Quelque 260.000 cas de violence ont été constatés, entre 2000 et 2014, en milieu scolaire, soit entre élèves eux mêmes, entre élèves et enseignants ou bien entre ces derniers. Quelque 260.000 cas de violence ont été constatés, entre 2000 et 2014, en milieu scolaire, soit entre élèves eux mêmes, entre élèves et enseignants ou bien entre ces derniers. Intervenant hier à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale, Nedjadi Messeguem signale qu'il s'agit là d'une situation reflétant les maux sociaux auxquels continue d'être confrontée la société algérienne. Messeguem explique que l'école est devenue, bien malgré elle, le milieu où s'expriment, de manière physique ou verbale, les problèmes familiaux liés à des divorces ou bien à des brutalités conjugales, un phénomène qu'il qualifie de "malaise récurrent". Il rappelle qu'une étude réalisée dans 400 lycées regroupant environ 40.000 élèves, révèle que 63 % parmi ces derniers ont dit préférer rester chez eux qu'à devoir étudier dans un environnement hostile. Pour combattre la violence dans les écoles et dans leur environnement immédiat, le représentant du ministère de l'Education rappelle qu'un accord a été conclu avec la Direction générale de la Sûreté nationale, aux termes duquel un policier "de référence" sera affecté auprès de chaque établissement scolaire à risques. Création des cellules d'écoute Pour lutter contre ce problème, ajoute-t-il, nous avons créé des cellules d'écoute animées par des inspecteurs spécialisés en médiation. Auparavant, rappelle-t-il, "lorsqu'il y avait la survenue d'un conflit entre élèves, nous déférions les protagonistes devant un conseil de discipline. Depuis, nous avons changé de procédure, préférant entamer une médiation pour le solutionner". Pour prendre sérieusement en charge cette question, indique M. Messeguem, "nous allons continuer sur cette voie afin de développer au sein des élèves, des valeurs de tolérance, de paix et du vivre ensemble". Une stratégie de lutte "bientôt dévoilée" Une stratégie de lutte contre la violence en milieu scolaire sera "bientôt dévoilée" par le ministère de l'Education nationale, a indiqué également Nedjadi "Un observatoire dépendant du ministère de l'Education est en train d'avancer pour préparer la stratégie de lutte contre la violence en milieu scolaire qui sera dévoilée bientôt par le ministère", a déclaré le responsable. Par ailleurs, il a annoncé le lancement "la semaine prochaine, à Biskra, par la ministre, Nouria Benghebrit, de la stratégie de la remédiation scolaire", mettant en avant la nécéssité de "régler les problème d'apprentissage des élèves et des enfants en difficultés". Messegem a annoncé également la tenue prochainement d'un séminaire national sur l'évaluation pédagogique afin de mettre un nouveau dispositif qui, d'une part, prendrait en charge les difficultés des élèves et, d'autre part, ne sanctionne pas les élèves à travers le système de la notation. "Une étude élaborée par le ministère et des universitaires a révélé, à travers des langages fondamentaux (arabe, maths, langues étrangères), que beaucoup d'enfants ont des difficultés d'apprentissage", a-t-il souligné, estimant que "ces difficultés ont généré de la déperdition". M. Messeguem a estimé, à propos de l'évaluation pédagogique de l'élève, que "la note chiffrée est souvent injuste". Pour y remédier, un dispositif "sera soumis à concertation au mois de mars, et un séminaire national sera tenu pour mettre en place un nouveau dispositif qui prendrait en charge non pas le système de la notation que tout le monde remet en cause, mais un système ou l'évaluation qui va révéler les difficultés des élèves pour les prendre en charge", a-t-il expliqué. Intervenant hier à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale, Nedjadi Messeguem signale qu'il s'agit là d'une situation reflétant les maux sociaux auxquels continue d'être confrontée la société algérienne. Messeguem explique que l'école est devenue, bien malgré elle, le milieu où s'expriment, de manière physique ou verbale, les problèmes familiaux liés à des divorces ou bien à des brutalités conjugales, un phénomène qu'il qualifie de "malaise récurrent". Il rappelle qu'une étude réalisée dans 400 lycées regroupant environ 40.000 élèves, révèle que 63 % parmi ces derniers ont dit préférer rester chez eux qu'à devoir étudier dans un environnement hostile. Pour combattre la violence dans les écoles et dans leur environnement immédiat, le représentant du ministère de l'Education rappelle qu'un accord a été conclu avec la Direction générale de la Sûreté nationale, aux termes duquel un policier "de référence" sera affecté auprès de chaque établissement scolaire à risques. Création des cellules d'écoute Pour lutter contre ce problème, ajoute-t-il, nous avons créé des cellules d'écoute animées par des inspecteurs spécialisés en médiation. Auparavant, rappelle-t-il, "lorsqu'il y avait la survenue d'un conflit entre élèves, nous déférions les protagonistes devant un conseil de discipline. Depuis, nous avons changé de procédure, préférant entamer une médiation pour le solutionner". Pour prendre sérieusement en charge cette question, indique M. Messeguem, "nous allons continuer sur cette voie afin de développer au sein des élèves, des valeurs de tolérance, de paix et du vivre ensemble". Une stratégie de lutte "bientôt dévoilée" Une stratégie de lutte contre la violence en milieu scolaire sera "bientôt dévoilée" par le ministère de l'Education nationale, a indiqué également Nedjadi "Un observatoire dépendant du ministère de l'Education est en train d'avancer pour préparer la stratégie de lutte contre la violence en milieu scolaire qui sera dévoilée bientôt par le ministère", a déclaré le responsable. Par ailleurs, il a annoncé le lancement "la semaine prochaine, à Biskra, par la ministre, Nouria Benghebrit, de la stratégie de la remédiation scolaire", mettant en avant la nécéssité de "régler les problème d'apprentissage des élèves et des enfants en difficultés". Messegem a annoncé également la tenue prochainement d'un séminaire national sur l'évaluation pédagogique afin de mettre un nouveau dispositif qui, d'une part, prendrait en charge les difficultés des élèves et, d'autre part, ne sanctionne pas les élèves à travers le système de la notation. "Une étude élaborée par le ministère et des universitaires a révélé, à travers des langages fondamentaux (arabe, maths, langues étrangères), que beaucoup d'enfants ont des difficultés d'apprentissage", a-t-il souligné, estimant que "ces difficultés ont généré de la déperdition". M. Messeguem a estimé, à propos de l'évaluation pédagogique de l'élève, que "la note chiffrée est souvent injuste". Pour y remédier, un dispositif "sera soumis à concertation au mois de mars, et un séminaire national sera tenu pour mettre en place un nouveau dispositif qui prendrait en charge non pas le système de la notation que tout le monde remet en cause, mais un système ou l'évaluation qui va révéler les difficultés des élèves pour les prendre en charge", a-t-il expliqué.