La composante du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) est désormais connue. Ce Conseil, créé en vertu de la loi organique 16-13 du 3 novembre 2016 découlant de la Constitution révisée,est ainsi composé de 38 personnes dont les noms viennent d'être dévoilés. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a en effet signé le décret présidentiel fixant la composante du CNDH. La composante du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) est désormais connue. Ce Conseil, créé en vertu de la loi organique 16-13 du 3 novembre 2016 découlant de la Constitution révisée,est ainsi composé de 38 personnes dont les noms viennent d'être dévoilés. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a en effet signé le décret présidentiel fixant la composante du CNDH. Le décret a d'ailleurs été publié dans le dernier numéro du Journal officilel. Des noms connus figurent parmi la composante de ce Conseil qui sera appelé, selon toute vraisemblance, à se substituer à la Commission nationale deprévention et de protection des droits de l'Homme que préside depuis de très nombreuses années l'avocat Me Farouk Ksentini. Saïda Benhabylles, présidente du Croissant-Rouge algérien, Nouria Hafsi, présidente de l'UNFA et le docteur Mohamed Bekat Berkani, président de l'Ordre national des médecins, font partie de ce Conseil dont 4 membres, conformément à l'article 10 de la loi organique sus-citée, sont nommés par le président de la République. Le président Bouteflika a ainsi choisi Benzerrouki Fafa veuve Sid Lakhdar, Fatma-Zohra Karadja, Aïcha Zinai et Lazhari Bouzid. Fatima-Zahra Karadja a été tout récemment élue membre du Panel des éminentes personnalités du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs alors que Lazhari Bouzid est un juriste confirmé, spécialiste du droit constitutionnel, et qui a aussi été membre du Conseil de la Nation durant deux mandats. Le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bessalah, a lui aussi choisi deux personnalités : il s'agit, selon le décret présidentiel, de Slimane Ziane et Hamid Bouzekri. Pour le président de l'APN, Larbi Ould Khelifa, le choix s'est porté sur Driss Abderrahmane et Houda Talha épouse Souiki. Abdelatif Dilmi, Ahmed Chenna, Mecheri Benkhelifa, Abdelatif Benida, Abderrahmane Sof, Nouria Hafsi, Soumia Chaib, Chikhi Souad veuve Faci, Saliha Mekharef et Fatma-Zohra Zerouati ont, quant à eux, été choisis au titre des associations activant dans le domaine des droits de l'Homme. Notons que Mohamed Bekat Berkani, président de l'Ordre des médecins, fait partie des membres choisis au titre des syndicats et des organisations professionnelles. Un autre nom connu, Azzouz Kerdoun, qui a présidé il y a des années la commission chargée de proposer la nouvelle Constitution, a été lui choisi en sa qualité d'expert auprès des institutions internationales ou régionales des droits de l'Homme. D'autres institutions, à l'exemple du Haut commissariat à l'amazighité ou le Haut conseil islamique, sont elles aussi représentées dans le CNDH. Selon l'article 12 de la loi organique les membres du CNDH sont nommés pour un mandat de 4 ans. Le mandat du président du Conseil, qui est élu par ses pairs, est lui aussi fixé à 4 années renouvelable une seule fois. Selon les dispositions de la loi organique le Conseil oeuvre principalement à la promotion et à la défense des droits de l'Homme. Il est ainsi chargé d'émettre de sa propre initiative ou sur demande du Gouvernement ou du Parlement, des avis, recommandations, propositions et rapports sur toute question se rapportant aux droits de l'Homme aussi bien sur le plan national qu'international, d'examiner et de formuler des observations sur les projets de textes législatifs et réglementaires et d'évaluer les textes en vigueur au regard des principes fondamentaux des droits de l'Homme. Il est aussi chargé de faire toute proposition relative à la ratification et ou l'adhésion aux instruments internationaux des droits de l'Homme et de contribuer à l'élaboration des rapports présentés périodiquement par l'Algérie devant les mécanismes et instances des Nations unies et institutions régionales en application de ses obligations internationales. Le décret a d'ailleurs été publié dans le dernier numéro du Journal officilel. Des noms connus figurent parmi la composante de ce Conseil qui sera appelé, selon toute vraisemblance, à se substituer à la Commission nationale deprévention et de protection des droits de l'Homme que préside depuis de très nombreuses années l'avocat Me Farouk Ksentini. Saïda Benhabylles, présidente du Croissant-Rouge algérien, Nouria Hafsi, présidente de l'UNFA et le docteur Mohamed Bekat Berkani, président de l'Ordre national des médecins, font partie de ce Conseil dont 4 membres, conformément à l'article 10 de la loi organique sus-citée, sont nommés par le président de la République. Le président Bouteflika a ainsi choisi Benzerrouki Fafa veuve Sid Lakhdar, Fatma-Zohra Karadja, Aïcha Zinai et Lazhari Bouzid. Fatima-Zahra Karadja a été tout récemment élue membre du Panel des éminentes personnalités du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs alors que Lazhari Bouzid est un juriste confirmé, spécialiste du droit constitutionnel, et qui a aussi été membre du Conseil de la Nation durant deux mandats. Le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bessalah, a lui aussi choisi deux personnalités : il s'agit, selon le décret présidentiel, de Slimane Ziane et Hamid Bouzekri. Pour le président de l'APN, Larbi Ould Khelifa, le choix s'est porté sur Driss Abderrahmane et Houda Talha épouse Souiki. Abdelatif Dilmi, Ahmed Chenna, Mecheri Benkhelifa, Abdelatif Benida, Abderrahmane Sof, Nouria Hafsi, Soumia Chaib, Chikhi Souad veuve Faci, Saliha Mekharef et Fatma-Zohra Zerouati ont, quant à eux, été choisis au titre des associations activant dans le domaine des droits de l'Homme. Notons que Mohamed Bekat Berkani, président de l'Ordre des médecins, fait partie des membres choisis au titre des syndicats et des organisations professionnelles. Un autre nom connu, Azzouz Kerdoun, qui a présidé il y a des années la commission chargée de proposer la nouvelle Constitution, a été lui choisi en sa qualité d'expert auprès des institutions internationales ou régionales des droits de l'Homme. D'autres institutions, à l'exemple du Haut commissariat à l'amazighité ou le Haut conseil islamique, sont elles aussi représentées dans le CNDH. Selon l'article 12 de la loi organique les membres du CNDH sont nommés pour un mandat de 4 ans. Le mandat du président du Conseil, qui est élu par ses pairs, est lui aussi fixé à 4 années renouvelable une seule fois. Selon les dispositions de la loi organique le Conseil oeuvre principalement à la promotion et à la défense des droits de l'Homme. Il est ainsi chargé d'émettre de sa propre initiative ou sur demande du Gouvernement ou du Parlement, des avis, recommandations, propositions et rapports sur toute question se rapportant aux droits de l'Homme aussi bien sur le plan national qu'international, d'examiner et de formuler des observations sur les projets de textes législatifs et réglementaires et d'évaluer les textes en vigueur au regard des principes fondamentaux des droits de l'Homme. Il est aussi chargé de faire toute proposition relative à la ratification et ou l'adhésion aux instruments internationaux des droits de l'Homme et de contribuer à l'élaboration des rapports présentés périodiquement par l'Algérie devant les mécanismes et instances des Nations unies et institutions régionales en application de ses obligations internationales.