Rien ne va plus, apparemment, au sein du groupe parlementaire du FLN à l'APN. Les dissensions au sein du plus important groupe parlementaire à la chambre basse du Parlement sont désormais affichées au grand jour. Rien ne va plus, apparemment, au sein du groupe parlementaire du FLN à l'APN. Les dissensions au sein du plus important groupe parlementaire à la chambre basse du Parlement sont désormais affichées au grand jour. En atteste, en effet, le clash qui a opposé hier le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, et le chef du groupe parlementaire du vieux parti, Mohamed Djenai. Un fait inédit qui s'est déroulé hier lors de la séance plénière consacrée à l'examen du projet de loi relatif à la réglementation et la sécurité routière et qui a surpris tous les présents, à commencer par le ministre des Transports, Boudjemaa Talai et sa collègue du gouvernement, Ghania Eddalia, ministre en charge des Relations avec le Parlement. Ould Khelifa et Djemai, tous deux affilés au FLN, ont ainsi échangé de vifs propos. Tout a commencé lorsque le chef du groupe parlementaire du FLN a demandé la parole juste après la fin de la lecture du rapport complémentaire relatif au projet de loi en question. Demande qui lui a été accordée par le président de l'APN. "Le soutien et la fidélité du groupe parlementaire du FLN au président de la République est sans faille" dira d'emblée Mohamed Djemai dans une mise au point et un démenti destinés, selon lui, "à ceux qui colportent le contraire". Et d'ajouter que "nous ne permettons à personne de semer le doute sur cette question". Visiblement très agacé par le contenu de ces propos le président de l'APN a vite coupé la parole au chef du groupe parlementaire du FLN non sans lui adresser d'acerbes piques. "Vous êtes hors sujet. Allez parler devant le groupe parlementaire et laissez vos affaires personnelles dehors" a indiqué, sur un ton rageur, Ould Khelifa. Et de s'interroger : "Que vient faire la fidélité au président dans cette situation ?". Très dépité face à cette remontrance d'envergure Mohamed Djemai a alors donné libre cours à sa colère en invitant tous les députés du FLN à quitter l'hémicycle avec lui. Une invite qui n'a pas trouvé grand écho auprès des élus du vieux parti puisque rares sont les députés qui lui ont emboîté le pas et quitté l'hémicycle. Dans les couloirs de l'APN les députés du FLN se sont montrés réservés sur cet incident mais certains, à l'exemple du vice-président de l'assemblée, Saïd Lakhdari, ont épinglé le chef du groupe parlementaire. "Il n'y a que ses amis qui ont quitté la salle" dira Lakhdari qui a indiqué que "cette attitude n'honore pas son auteur". Ould Khelifa, apparemment affecté par ce qui s'est passé est revenu à la charge contre Djemai à la clôture de la séance plénière du matin. "Les députés du FLN sont dans la salle et ne l'ont pas quitté. Je refuse le chantage" dira Ould Khelifa en ajoutant, en allusion à Boudjemaa Talai et Ghania Eddalia, "que les ministres sont du FLN et le président de la République est président du parti FLN". Il a alors accusé Mohamed Djemai de faire du "chantage en demandant aux députés du parti de quitter l'hémicycle pour des questions personnelles". Autant dire que cet incident atteste de l'exacerbation des luttes intestines qui rongent le vieux parti. Des luttes qui ont certainement un lien avec les prochaines élections législatives. Un souci de plus pour le secrétaire général du parti, Djamal Ould Abbès, qui fait pourtant tout pour la réconciliation et l'apaisement au sein du parti. En atteste, en effet, le clash qui a opposé hier le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, et le chef du groupe parlementaire du vieux parti, Mohamed Djenai. Un fait inédit qui s'est déroulé hier lors de la séance plénière consacrée à l'examen du projet de loi relatif à la réglementation et la sécurité routière et qui a surpris tous les présents, à commencer par le ministre des Transports, Boudjemaa Talai et sa collègue du gouvernement, Ghania Eddalia, ministre en charge des Relations avec le Parlement. Ould Khelifa et Djemai, tous deux affilés au FLN, ont ainsi échangé de vifs propos. Tout a commencé lorsque le chef du groupe parlementaire du FLN a demandé la parole juste après la fin de la lecture du rapport complémentaire relatif au projet de loi en question. Demande qui lui a été accordée par le président de l'APN. "Le soutien et la fidélité du groupe parlementaire du FLN au président de la République est sans faille" dira d'emblée Mohamed Djemai dans une mise au point et un démenti destinés, selon lui, "à ceux qui colportent le contraire". Et d'ajouter que "nous ne permettons à personne de semer le doute sur cette question". Visiblement très agacé par le contenu de ces propos le président de l'APN a vite coupé la parole au chef du groupe parlementaire du FLN non sans lui adresser d'acerbes piques. "Vous êtes hors sujet. Allez parler devant le groupe parlementaire et laissez vos affaires personnelles dehors" a indiqué, sur un ton rageur, Ould Khelifa. Et de s'interroger : "Que vient faire la fidélité au président dans cette situation ?". Très dépité face à cette remontrance d'envergure Mohamed Djemai a alors donné libre cours à sa colère en invitant tous les députés du FLN à quitter l'hémicycle avec lui. Une invite qui n'a pas trouvé grand écho auprès des élus du vieux parti puisque rares sont les députés qui lui ont emboîté le pas et quitté l'hémicycle. Dans les couloirs de l'APN les députés du FLN se sont montrés réservés sur cet incident mais certains, à l'exemple du vice-président de l'assemblée, Saïd Lakhdari, ont épinglé le chef du groupe parlementaire. "Il n'y a que ses amis qui ont quitté la salle" dira Lakhdari qui a indiqué que "cette attitude n'honore pas son auteur". Ould Khelifa, apparemment affecté par ce qui s'est passé est revenu à la charge contre Djemai à la clôture de la séance plénière du matin. "Les députés du FLN sont dans la salle et ne l'ont pas quitté. Je refuse le chantage" dira Ould Khelifa en ajoutant, en allusion à Boudjemaa Talai et Ghania Eddalia, "que les ministres sont du FLN et le président de la République est président du parti FLN". Il a alors accusé Mohamed Djemai de faire du "chantage en demandant aux députés du parti de quitter l'hémicycle pour des questions personnelles". Autant dire que cet incident atteste de l'exacerbation des luttes intestines qui rongent le vieux parti. Des luttes qui ont certainement un lien avec les prochaines élections législatives. Un souci de plus pour le secrétaire général du parti, Djamal Ould Abbès, qui fait pourtant tout pour la réconciliation et l'apaisement au sein du parti.