À quelques heures du match décisif face à la Tunisie, on s'interroge sur la façon dont va jouer la sélection algérienne. Reconduire le même système en remplaçant les blessés et les joueurs défaillants ou changer pour renforcer le milieu ? À quelques heures du match décisif face à la Tunisie, on s'interroge sur la façon dont va jouer la sélection algérienne. Reconduire le même système en remplaçant les blessés et les joueurs défaillants ou changer pour renforcer le milieu ? L'une des seules certitudes pour le moment c'est qu'il faudra remplacer Hillal Soudani sur le flanc gauche de l'attaque et si on s'achemine de nouveau vers un 4-2-3-1 comme face au Zimbabwe, c'est Rachid Ghezzal entré à sa place qui semble le plus à même d'être titularisé dans l'esprit de Leekens. Pourtant malgré sa grande activité on peut toujours se demander si Yacine Brahimi n'est pas plus efficace sur le côté, d'autant que lorsqu'il joue derrière l'attaquant il a toujours du mal à trouver la dernière passe, tout en prenant la place d'un joueur plus concerné par le repli défensif. Contre le Zimbabwe on avait évoqué l'indigence de notre milieu de terrain avec un bloc-équipe très étiré où le quatuor offensif avait du mal à être servi par le duo Guedioura - Bentaleb acculé devant la défense, subissant les assauts incessants des Warriors en surnombre. Passer à 3 au milieu Face à une équipe tunisienne qui évolue avec 4 joueurs au milieu dans un 4-1-3-2, il semble suicidaire de reconduire la même tactique avec un Ferjani Sassi collé aux basques de Brahimi et le trio Khazri (ou Azouni), Sliti et Lahmar face aux deux milieux algériens. L'autre option donc serait de renforcer l'entre-jeu en mettant trois milieux travailleurs comme face à la Mauritanie en match amical à Blida. L'absence de Taider réduit les possibilités mais il est possible d'imaginer un trio avec Guedioura pour ratisser devant la défense et s'occuper du remuant Naïm Sliti et Abeid pour accompagner Bentaleb un peu plus haut. Un tel schéma permet de libérer un peu Bentaleb des tâches strictement défensives et le laisser exprimer un peu plus son instinct offensif. Bougherra : "Il nous faut un esprit d'équipe et de solidarité" L'ancien capitaine des Verts, Madjid Bougherra, qui fait, rappelle-t-on, partie du staff technique de l'EN, insiste beaucoup sur la solidarité entre les joueurs sur le terrain pour vaincre les Tunisiens à Franceville. "Depuis l'échec face au Cameroun à domicile [éliminatoires Mondial 2018 (1-1), NDLR], il y a certainement de la fébrilité et un manque de confiance. Il nous faut un esprit d'équipe et de solidarité. Si tout le monde défend et attaque en même temps, si nous restons en bloc, nous ferons la différence. Notre problème, c'est peutêtre le replacement défensif dans la transition offensive-défensive. Il faut combler cet espace entre la défense et le milieu", a indiqué Bougherra dans un entretien accordé à RFI. "Le match contre la Tunisie sera très tactique" L'ancien patron de la base arrière du onze algérien s'attend à une grosse bataille tactique dans ce très attendu derby maghrébin face aux voisins tunisiens et accorde des circonstances atténuantes à Mahrez et Brahimi qui ne défendent pas assez. "Nous dépensons beaucoup d'énergie offensivement, nous pouvons marquer à tout moment. Avec les conditions climatiques, on ne peut pas demander aux attaquants de faire des allers-retours pendant 90 minutes. Il faut combler les brèches dans ces phases de jeu et on y travaille. Mais je crois que tout le monde en est conscient, surtout avant ce match qui s'annonce très tactique face à la Tunisie", a-t-il expliqué. "Bensebaini doit être simple et efficace" Questionné sur le nouveau défenseur central de l'EN, Ramy Bensebaini, Bougherra ne tarit pas d'éloges sur l'ancien académicien du Paradou AC qu'il conseille de jouer simple. "Il y a longtemps que l'on se parle. On le faisait bien avant qu'il soit en équipe nationale. Je lui ai toujours dit qu'il était l'avenir des Fennecs et qu'il ne fallait pas qu'il se prenne la tête. Comme tous les défenseurs, des erreurs, il en fera. Je lui ai dit que pour les premiers matches, il fallait qu'il joue simple, en étant très concentré dans les passes et dans les duels. C'est quelqu'un qui a une nonchalance naturelle, c'est son jeu. Mais il ne doit pas prendre de risques. Je lui ai dit que match après match, il prendrait de l'assurance et deviendrait vite un joueur confirmé. À ce moment-là, il jouera son jeu naturel. Pour l'instant, il doit être simple et efficace", a-t-il précisé, tout en se montrant content de trouver enfin la paire idéale au niveau de l'axe central, soit le duo Mandi-Bensebaini. "Il y a longtemps que l'on cherche une paire centrale" Ce sont "deux jeunes talents. Ils ont bien travaillé ensemble pour leur premier match. Il y a longtemps que l'on cherche une paire centrale. Ils sont concentrés, sérieux et disciplinés et c'est une chose importante. Je sais qu'en Coupe d'Afrique il faut une certaine expérience, mais avec de l'envie et du coeur, c'est possible. C'est très bon pour l'avenir", se réjouit Bouggy, satisfait aussi de l'état d'esprit des joueurs de l'EN. "Pour le moment, l'état d'esprit est irréprochable. Il n'y a pas eu de conflit. En ce qui concerne le technico-tactique, c'est quelque chose qui me dépasse aujourd'hui. Il y a un coach pour faire ce travail. Je suis là pour épauler les joueurs en cas de besoin. Il y a un travail mental à faire pour être encore meilleur car nous avons des joueurs de qualité, c'est indéniable", a-t-il conclu. Entraînement sans Soudani et Slimani, M'bolhi écourte la séance La sélection nationale de football a effectué avant-hier en fin d'après-midi une séance d'entraînement au stade de Moanda. Cette séance, ouverte pendant ses 15 premières minutes aux médias, s'est déroulée en l'absence de l'attaquant Hilal Soudani, blessé à la cuisse et forfait pour le rendez-vous face aux Aigles de Carthage . Le joueur du Dinamo Zagreb (Div.1 croate) sera fixé sur sa disponibilité pour le reste du tournoi au terme du résultat de l'imagerie à résonance magnétique (IRM) qu'il doit passer mercredi. De son côté, l'actuel meilleur buteur de la sélection Islam Slimani, qui souffre des adducteurs, s'est entraîné à l'écart du groupe où il a effectué un travail spécifique sous la houlette du préparateur physique avant de quitter le stade. Le gardien de but Rais M'bolhi, auteur d'un match époustouflant face au Zimbabwe (2-2) n'a pu aller au bout de cette séance par précaution, en raison d'une légère blessure au genou qui ne remet par en cause sa présence face à la Tunisie. Au cours de ce galop, le sélectionneur national n'a pas dévoilé ses cartes en vue du deuxième match. Les joueurs présents ont été scindés en deux pour être soumis à un travail devant les buts. Selon une source proche des Verts, trois changements sont annoncés par rapport au onze aligné lors de l'entrée en lice de l'Algérie face au Zimbabwe. Le latéral droit Rabie Meftah à la place de Mokhtar Belkhiter, le milieu défensif Mehdi Abeid en remplacement de Adlene Guedioura et l'attaquant Rachid Ghezzal pour suppléer Hilal Soudani. La dernière séance d'entraînement prévue mercredi à 17h au stade de Moanda sera une occasion pour Leekens de mettre en place son dispositif tactique qu'il compte adopter face à la Tunisie. Au terme de la première journée, le Sénégal occupe seul la tête du groupe avec 3 points suivi de l'Algérie et le Zimbabwe avec 1 point chacun. La Tunisie ferme la marche avec 0 point. L'une des seules certitudes pour le moment c'est qu'il faudra remplacer Hillal Soudani sur le flanc gauche de l'attaque et si on s'achemine de nouveau vers un 4-2-3-1 comme face au Zimbabwe, c'est Rachid Ghezzal entré à sa place qui semble le plus à même d'être titularisé dans l'esprit de Leekens. Pourtant malgré sa grande activité on peut toujours se demander si Yacine Brahimi n'est pas plus efficace sur le côté, d'autant que lorsqu'il joue derrière l'attaquant il a toujours du mal à trouver la dernière passe, tout en prenant la place d'un joueur plus concerné par le repli défensif. Contre le Zimbabwe on avait évoqué l'indigence de notre milieu de terrain avec un bloc-équipe très étiré où le quatuor offensif avait du mal à être servi par le duo Guedioura - Bentaleb acculé devant la défense, subissant les assauts incessants des Warriors en surnombre. Passer à 3 au milieu Face à une équipe tunisienne qui évolue avec 4 joueurs au milieu dans un 4-1-3-2, il semble suicidaire de reconduire la même tactique avec un Ferjani Sassi collé aux basques de Brahimi et le trio Khazri (ou Azouni), Sliti et Lahmar face aux deux milieux algériens. L'autre option donc serait de renforcer l'entre-jeu en mettant trois milieux travailleurs comme face à la Mauritanie en match amical à Blida. L'absence de Taider réduit les possibilités mais il est possible d'imaginer un trio avec Guedioura pour ratisser devant la défense et s'occuper du remuant Naïm Sliti et Abeid pour accompagner Bentaleb un peu plus haut. Un tel schéma permet de libérer un peu Bentaleb des tâches strictement défensives et le laisser exprimer un peu plus son instinct offensif. Bougherra : "Il nous faut un esprit d'équipe et de solidarité" L'ancien capitaine des Verts, Madjid Bougherra, qui fait, rappelle-t-on, partie du staff technique de l'EN, insiste beaucoup sur la solidarité entre les joueurs sur le terrain pour vaincre les Tunisiens à Franceville. "Depuis l'échec face au Cameroun à domicile [éliminatoires Mondial 2018 (1-1), NDLR], il y a certainement de la fébrilité et un manque de confiance. Il nous faut un esprit d'équipe et de solidarité. Si tout le monde défend et attaque en même temps, si nous restons en bloc, nous ferons la différence. Notre problème, c'est peutêtre le replacement défensif dans la transition offensive-défensive. Il faut combler cet espace entre la défense et le milieu", a indiqué Bougherra dans un entretien accordé à RFI. "Le match contre la Tunisie sera très tactique" L'ancien patron de la base arrière du onze algérien s'attend à une grosse bataille tactique dans ce très attendu derby maghrébin face aux voisins tunisiens et accorde des circonstances atténuantes à Mahrez et Brahimi qui ne défendent pas assez. "Nous dépensons beaucoup d'énergie offensivement, nous pouvons marquer à tout moment. Avec les conditions climatiques, on ne peut pas demander aux attaquants de faire des allers-retours pendant 90 minutes. Il faut combler les brèches dans ces phases de jeu et on y travaille. Mais je crois que tout le monde en est conscient, surtout avant ce match qui s'annonce très tactique face à la Tunisie", a-t-il expliqué. "Bensebaini doit être simple et efficace" Questionné sur le nouveau défenseur central de l'EN, Ramy Bensebaini, Bougherra ne tarit pas d'éloges sur l'ancien académicien du Paradou AC qu'il conseille de jouer simple. "Il y a longtemps que l'on se parle. On le faisait bien avant qu'il soit en équipe nationale. Je lui ai toujours dit qu'il était l'avenir des Fennecs et qu'il ne fallait pas qu'il se prenne la tête. Comme tous les défenseurs, des erreurs, il en fera. Je lui ai dit que pour les premiers matches, il fallait qu'il joue simple, en étant très concentré dans les passes et dans les duels. C'est quelqu'un qui a une nonchalance naturelle, c'est son jeu. Mais il ne doit pas prendre de risques. Je lui ai dit que match après match, il prendrait de l'assurance et deviendrait vite un joueur confirmé. À ce moment-là, il jouera son jeu naturel. Pour l'instant, il doit être simple et efficace", a-t-il précisé, tout en se montrant content de trouver enfin la paire idéale au niveau de l'axe central, soit le duo Mandi-Bensebaini. "Il y a longtemps que l'on cherche une paire centrale" Ce sont "deux jeunes talents. Ils ont bien travaillé ensemble pour leur premier match. Il y a longtemps que l'on cherche une paire centrale. Ils sont concentrés, sérieux et disciplinés et c'est une chose importante. Je sais qu'en Coupe d'Afrique il faut une certaine expérience, mais avec de l'envie et du coeur, c'est possible. C'est très bon pour l'avenir", se réjouit Bouggy, satisfait aussi de l'état d'esprit des joueurs de l'EN. "Pour le moment, l'état d'esprit est irréprochable. Il n'y a pas eu de conflit. En ce qui concerne le technico-tactique, c'est quelque chose qui me dépasse aujourd'hui. Il y a un coach pour faire ce travail. Je suis là pour épauler les joueurs en cas de besoin. Il y a un travail mental à faire pour être encore meilleur car nous avons des joueurs de qualité, c'est indéniable", a-t-il conclu. Entraînement sans Soudani et Slimani, M'bolhi écourte la séance La sélection nationale de football a effectué avant-hier en fin d'après-midi une séance d'entraînement au stade de Moanda. Cette séance, ouverte pendant ses 15 premières minutes aux médias, s'est déroulée en l'absence de l'attaquant Hilal Soudani, blessé à la cuisse et forfait pour le rendez-vous face aux Aigles de Carthage . Le joueur du Dinamo Zagreb (Div.1 croate) sera fixé sur sa disponibilité pour le reste du tournoi au terme du résultat de l'imagerie à résonance magnétique (IRM) qu'il doit passer mercredi. De son côté, l'actuel meilleur buteur de la sélection Islam Slimani, qui souffre des adducteurs, s'est entraîné à l'écart du groupe où il a effectué un travail spécifique sous la houlette du préparateur physique avant de quitter le stade. Le gardien de but Rais M'bolhi, auteur d'un match époustouflant face au Zimbabwe (2-2) n'a pu aller au bout de cette séance par précaution, en raison d'une légère blessure au genou qui ne remet par en cause sa présence face à la Tunisie. Au cours de ce galop, le sélectionneur national n'a pas dévoilé ses cartes en vue du deuxième match. Les joueurs présents ont été scindés en deux pour être soumis à un travail devant les buts. Selon une source proche des Verts, trois changements sont annoncés par rapport au onze aligné lors de l'entrée en lice de l'Algérie face au Zimbabwe. Le latéral droit Rabie Meftah à la place de Mokhtar Belkhiter, le milieu défensif Mehdi Abeid en remplacement de Adlene Guedioura et l'attaquant Rachid Ghezzal pour suppléer Hilal Soudani. La dernière séance d'entraînement prévue mercredi à 17h au stade de Moanda sera une occasion pour Leekens de mettre en place son dispositif tactique qu'il compte adopter face à la Tunisie. Au terme de la première journée, le Sénégal occupe seul la tête du groupe avec 3 points suivi de l'Algérie et le Zimbabwe avec 1 point chacun. La Tunisie ferme la marche avec 0 point.