La moudjahida Zina Harraïgue s'est éteinte hier samedi au domicile familial à Hussein-Dey, apprend-on de source proche de la famille. Cette grande militante est née le 11 avril 1934, elle a vécu son enfance à Sétif. La moudjahida Zina Harraïgue s'est éteinte hier samedi au domicile familial à Hussein-Dey, apprend-on de source proche de la famille. Cette grande militante est née le 11 avril 1934, elle a vécu son enfance à Sétif. Là, comme de nombreux militants nationalistes, elle a connu les massacres du 8 Mai 1945 qui ont été un tournant dans l'histoire du mouvement national et le début d'une radicalisation qui conduira au 1er Novembre 1954. Zina Harraïgue se rend en France après ces évènements, elle s'engage dans la vie syndicale. Elle est déléguée syndicale CFTC dans l'usine où elle travaille. Elle sera ensuite, avec son frère Omar, militante active dans la Fédération de France du FLN. Elle a été arrêtée en mai 1960 mais parvient à s'évader de la prison de la Roquette en février 1961. Elle rejoint le Maroc. Zina Harraïgue ne s'est pas impliquée dans la vie politique après l'indépendance, gardant une distance dédaigneuse à l'égard de la course aux lauriers et au pouvoir. Ce qui explique aussi qu'on ait quelque peu ignoré cette grande moudjahida au parcours exceptionnel. En octobre 2015, le forum d'El Moudjahid, en coordination avec l'association Machaâl Echahid, a rendu hommage à Zina Harraïgue et ce, à la veille de la célébration du 17 octobre 1961. Son époux, Amar Benadouda, également moudjahid dans la Fédération de France a expliqué à cette occasion qu'elle "était porteuse d'armes comme d'autres militantes furent agents de liaison, porteuses de valises et même poseuses de bombes contre des cibles stratégiques. Elle a milité avec de nombreuses de femmes, dont Akila Ouared, Salima Bouaziz, Malika Benchenouf, Guermia Ferria en France, celles qui ont milité au sein de la Fédération de France du FLN ont très vite compris qu'il fallait combattre le colonialisme" avait-il indiqué. Là, comme de nombreux militants nationalistes, elle a connu les massacres du 8 Mai 1945 qui ont été un tournant dans l'histoire du mouvement national et le début d'une radicalisation qui conduira au 1er Novembre 1954. Zina Harraïgue se rend en France après ces évènements, elle s'engage dans la vie syndicale. Elle est déléguée syndicale CFTC dans l'usine où elle travaille. Elle sera ensuite, avec son frère Omar, militante active dans la Fédération de France du FLN. Elle a été arrêtée en mai 1960 mais parvient à s'évader de la prison de la Roquette en février 1961. Elle rejoint le Maroc. Zina Harraïgue ne s'est pas impliquée dans la vie politique après l'indépendance, gardant une distance dédaigneuse à l'égard de la course aux lauriers et au pouvoir. Ce qui explique aussi qu'on ait quelque peu ignoré cette grande moudjahida au parcours exceptionnel. En octobre 2015, le forum d'El Moudjahid, en coordination avec l'association Machaâl Echahid, a rendu hommage à Zina Harraïgue et ce, à la veille de la célébration du 17 octobre 1961. Son époux, Amar Benadouda, également moudjahid dans la Fédération de France a expliqué à cette occasion qu'elle "était porteuse d'armes comme d'autres militantes furent agents de liaison, porteuses de valises et même poseuses de bombes contre des cibles stratégiques. Elle a milité avec de nombreuses de femmes, dont Akila Ouared, Salima Bouaziz, Malika Benchenouf, Guermia Ferria en France, celles qui ont milité au sein de la Fédération de France du FLN ont très vite compris qu'il fallait combattre le colonialisme" avait-il indiqué.