Le torchon est-il en train de brûler entre le MSP et le FLN ? Il y a tout lieu de le penser car en recevant en audience deux cadres du MSP, le secrétaire général du FLN, Djamal Ould Abbès, a fort incommodé et froissé le mouvement islamiste. Un désappointement qui a été amplifié par les propos du chef de file du FLN. Le torchon est-il en train de brûler entre le MSP et le FLN ? Il y a tout lieu de le penser car en recevant en audience deux cadres du MSP, le secrétaire général du FLN, Djamal Ould Abbès, a fort incommodé et froissé le mouvement islamiste. Un désappointement qui a été amplifié par les propos du chef de file du FLN. ''Il y a un projet de rencontre avec des dirigeants du MSP'' a en effet indiqué Ould Abbès avant-hier dimanche à la suite de l'audience qu'il a accordée à l'ancien président du MSP, Bouguerra Soltani, et l'ancien président du conseil consultatif de ce mouvement, Abderrahmane Saidi. Ces propos ont suscité la ''surprise et l'étonnement'' du MSP qui l'a d'ailleurs vivement exprimé. Dans un communiqué signé par le secrétaire national chargé de l'information et la communication, Abdallah Benadjaimia, et rendu public hier sur son site internet, le MSP ''dément'' tout projet de rencontre ou de rendez-vous entre les deux partis. De ce fait, le bureau national du MSP considère que ''ces pratiques dans les relations entre les partis sont rejetées''. Le mouvement estime aussi que ces tentatives ''de déstabilisation'' sont réfutées et rappelle la résolution de la dernière session du conseil consultatif sur cette question. Une réaction somme toute logique du MSP qui y voit là une tentative d'ingérence dans ses affaires internes. Djamal Ould Abbès a-t-il commis un impair en recevant au siège de son parti les deux dirigeants du MSP sans avoir pris au préalable langue avec la direction de ce mouvement ? Ou, en revanche, a-t-il prémédité son acte pour déstabiliser ce parti de l'opposition ? Selon le communiqué du FLN cette rencontre entre Ould Abbès et ses deux hôtes a duré une heure et demie et les discussions ont porté sur les défis politiques, économiques et sociales du pays et les deux parties ont échangé des points de vue sur de nombreuses questions de l'heure. En tout cas cette attitude du secretaire général du FLN risque de provoquer des tensions dans les relations entre les deux partis politiques. Cela dit, le MSP a désavoué l'attitude de Bouguerra Soltani et d'Abderrahmane Saidi en indiquant dans le communiqué n'avoir ''mandaté'' personne pour rencontrer le FLN. Mais Bouguerra Soltani n'en a certainement cure et ce n'est certainement pas cette réaction de son parti qui va mettre fin à son attitude qui frise souvent la défiance à l'égard de la direction politique du MSP. Car l'ancien président du mouvement n'en est pas à sa première action déplaisante pour le MSP. Rappelons qu'il s'est déjà distingué lors des consultations sur le projet de révision constitutionnelle. En effet, et alors que la direction du MSP sous la houlette de son président a boycotté ces consultations Bouguerra Soltani, accompagné pour la circonstance d'Abderahmane Saidi, a, lui, répondu favorablement à l'invitation du directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. Une attitude qui a provoqué des remous au sein du MSP. Bouguerra Soltani, qui n'a jamais fait mystère de son souhait que le parti rejoigne de nouveau le gouvernement et abandonne sa ligne politique d'opposition, n'a cessé de défendre son attitude en soutenant à chaque fois qu'elle s'inscrit en droite ligne des principes qui guident le mouvement. ''Il y a un projet de rencontre avec des dirigeants du MSP'' a en effet indiqué Ould Abbès avant-hier dimanche à la suite de l'audience qu'il a accordée à l'ancien président du MSP, Bouguerra Soltani, et l'ancien président du conseil consultatif de ce mouvement, Abderrahmane Saidi. Ces propos ont suscité la ''surprise et l'étonnement'' du MSP qui l'a d'ailleurs vivement exprimé. Dans un communiqué signé par le secrétaire national chargé de l'information et la communication, Abdallah Benadjaimia, et rendu public hier sur son site internet, le MSP ''dément'' tout projet de rencontre ou de rendez-vous entre les deux partis. De ce fait, le bureau national du MSP considère que ''ces pratiques dans les relations entre les partis sont rejetées''. Le mouvement estime aussi que ces tentatives ''de déstabilisation'' sont réfutées et rappelle la résolution de la dernière session du conseil consultatif sur cette question. Une réaction somme toute logique du MSP qui y voit là une tentative d'ingérence dans ses affaires internes. Djamal Ould Abbès a-t-il commis un impair en recevant au siège de son parti les deux dirigeants du MSP sans avoir pris au préalable langue avec la direction de ce mouvement ? Ou, en revanche, a-t-il prémédité son acte pour déstabiliser ce parti de l'opposition ? Selon le communiqué du FLN cette rencontre entre Ould Abbès et ses deux hôtes a duré une heure et demie et les discussions ont porté sur les défis politiques, économiques et sociales du pays et les deux parties ont échangé des points de vue sur de nombreuses questions de l'heure. En tout cas cette attitude du secretaire général du FLN risque de provoquer des tensions dans les relations entre les deux partis politiques. Cela dit, le MSP a désavoué l'attitude de Bouguerra Soltani et d'Abderrahmane Saidi en indiquant dans le communiqué n'avoir ''mandaté'' personne pour rencontrer le FLN. Mais Bouguerra Soltani n'en a certainement cure et ce n'est certainement pas cette réaction de son parti qui va mettre fin à son attitude qui frise souvent la défiance à l'égard de la direction politique du MSP. Car l'ancien président du mouvement n'en est pas à sa première action déplaisante pour le MSP. Rappelons qu'il s'est déjà distingué lors des consultations sur le projet de révision constitutionnelle. En effet, et alors que la direction du MSP sous la houlette de son président a boycotté ces consultations Bouguerra Soltani, accompagné pour la circonstance d'Abderahmane Saidi, a, lui, répondu favorablement à l'invitation du directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. Une attitude qui a provoqué des remous au sein du MSP. Bouguerra Soltani, qui n'a jamais fait mystère de son souhait que le parti rejoigne de nouveau le gouvernement et abandonne sa ligne politique d'opposition, n'a cessé de défendre son attitude en soutenant à chaque fois qu'elle s'inscrit en droite ligne des principes qui guident le mouvement.