Le Conseil Constitutionnel a validé avant-hier les résultats des élections législatives. Le RND qui s'est vu attribué 100 sièges est le grand gagnant alors que les autres doivent se contenter du même nombre de sièges. Le Conseil Constitutionnel a validé avant-hier les résultats des élections législatives. Le RND qui s'est vu attribué 100 sièges est le grand gagnant alors que les autres doivent se contenter du même nombre de sièges. Il faut savoir que les partis politiques disposent de deux jours pour les recours après la publication des résultats. Selon son communiqué, le Conseil Constitutionnel disposera encore de 4 jours pour donner ses réponses aux partis ayant introduit leurs recours. Le délai de dépôt des recours relatifs aux résultats provisoires du scrutin est ouvert à compter de la présente proclamation jusqu'au 10 mai 2017 à 20 heures, a expliqué le Conseil constitutionnel. En somme, il faudra attendre dimanche prochain pour les notifications qu'adressera le Conseil constitutionnel aux parties qui estiment être lésées selon l'article 171 du code électoral. En même temps, l'institution que préside Mourad Medelci donnera dimanche prochain la proclamation officielle et définitive et non susceptible de recours, des résultats des législatives. En même temps, il y aura la procédure d'investiture des nouveaux députés qui doit intervenir 15 jours après la proclamation des résultats. A noter que cette législature devra valider les mandats, élire son président, son bureau et ses commissions permanentes. Mais avant, les réactions des partis ne fait toujours pas l'unanimité autour de ces résultats. Le conseil constitutionnel devra rendre son arrêt dans la soirée du 17 mai et consacrer définitivement les résultats. Ce qui permettra alors le passage à l'autre étape du processus, à savoir l'installation officielle de la nouvelle Assemblée élue dont la première séance plénière sera présidé, selon le règlement intérieur par deux députés, le plus âgé et le plus jeune. Réactions des partis Contacté par nos soins, le député et numéro deux du RND Seddik Chihab estime que «ces résultats traduisent une confiance des électeurs au parti et que dorénavant, nous allons tenir nos engagements ». En effet, avec une centaine de sièges, le RND est aujourd'hui la deuxième force politique du parlement, confortant ainsi une victoire sur ces adversaires. De même que le FLN fort de ces 164 sièges, reste le parti dominant dans ces élections. Le FLN qui a réagi après les premiers résultats par le biais de son SG considère à juste titre que «la bataille au sein du parlement sera rude du fait que le parti a été fortement concurrencé». Le parti de Djamel Ould Abbés va-t-il introduire des recours ou pas ? Selon une source du parti, c'est une éventualité, mais tout porte à croire, selon le site TSA, «qu'un vent de fronde s'organise contre Ould Abbès» par des militants, qui lui ont déjà reproché un net recul des sièges par rapport aux élections de 2012. Le SG du parti a déclaré avant-hier dans un point de presse « qu'il assume la responsabilité des listes de candidats et celui des résultats ». Du coté des islamistes, le MSP adopte la posture critique envers les résultats. Il a affirmé ces deux derniers jours que «la fraude de 2017 a dépassé celle des élections législatives de 1997». Des mots durs ont été utilisés pour dire que «l'administration a permis au «FLN et le RND de bourrer les urnes et d'user de la violence sans intervenir». Il a estimé que «des dossiers seront transmis au Conseil constitutionnel » pour le recours. Au total, les partis islamistes obtiennent 67 sièges, se trouvant ainsi à la troisième place derrière le FLN et le RND. L'ANR quant à elle a exprimé sa satisfaction malgré ces 6 sièges obtenue. Néanmoins, son SG Belkacem Sahli a indiqué qu'il va déposer 18 recours. Cela dit, le grand perdant reste le FNA qui se voit retirer l'unique siège. Rappelons tout de même que son président Moussa Touati avait entamé une grève de la faim pour protester contre ce qu'il avait dénoncé comme «une spoliation» de son parti au profit du FLN. Quant aux autres formations qui se sont sentis lésés, il faudra s'attendre à des polémiques dans les prochains jours. Il faut savoir que les partis politiques disposent de deux jours pour les recours après la publication des résultats. Selon son communiqué, le Conseil Constitutionnel disposera encore de 4 jours pour donner ses réponses aux partis ayant introduit leurs recours. Le délai de dépôt des recours relatifs aux résultats provisoires du scrutin est ouvert à compter de la présente proclamation jusqu'au 10 mai 2017 à 20 heures, a expliqué le Conseil constitutionnel. En somme, il faudra attendre dimanche prochain pour les notifications qu'adressera le Conseil constitutionnel aux parties qui estiment être lésées selon l'article 171 du code électoral. En même temps, l'institution que préside Mourad Medelci donnera dimanche prochain la proclamation officielle et définitive et non susceptible de recours, des résultats des législatives. En même temps, il y aura la procédure d'investiture des nouveaux députés qui doit intervenir 15 jours après la proclamation des résultats. A noter que cette législature devra valider les mandats, élire son président, son bureau et ses commissions permanentes. Mais avant, les réactions des partis ne fait toujours pas l'unanimité autour de ces résultats. Le conseil constitutionnel devra rendre son arrêt dans la soirée du 17 mai et consacrer définitivement les résultats. Ce qui permettra alors le passage à l'autre étape du processus, à savoir l'installation officielle de la nouvelle Assemblée élue dont la première séance plénière sera présidé, selon le règlement intérieur par deux députés, le plus âgé et le plus jeune. Réactions des partis Contacté par nos soins, le député et numéro deux du RND Seddik Chihab estime que «ces résultats traduisent une confiance des électeurs au parti et que dorénavant, nous allons tenir nos engagements ». En effet, avec une centaine de sièges, le RND est aujourd'hui la deuxième force politique du parlement, confortant ainsi une victoire sur ces adversaires. De même que le FLN fort de ces 164 sièges, reste le parti dominant dans ces élections. Le FLN qui a réagi après les premiers résultats par le biais de son SG considère à juste titre que «la bataille au sein du parlement sera rude du fait que le parti a été fortement concurrencé». Le parti de Djamel Ould Abbés va-t-il introduire des recours ou pas ? Selon une source du parti, c'est une éventualité, mais tout porte à croire, selon le site TSA, «qu'un vent de fronde s'organise contre Ould Abbès» par des militants, qui lui ont déjà reproché un net recul des sièges par rapport aux élections de 2012. Le SG du parti a déclaré avant-hier dans un point de presse « qu'il assume la responsabilité des listes de candidats et celui des résultats ». Du coté des islamistes, le MSP adopte la posture critique envers les résultats. Il a affirmé ces deux derniers jours que «la fraude de 2017 a dépassé celle des élections législatives de 1997». Des mots durs ont été utilisés pour dire que «l'administration a permis au «FLN et le RND de bourrer les urnes et d'user de la violence sans intervenir». Il a estimé que «des dossiers seront transmis au Conseil constitutionnel » pour le recours. Au total, les partis islamistes obtiennent 67 sièges, se trouvant ainsi à la troisième place derrière le FLN et le RND. L'ANR quant à elle a exprimé sa satisfaction malgré ces 6 sièges obtenue. Néanmoins, son SG Belkacem Sahli a indiqué qu'il va déposer 18 recours. Cela dit, le grand perdant reste le FNA qui se voit retirer l'unique siège. Rappelons tout de même que son président Moussa Touati avait entamé une grève de la faim pour protester contre ce qu'il avait dénoncé comme «une spoliation» de son parti au profit du FLN. Quant aux autres formations qui se sont sentis lésés, il faudra s'attendre à des polémiques dans les prochains jours.