont été introduits dans la prise en charge médicale et par des spins pour les catégories de malades professionnels et certaines catégories d'invalides qui peuvent obtenir 40% de prestations en plus des 100% que leur assure déjà l'organisme de sécurité sociale.