La mort hier, de Fidel Castro à l'âge de 90 ans marque incontestablement la fin d'une époque. C'est que l'homme a imprimé son empreinte au siècle en contribuant à l'écriture de son récit tourmenté. Dans la stature internationale du "leader maximo", il y a une dimension algérienne. La mort hier, de Fidel Castro à l'âge de 90 ans marque incontestablement la fin d'une époque. C'est que l'homme a imprimé son empreinte au siècle en contribuant à l'écriture de son récit tourmenté. Dans la stature internationale du "leader maximo", il y a une dimension algérienne. En effet, l'homme a toujours entretenu une relation de profonde amitié avec notre pays. Une relation peu banale, voire même passionnelle, qui remonte à l'époque de la Révolution, sans jamais se démentir au cours des années. Abdelmalek Sellal, en se rendant dernièrement à la Havane a eu l'insigne honneur de rencontrer dans sa modeste maison le grand Fidel, arborant fièrement un survêtement aux couleurs de l'équipe nationale algérienne de football. La relation entre l'Algérie et Cuba, qui prend sa source à l'époque de notre révolution, est nourrie à la fois de soutien politique, de solidarité et d'anti-impérialisme. Et ce n'est certainement pas un hasard qu'àl'indépendance de l'Algérie, Fidel Castro fût un des premiers chefs d'Etat à venir à Alger, porteur d'un message d'amitié du peuple cubain. Les images d'époque, en noir et blanc, le montrent dans son imposante silhouette, vêtu de son légendaire treillis aux côtés du président Ahmed Ben Bella, au milieu d'une foule juvénile admirative, imbue des idéaux d'indépendance et de tiersmondisme. Au-delà des hommes restent les principes, et c'est ainsi qu'on le verra aussi visiter l'Algérie à l'époque du président Houari Boumediene, un autre grand du siècle. Les cigares que le président Houari fumait ostensiblement et qui rehaussaient son charisme et son orgueil, lui venaient tout droit du pays du Che. Mais la relation entre l'Algérie et Cuba ne se limite pas à sa dimension politique et diplomatique. Elle aura été particulièrement fructueuse dans le domaine de la santé. On se souvient de ces équipes médicales cubaines affectées dans les zones rurales, les Hauts-Plateaux, le Sud pour prodiguer des soins aux populations locales, boudées par des jeunes médecins algériens, préférant les grandes villes. De nombreux citoyens algériens ont retrouvé l'usage de leur vue, grâce aux prouesses des médecins cubains qui étaient à la pointe de la chirurgie ophtalmique. Dans le domaine sportif également, cette coopération s'est traduite par l'envoi à Cuba d'équipes algériennes (athlétisme, boxe, basket, natation) pour des stages de préparation sous la férule de techniciens cubains. C'est dire que la mort de Fidel Castro pour l'Algérien n'est pas celle de n'importe quel homme, mais celle d'un ami resté fidèle, jusqu'au bout de sa vie. C'est la raison pour laquelle l'Algérie lui doit un hommage particulier. Et pourquoi ne pas voir graver son nom au fronton d'une institution officielle. Adios Fidel ! Cuba décrète neuf jours de deuil national Les autorités cubaines ont décrété samedi neuf jours de deuil national quelques heures après le décès du père de la Révolution cubaine Fidel Castro à l'âge de 90 ans. Le conseil d'Etat a décrété dans un bref communiqué "neuf jours de deuil national", depuis hier jusqu'au dimanche 4 décembre. Seront notamment interrompus "toutes les activités et spectacles publics", précise l'organe suprême de l'exécutif cubain. L'icône de la révolution cubaine et défenseur de la justice sociale, Fidel Castro, est décédé vendredi à l'âge de 90 ans à La Havane, marquant la fin d'une ère pour son peuple à qui il laisse comme ultime message: respecter les "idéaux de la révolution". Après des années de lutte contre des soucis de santé, l'ex-président Fidel Castro, "est décédé à 22h29 (heure locale)", a annoncé son frère Raul, précisant : "Conformément à la volonté exprimée par le camarade Fidel, sa dépouille sera incinérée dans les premières heures de la journée de samedi, le 26 novembre". Depuis 2000, Fidel Castro souffrait de graves problèmes intestinaux, à cause desquels il s'est retiré de la vie politique en 2006 au profit de son frère cadet Raul, mais conservant néanmoins un poids moral qu'il exerçait notamment à travers ses dizaines de "réflexions", qu'il publiait régulièrement dans la presse officielle. En effet, l'homme a toujours entretenu une relation de profonde amitié avec notre pays. Une relation peu banale, voire même passionnelle, qui remonte à l'époque de la Révolution, sans jamais se démentir au cours des années. Abdelmalek Sellal, en se rendant dernièrement à la Havane a eu l'insigne honneur de rencontrer dans sa modeste maison le grand Fidel, arborant fièrement un survêtement aux couleurs de l'équipe nationale algérienne de football. La relation entre l'Algérie et Cuba, qui prend sa source à l'époque de notre révolution, est nourrie à la fois de soutien politique, de solidarité et d'anti-impérialisme. Et ce n'est certainement pas un hasard qu'àl'indépendance de l'Algérie, Fidel Castro fût un des premiers chefs d'Etat à venir à Alger, porteur d'un message d'amitié du peuple cubain. Les images d'époque, en noir et blanc, le montrent dans son imposante silhouette, vêtu de son légendaire treillis aux côtés du président Ahmed Ben Bella, au milieu d'une foule juvénile admirative, imbue des idéaux d'indépendance et de tiersmondisme. Au-delà des hommes restent les principes, et c'est ainsi qu'on le verra aussi visiter l'Algérie à l'époque du président Houari Boumediene, un autre grand du siècle. Les cigares que le président Houari fumait ostensiblement et qui rehaussaient son charisme et son orgueil, lui venaient tout droit du pays du Che. Mais la relation entre l'Algérie et Cuba ne se limite pas à sa dimension politique et diplomatique. Elle aura été particulièrement fructueuse dans le domaine de la santé. On se souvient de ces équipes médicales cubaines affectées dans les zones rurales, les Hauts-Plateaux, le Sud pour prodiguer des soins aux populations locales, boudées par des jeunes médecins algériens, préférant les grandes villes. De nombreux citoyens algériens ont retrouvé l'usage de leur vue, grâce aux prouesses des médecins cubains qui étaient à la pointe de la chirurgie ophtalmique. Dans le domaine sportif également, cette coopération s'est traduite par l'envoi à Cuba d'équipes algériennes (athlétisme, boxe, basket, natation) pour des stages de préparation sous la férule de techniciens cubains. C'est dire que la mort de Fidel Castro pour l'Algérien n'est pas celle de n'importe quel homme, mais celle d'un ami resté fidèle, jusqu'au bout de sa vie. C'est la raison pour laquelle l'Algérie lui doit un hommage particulier. Et pourquoi ne pas voir graver son nom au fronton d'une institution officielle. Adios Fidel ! Cuba décrète neuf jours de deuil national Les autorités cubaines ont décrété samedi neuf jours de deuil national quelques heures après le décès du père de la Révolution cubaine Fidel Castro à l'âge de 90 ans. Le conseil d'Etat a décrété dans un bref communiqué "neuf jours de deuil national", depuis hier jusqu'au dimanche 4 décembre. Seront notamment interrompus "toutes les activités et spectacles publics", précise l'organe suprême de l'exécutif cubain. L'icône de la révolution cubaine et défenseur de la justice sociale, Fidel Castro, est décédé vendredi à l'âge de 90 ans à La Havane, marquant la fin d'une ère pour son peuple à qui il laisse comme ultime message: respecter les "idéaux de la révolution". Après des années de lutte contre des soucis de santé, l'ex-président Fidel Castro, "est décédé à 22h29 (heure locale)", a annoncé son frère Raul, précisant : "Conformément à la volonté exprimée par le camarade Fidel, sa dépouille sera incinérée dans les premières heures de la journée de samedi, le 26 novembre". Depuis 2000, Fidel Castro souffrait de graves problèmes intestinaux, à cause desquels il s'est retiré de la vie politique en 2006 au profit de son frère cadet Raul, mais conservant néanmoins un poids moral qu'il exerçait notamment à travers ses dizaines de "réflexions", qu'il publiait régulièrement dans la presse officielle.