Est-il possible d'assurer une gestion "rationnelle" de la dépense publique sans, pour cela, appliquer des mesures pouvant affecter les couches sociales les plus défavorisées ? Est-il possible d'assurer une gestion "rationnelle" de la dépense publique sans, pour cela, appliquer des mesures pouvant affecter les couches sociales les plus défavorisées ? Prenant part, hier, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le vice-président du Conseil économique et social (Cnes) considère que l'équation "n'est pas simple en soi et que, nécessairement, il y aura un prix à payer". Pour lui, la difficulté est de parvenir à trouver le chemin qui puisse éviter un impact social "trop élevé", autrement dit "l'austérité", tout en maintenant les équilibres macro-financiers du pays sur une perspective triennale, "une équation, dit-il, qui reste à résoudre", d'autant, relève-t-il, que "l'environnement économique n'est pas tout à fait favorable". Parmi les mesures que M. Mékidèche met en avant figure celle d'une diminution du train de vie de l'Etat, pour maintenir, explique-t-il, "un déficit budgétaire basé sur une fiscalité pétrolière prenant en compte un prix du baril de pétrole fixé à 50 dollars". En attendant l'examen des grands dossiers, il constate qu'en matière de soutien des prix de certains produits essentiels, "il n'y a pas eu de grands changements" si ce n'est, rappelle-t-il, "pour ce qui concerne le modèle de consommation énergétique". Pour ce qui a trait au soutien des couches de la population les plus vulnérables, le vice-président du Cnes considère qu'il reste à mieux cibler celui-ci afin, poursuit- il, que n'en bénéficient "que ceux qui ont en réellement besoin". Mais constate-t-il, "du fait de la désorganisation du marché, des agents économiques ont renchéri indûment les prix de certains produits de base qui n'étaient pas concernés par l'augmentation de la TVA", des "dérives" qu'il impute à une "sous-information" relative aux dispositions de la loi des finances. Prenant part, hier, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le vice-président du Conseil économique et social (Cnes) considère que l'équation "n'est pas simple en soi et que, nécessairement, il y aura un prix à payer". Pour lui, la difficulté est de parvenir à trouver le chemin qui puisse éviter un impact social "trop élevé", autrement dit "l'austérité", tout en maintenant les équilibres macro-financiers du pays sur une perspective triennale, "une équation, dit-il, qui reste à résoudre", d'autant, relève-t-il, que "l'environnement économique n'est pas tout à fait favorable". Parmi les mesures que M. Mékidèche met en avant figure celle d'une diminution du train de vie de l'Etat, pour maintenir, explique-t-il, "un déficit budgétaire basé sur une fiscalité pétrolière prenant en compte un prix du baril de pétrole fixé à 50 dollars". En attendant l'examen des grands dossiers, il constate qu'en matière de soutien des prix de certains produits essentiels, "il n'y a pas eu de grands changements" si ce n'est, rappelle-t-il, "pour ce qui concerne le modèle de consommation énergétique". Pour ce qui a trait au soutien des couches de la population les plus vulnérables, le vice-président du Cnes considère qu'il reste à mieux cibler celui-ci afin, poursuit- il, que n'en bénéficient "que ceux qui ont en réellement besoin". Mais constate-t-il, "du fait de la désorganisation du marché, des agents économiques ont renchéri indûment les prix de certains produits de base qui n'étaient pas concernés par l'augmentation de la TVA", des "dérives" qu'il impute à une "sous-information" relative aux dispositions de la loi des finances.