Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, s'est jeté d'emblée avec toutes ses forces dans la bataille électorale. Dés l'entame, dimanche dernier, de cette campagne électorale, il ne s'est pas du tout embarrassé des préliminaires. Preuve, sans doute, que l'enjeu des élections législatives du 4 mai prochain dépasse et de loin celui des précédents scrutins. Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, s'est jeté d'emblée avec toutes ses forces dans la bataille électorale. Dés l'entame, dimanche dernier, de cette campagne électorale, il ne s'est pas du tout embarrassé des préliminaires. Preuve, sans doute, que l'enjeu des élections législatives du 4 mai prochain dépasse et de loin celui des précédents scrutins. Ahmed Ouyahia compte, d'ailleurs, sillonné l'ensemble du pays, soit au moins une quarantaine de wilayas. Un véritable marathon pour lequel il a abandonné ses charges de directeur de cabinet de la présidence de la République puisque à en croire certaines informations, il serait en congé, pour s'impliquer corps et âme dans cette bataille électorale. Cela n'a pas été le cas par le passé. Aussi une question s'impose d'elle même : Qu'est-ce qui fait tant courir Ouyahia ? Ce dernier appréhende au plus haut point le rendez vous électoral du 4 mai et cela est, on ne peut plus visible, à travers ses messages. Dans ses discours prononcés lors des meetings de ces cinq jours de campagne, le chef de file du RND ne cesse de distiller un contenu aussi large que possible. Ahmed Ouyahia, en bon tribun qu'il est, décline le programme de son parti sur un ton qui ne laisse guère de doute quant à sa volonté de vouloir séduire un électorat aussi large que possible. Il ne veut certainement pas être cantonné dans une case politique précise. En somme,il ambitionne de quêter la moindre voix possible. D'où, à l'évidence, ses clins d'oeil à provision. A titre d'illustration, ce jeudi, il a mis en avant la question sensible de la peine de mort. Une thématique qui a souvent déchainé les plus vives polémiques sur la scène politique nationale. D'Annaba, il a ouvertement plaidé en faveur de l'application de la peine de mort. Pour les kidnappeurs et les assassins d'enfants ainsi que pour les trafiquants de stupéfiants ,cette peine est donc plus que souhaitable. En vérité, ce n'est pas la première fois qu'il soutient l'application de la peine capitale contre cette catégorie de criminels. Par le passé, il s'est distingué sur ce plan en se positionnant dans le camp des partisans de l'application de cette peine, même s'il a pris le soin de préciser les crimes auxquels sera appliquée la peine de mort et ce, comme pour se distinguer de certains courants politiques, qui eux militent pour l'application de cette peine à une échelle plus grande. Ouyahia n'a certainement pas fait ce clin d'oeil d'une manière fortuite en plein campagne électorale, soit au moment ou la chasse aux voix des électeurs fait déjà rage et ira s'amplifiant à l'avenir. Ouyahia n'ignore pas que toutes les voix sont importantes le jour «J». Ce d'autant qu'en face, le FLN manifeste de plus en plus sa propension à l'hégémonie. Djamal Ould Abbas répète à l'envi que son parti le FLN va rafler la mise et obtenir la majorité absolue des suffrages et donc des sièges de l'APN. «Le FLN c'est l'Etat» martèle Ould Abbas. Une phrase qui doit donner des sueurs froides à Ahmed Ouyahia. Et pour cause, il craint par-dessus tout que le FLN n'écrase tout sur son passage en réduisant le RND à juste un rôle de figurant sur la scène nationale. Et si ce parti a obtenu 69 sièges lors des élections législatives de 2012 alors que le FLN a raflé 221 sièges, il n'en sera peut être pas de même lors des prochaines législatives ou, face au retour des vieux démons de l'hégémonie au sein de l‘ex parti unique, le RND risque de laisser davantage de plumes. Ahmed Ouyahia compte, d'ailleurs, sillonné l'ensemble du pays, soit au moins une quarantaine de wilayas. Un véritable marathon pour lequel il a abandonné ses charges de directeur de cabinet de la présidence de la République puisque à en croire certaines informations, il serait en congé, pour s'impliquer corps et âme dans cette bataille électorale. Cela n'a pas été le cas par le passé. Aussi une question s'impose d'elle même : Qu'est-ce qui fait tant courir Ouyahia ? Ce dernier appréhende au plus haut point le rendez vous électoral du 4 mai et cela est, on ne peut plus visible, à travers ses messages. Dans ses discours prononcés lors des meetings de ces cinq jours de campagne, le chef de file du RND ne cesse de distiller un contenu aussi large que possible. Ahmed Ouyahia, en bon tribun qu'il est, décline le programme de son parti sur un ton qui ne laisse guère de doute quant à sa volonté de vouloir séduire un électorat aussi large que possible. Il ne veut certainement pas être cantonné dans une case politique précise. En somme,il ambitionne de quêter la moindre voix possible. D'où, à l'évidence, ses clins d'oeil à provision. A titre d'illustration, ce jeudi, il a mis en avant la question sensible de la peine de mort. Une thématique qui a souvent déchainé les plus vives polémiques sur la scène politique nationale. D'Annaba, il a ouvertement plaidé en faveur de l'application de la peine de mort. Pour les kidnappeurs et les assassins d'enfants ainsi que pour les trafiquants de stupéfiants ,cette peine est donc plus que souhaitable. En vérité, ce n'est pas la première fois qu'il soutient l'application de la peine capitale contre cette catégorie de criminels. Par le passé, il s'est distingué sur ce plan en se positionnant dans le camp des partisans de l'application de cette peine, même s'il a pris le soin de préciser les crimes auxquels sera appliquée la peine de mort et ce, comme pour se distinguer de certains courants politiques, qui eux militent pour l'application de cette peine à une échelle plus grande. Ouyahia n'a certainement pas fait ce clin d'oeil d'une manière fortuite en plein campagne électorale, soit au moment ou la chasse aux voix des électeurs fait déjà rage et ira s'amplifiant à l'avenir. Ouyahia n'ignore pas que toutes les voix sont importantes le jour «J». Ce d'autant qu'en face, le FLN manifeste de plus en plus sa propension à l'hégémonie. Djamal Ould Abbas répète à l'envi que son parti le FLN va rafler la mise et obtenir la majorité absolue des suffrages et donc des sièges de l'APN. «Le FLN c'est l'Etat» martèle Ould Abbas. Une phrase qui doit donner des sueurs froides à Ahmed Ouyahia. Et pour cause, il craint par-dessus tout que le FLN n'écrase tout sur son passage en réduisant le RND à juste un rôle de figurant sur la scène nationale. Et si ce parti a obtenu 69 sièges lors des élections législatives de 2012 alors que le FLN a raflé 221 sièges, il n'en sera peut être pas de même lors des prochaines législatives ou, face au retour des vieux démons de l'hégémonie au sein de l‘ex parti unique, le RND risque de laisser davantage de plumes.