L'Assemblée populaire nationale (APN) semble fasciner beaucoup de monde. Preuve en est cette foultitude de candidatures qui se manifestent d'ores et déjà pour briguer un siège à la Chambre basse du Parlement. L'Assemblée populaire nationale (APN) semble fasciner beaucoup de monde. Preuve en est cette foultitude de candidatures qui se manifestent d'ores et déjà pour briguer un siège à la Chambre basse du Parlement. En effet, des milliers de candidats à la candidature s'affairent depuis le début officiel de l'opération de retrait des dossiers de candidature, soit le 4 février dernier, dans l'objectif d'être sur la ligne de départ de la course pour l'APN. Mais la meilleure preuve de cette fièvre électorale reste, incontestablement celle des membres du gouvernement. Les ministres, a tout le moins la plupart d'entre eux, semblent avoir les yeux rivés sur cette échéance électorale. D'ailleurs, pour l'heure, 11 ministres sont déjà partants pour la course. La majorité, soit huit ministres, appartient au FLN. Il s'agit comme l'a annoncé avant-hier le secrétaire général du FLN, Djamal Ould Abbès, du ministre des Ressources en eau et de l'Environnement Abdelkader Ouali, du ministre des Transports et des Travaux publics Boudjemaa Talai, du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière Abdelmalek Boudiaf, de la ministre des Relations avec le Parlement Ghania Eddalia, du ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat Abdelouahab Nouri, du ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche Abdeslam Chelghoum, du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Tahar Hadjar et de la ministre déléguée auprès du ministre du Tourisme et de l'Artisanat Aïcha Tagabou. La liste reste ouverte puisqu'il n'est pas exclu que d'autres ministres emboîtent le pas à leurs pairs du gouvernement pour annoncer à leur tour leur candidature. Pour ce qui est du RND, trois ministres, comme l'a annoncé le porteparole du parti, Sedik Chihab, ont affiché leur ambition de briguer un siège à l'APN. En effet, Abdessalam Bouchouareb, ministre de l'Industrie et des Mines, Mohamed Mebarki, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, et Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine, seront de la course. Autant dire que jusqu'à présent c'est le tiers des membres du gouvernement qui est concerné par cette élection. Face à ce qui semble être une véritable effervescence, les interrogations ne manquent pas. D'aucuns s'interrogent, en effet, sur les vraies motivations des ministres et sur les raisons qui les poussent à vouloir abandonner le gouvernement pour l'Assemblée. Selon nombre d'observateurs cette tendance s'explique par la peur de ne pas être reconduit dans le prochain gouvernement qui sera formé au lendemain des élections législatives du 4 mai. Ces ministres candidats à l'APN craignent que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ne leur renouvelle pas sa confiance. Une confiance qui, il est vrai, s'est érodée au fil du temps. Selon certains analystes, l'incapacité de quelques ministres à se hisser au niveau de la confiance placée en eux est avérée. Leur incompétence dans la gestion de leurs secteurs respectifs aurait fini par convaincre le chef de l'Etat de les remplacer lors de la nomination du gouvernement post-électoral. En effet, des milliers de candidats à la candidature s'affairent depuis le début officiel de l'opération de retrait des dossiers de candidature, soit le 4 février dernier, dans l'objectif d'être sur la ligne de départ de la course pour l'APN. Mais la meilleure preuve de cette fièvre électorale reste, incontestablement celle des membres du gouvernement. Les ministres, a tout le moins la plupart d'entre eux, semblent avoir les yeux rivés sur cette échéance électorale. D'ailleurs, pour l'heure, 11 ministres sont déjà partants pour la course. La majorité, soit huit ministres, appartient au FLN. Il s'agit comme l'a annoncé avant-hier le secrétaire général du FLN, Djamal Ould Abbès, du ministre des Ressources en eau et de l'Environnement Abdelkader Ouali, du ministre des Transports et des Travaux publics Boudjemaa Talai, du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière Abdelmalek Boudiaf, de la ministre des Relations avec le Parlement Ghania Eddalia, du ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat Abdelouahab Nouri, du ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche Abdeslam Chelghoum, du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Tahar Hadjar et de la ministre déléguée auprès du ministre du Tourisme et de l'Artisanat Aïcha Tagabou. La liste reste ouverte puisqu'il n'est pas exclu que d'autres ministres emboîtent le pas à leurs pairs du gouvernement pour annoncer à leur tour leur candidature. Pour ce qui est du RND, trois ministres, comme l'a annoncé le porteparole du parti, Sedik Chihab, ont affiché leur ambition de briguer un siège à l'APN. En effet, Abdessalam Bouchouareb, ministre de l'Industrie et des Mines, Mohamed Mebarki, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, et Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine, seront de la course. Autant dire que jusqu'à présent c'est le tiers des membres du gouvernement qui est concerné par cette élection. Face à ce qui semble être une véritable effervescence, les interrogations ne manquent pas. D'aucuns s'interrogent, en effet, sur les vraies motivations des ministres et sur les raisons qui les poussent à vouloir abandonner le gouvernement pour l'Assemblée. Selon nombre d'observateurs cette tendance s'explique par la peur de ne pas être reconduit dans le prochain gouvernement qui sera formé au lendemain des élections législatives du 4 mai. Ces ministres candidats à l'APN craignent que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ne leur renouvelle pas sa confiance. Une confiance qui, il est vrai, s'est érodée au fil du temps. Selon certains analystes, l'incapacité de quelques ministres à se hisser au niveau de la confiance placée en eux est avérée. Leur incompétence dans la gestion de leurs secteurs respectifs aurait fini par convaincre le chef de l'Etat de les remplacer lors de la nomination du gouvernement post-électoral.