Djelloul Achour, P.-dg du port de Béjaïa, accuse Issad Rebrab de "manipuler ses ouvriers". Djelloul Achour, P.-dg du port de Béjaïa, accuse Issad Rebrab de "manipuler ses ouvriers". Un comité de soutien des travailleurs de Cevital a organisé des actions de protestation dans la wilaya dont une marche, le 25 mai, pour exiger notamment "l'octroi des autorisations d'investissements au groupe Cevital pour la réalisation de cette unité de trituration de graines oléagineuses". Dans une déclaration à plusieurs sites électroniques, le P.-dg du port assure qu'Issad Rebrab "manipule ses ouvriers. Le comité de soutien parle (de risque) de licenciement des travailleurs alors qu'il ne peut pas y avoir de travailleurs pour un complexe de trituration de graines oléagineuses qui n'existe pas encore", proteste Djelloul Achour. Ce dernier rappelle que le groupe Cevital dispose d'un espace de 140.000 mètres carrés au sein du port où sont bâtis ses cinq complexes industriels. "En 1998, le port lui avait donné l'autorisation pour installer une unité (de trituration de graines oléagineuses). Mais il a utilisé l'assiette pour un silo de céréales de 120.000 tonnes", assure encore le P.-dg du port. "En 2009, il y a eu un texte qui oriente l'utilisation des espaces portuaires. Le gouvernement a élaboré une réglementation qui empêche la mise en place d'industrie à l'intérieur des ports", poursuit notre Djelloul Achour. En 2015, Cevital a formulé une nouvelle demande pour la création d'une unité de trituration de graines oléagineuses. "Les pouvoirs publics lui ont répondu par la négative, parce qu'il y avait un programme de création d'unités dans lequel il (Cevital) ne figurait pas. Le port lui a également répondu par la négative", affirme Djelloul Achour. Mais malgré les avis défavorables du gouvernement et du port, "Cevital achète une usine en Chine et veut la ramener à Béjaïa", selon lui. "Il n'a pas tenu compte de l'avis défavorable et voulait nous mettre devant le fait accompli (en ramenant les navires). En réalité, nous n'avons pas bloqué ses navires. Nous lui avons seulement demandé la destination exacte de la marchandise", explique le P.-dg du port de Béjaïa. Un comité de soutien des travailleurs de Cevital a organisé des actions de protestation dans la wilaya dont une marche, le 25 mai, pour exiger notamment "l'octroi des autorisations d'investissements au groupe Cevital pour la réalisation de cette unité de trituration de graines oléagineuses". Dans une déclaration à plusieurs sites électroniques, le P.-dg du port assure qu'Issad Rebrab "manipule ses ouvriers. Le comité de soutien parle (de risque) de licenciement des travailleurs alors qu'il ne peut pas y avoir de travailleurs pour un complexe de trituration de graines oléagineuses qui n'existe pas encore", proteste Djelloul Achour. Ce dernier rappelle que le groupe Cevital dispose d'un espace de 140.000 mètres carrés au sein du port où sont bâtis ses cinq complexes industriels. "En 1998, le port lui avait donné l'autorisation pour installer une unité (de trituration de graines oléagineuses). Mais il a utilisé l'assiette pour un silo de céréales de 120.000 tonnes", assure encore le P.-dg du port. "En 2009, il y a eu un texte qui oriente l'utilisation des espaces portuaires. Le gouvernement a élaboré une réglementation qui empêche la mise en place d'industrie à l'intérieur des ports", poursuit notre Djelloul Achour. En 2015, Cevital a formulé une nouvelle demande pour la création d'une unité de trituration de graines oléagineuses. "Les pouvoirs publics lui ont répondu par la négative, parce qu'il y avait un programme de création d'unités dans lequel il (Cevital) ne figurait pas. Le port lui a également répondu par la négative", affirme Djelloul Achour. Mais malgré les avis défavorables du gouvernement et du port, "Cevital achète une usine en Chine et veut la ramener à Béjaïa", selon lui. "Il n'a pas tenu compte de l'avis défavorable et voulait nous mettre devant le fait accompli (en ramenant les navires). En réalité, nous n'avons pas bloqué ses navires. Nous lui avons seulement demandé la destination exacte de la marchandise", explique le P.-dg du port de Béjaïa.