La presse algérienne est endeuillée ce matin. Hassen Bachir Cherif, directeur du quotidien La Tribune et Ghania Yacef, journaliste à la radio El Bahdja ont tiré leurs révérences. Ghania Yacef, ghanou, comme l'appelait ses proches, était une enfant de la radio. La presse algérienne est endeuillée ce matin. Hassen Bachir Cherif, directeur du quotidien La Tribune et Ghania Yacef, journaliste à la radio El Bahdja ont tiré leurs révérences. Ghania Yacef, ghanou, comme l'appelait ses proches, était une enfant de la radio. Elle y avait fait ses premiers pas et s'y est installée pour toujours. Au fil de ses expériences et des années, elle a fini par devenir une animatrice incontournable au niveau de Radio El Bahdja. De sa célèbre émission Ness Bladi à sa forme jeune Ouled Bladi, Ghania a prouvé ses talents dans ces directs de la radio FM la plus écoutée du pays. La parole aisée , le verbe qui accroche, le rire communicatif, Ghania volubile avait conquis ses auditeurs pour toujours, ils se souviendront d'elle comme l'animatrice qui débattait avec eux de tous leurs problèmes et qui tentait de les aider à leur trouver des solutions. Elle a fait preuve de courage jusuqu'au bout. Elle a combattu la maladie et partie sans faire de bruit. L'autre perte de la presse écrite est le directeur de La Tribune Hassen Bachir Cherif. Il est parti ce matin sur la pointe des pieds suite à un arrêt cardiaque. Après avoir été journaliste au quotidien El Moudjahid à ses débuts, Hassen Bachir Cherif, a été un des membres fondateurs de La Nation avant de décider avec le défunt Kheireddine Ameyar de lancer le quotidien La tribune en 1994. Il prendra les commandes du journal après le décès tragique de M. Ameyar le 9 juin 2000. Tous les journalistes passés par la Tribune, gardent de lui l'image d'un patron très spécial. Parfois colérique, d'autres fois hilarant, souvent plaisantin, Hassen Bachir Cherfi avait ce on ne sait quoi qui faisait de lui un homme attachant. Il disait que le personnel de la Tribune "était une famille" qui se devait d'être "solidaire dans la joie comme dans la tristesse." Incrédules, les collègues de la Tribune n'arrivent toujours pas à réaliser que BCH, comme on le surnommait dans les rédactions, n'animera plus sa réunion de la rédaction quotidienne. Dix-sept ans après le départ brutal de Kheierddine Ameyar, Hassen Bachir Cherif choisit de le rejoindre sans crier gare. Il été inhumé hier après la prière de al Asr au cimetière de Ben Aknoun. Elle y avait fait ses premiers pas et s'y est installée pour toujours. Au fil de ses expériences et des années, elle a fini par devenir une animatrice incontournable au niveau de Radio El Bahdja. De sa célèbre émission Ness Bladi à sa forme jeune Ouled Bladi, Ghania a prouvé ses talents dans ces directs de la radio FM la plus écoutée du pays. La parole aisée , le verbe qui accroche, le rire communicatif, Ghania volubile avait conquis ses auditeurs pour toujours, ils se souviendront d'elle comme l'animatrice qui débattait avec eux de tous leurs problèmes et qui tentait de les aider à leur trouver des solutions. Elle a fait preuve de courage jusuqu'au bout. Elle a combattu la maladie et partie sans faire de bruit. L'autre perte de la presse écrite est le directeur de La Tribune Hassen Bachir Cherif. Il est parti ce matin sur la pointe des pieds suite à un arrêt cardiaque. Après avoir été journaliste au quotidien El Moudjahid à ses débuts, Hassen Bachir Cherif, a été un des membres fondateurs de La Nation avant de décider avec le défunt Kheireddine Ameyar de lancer le quotidien La tribune en 1994. Il prendra les commandes du journal après le décès tragique de M. Ameyar le 9 juin 2000. Tous les journalistes passés par la Tribune, gardent de lui l'image d'un patron très spécial. Parfois colérique, d'autres fois hilarant, souvent plaisantin, Hassen Bachir Cherfi avait ce on ne sait quoi qui faisait de lui un homme attachant. Il disait que le personnel de la Tribune "était une famille" qui se devait d'être "solidaire dans la joie comme dans la tristesse." Incrédules, les collègues de la Tribune n'arrivent toujours pas à réaliser que BCH, comme on le surnommait dans les rédactions, n'animera plus sa réunion de la rédaction quotidienne. Dix-sept ans après le départ brutal de Kheierddine Ameyar, Hassen Bachir Cherif choisit de le rejoindre sans crier gare. Il été inhumé hier après la prière de al Asr au cimetière de Ben Aknoun.