Les pouvoirs publics ont décidé de geler la réalisation de 189 marchés couverts et d'annuler 12 autres à travers le territoire national en raison des restrictions budgétaires dues à la chute des prix du pétrole, ont annoncé des responsables du ministère du Commerce. Les pouvoirs publics ont décidé de geler la réalisation de 189 marchés couverts et d'annuler 12 autres à travers le territoire national en raison des restrictions budgétaires dues à la chute des prix du pétrole, ont annoncé des responsables du ministère du Commerce. Suite à la chute "des prix du pétrole, des mesures de restrictions budgétaires ont été prises par le gouvernement afin de rationaliser les dépenses. Dans ce cadre, des mesures de gel de projets n'ayant pas connu un début d'exécution ont été décidées", soulignentils. Ces 201 gels et annulations, enregistrés par les services du ministère au 30 juin dernier, représentent 69 % des projets de réalisation de 291 marchés couverts au titre du plan quinquennal 2015-2019. Doté d'une enveloppe financière de 10 milliards de dinars en tant que contribution de l'Etat, ce programme public visait à mettre fin aux marchés illicites notamment, à l'amélioration des circuits de distribution des fruits et légumes, à la création d'emplois et à l'insertion des commerçants informels. En août 2012 le ministère de l'Intérieur et des collectivités locales, en collaboration avec celui du Commerce, avaient entamé une large opération de suppression des marchés informels à l'origine d'un manque à gagner fiscal considérable. Avant 2012, le développement du commerce informel s'était accéléré en raison notamment du déficit enregistré dans les structures formelles dont le nombre était de 1.500 marchés. Jusqu'à fin juin 2016, environ 75 % des marchés informels ont été éradiqués, soit un 1.027 marchés sur les 1.368 sites recensés à l'échelle nationale. Durant la seule année 2015, au moins 127 marchés avaient été éradiqués. En outre, sur les 49.600 intervenants dans ces marchés illicites, 21.132 ont été réinsérés dans de nouveaux marchés de proximité autorisés. Par ailleurs, le programme de réalisation de huit marchés de gros de fruits et légumes, confié à l'entreprise publique de réalisation et de gestion des marchés de gros (Magros), connaît un taux "appréciable" d'avancement des travaux, selon la même source. Il est ainsi prévu la réception de deux marchés de gros jusqu'à fin 2016 dans les wilayas de Sétif et de Aïn-Defla. Les six autres marchés seront implantés à Ben-Bieda (Guelma), à Sidi-Abd-El- Moumene (Mascara), à Aïn-Oussara (Djelfa), à Aïn-El-Beïda (Ouargla), à El- Ghrous (Biskra) et à Oued-Athmania (Mila). Ces nouvelles structures sont financées à hauteur de 95 % par des crédits bancaires. Créée en 2011 pour remédier au déficit enregistré en matière d'infrastructures affectées aux marchés de gros, Magros s'attelle à réaliser et à gérer les marchés de gros pour garantir le libre-échange interne des produits agro-alimentaires et restructurer la chaîne de distribution. Son programme vise à rattraper le retard accusé dans la réalisation de ces espaces après plusieurs décennies marquées par l'absence d'investissements dans la réalisation des marchés de gros. Professionnels et responsables déplorent l'état de délabrement qui caractérise plusieurs de ces marchés dont la gestion est confiée aux collectivités locales, en dépit des enveloppes financières consacrées à leur réhabilitation. Le pays compte actuellement 42 marchés de gros occupant une superficie globale avoisinant les 100 hectares, à raison de 2,5 hectares par marché. Suite à la chute "des prix du pétrole, des mesures de restrictions budgétaires ont été prises par le gouvernement afin de rationaliser les dépenses. Dans ce cadre, des mesures de gel de projets n'ayant pas connu un début d'exécution ont été décidées", soulignentils. Ces 201 gels et annulations, enregistrés par les services du ministère au 30 juin dernier, représentent 69 % des projets de réalisation de 291 marchés couverts au titre du plan quinquennal 2015-2019. Doté d'une enveloppe financière de 10 milliards de dinars en tant que contribution de l'Etat, ce programme public visait à mettre fin aux marchés illicites notamment, à l'amélioration des circuits de distribution des fruits et légumes, à la création d'emplois et à l'insertion des commerçants informels. En août 2012 le ministère de l'Intérieur et des collectivités locales, en collaboration avec celui du Commerce, avaient entamé une large opération de suppression des marchés informels à l'origine d'un manque à gagner fiscal considérable. Avant 2012, le développement du commerce informel s'était accéléré en raison notamment du déficit enregistré dans les structures formelles dont le nombre était de 1.500 marchés. Jusqu'à fin juin 2016, environ 75 % des marchés informels ont été éradiqués, soit un 1.027 marchés sur les 1.368 sites recensés à l'échelle nationale. Durant la seule année 2015, au moins 127 marchés avaient été éradiqués. En outre, sur les 49.600 intervenants dans ces marchés illicites, 21.132 ont été réinsérés dans de nouveaux marchés de proximité autorisés. Par ailleurs, le programme de réalisation de huit marchés de gros de fruits et légumes, confié à l'entreprise publique de réalisation et de gestion des marchés de gros (Magros), connaît un taux "appréciable" d'avancement des travaux, selon la même source. Il est ainsi prévu la réception de deux marchés de gros jusqu'à fin 2016 dans les wilayas de Sétif et de Aïn-Defla. Les six autres marchés seront implantés à Ben-Bieda (Guelma), à Sidi-Abd-El- Moumene (Mascara), à Aïn-Oussara (Djelfa), à Aïn-El-Beïda (Ouargla), à El- Ghrous (Biskra) et à Oued-Athmania (Mila). Ces nouvelles structures sont financées à hauteur de 95 % par des crédits bancaires. Créée en 2011 pour remédier au déficit enregistré en matière d'infrastructures affectées aux marchés de gros, Magros s'attelle à réaliser et à gérer les marchés de gros pour garantir le libre-échange interne des produits agro-alimentaires et restructurer la chaîne de distribution. Son programme vise à rattraper le retard accusé dans la réalisation de ces espaces après plusieurs décennies marquées par l'absence d'investissements dans la réalisation des marchés de gros. Professionnels et responsables déplorent l'état de délabrement qui caractérise plusieurs de ces marchés dont la gestion est confiée aux collectivités locales, en dépit des enveloppes financières consacrées à leur réhabilitation. Le pays compte actuellement 42 marchés de gros occupant une superficie globale avoisinant les 100 hectares, à raison de 2,5 hectares par marché.