Le SNPSSP estime que "la couverture en soins spécialisés ne peut êtreb assurée de manière efficace par le dispositif coercitif du service civil qui représente une mesure anticonstitutionnelle vis-à-vis des praticiens spécialistes de santé publique et une fausse solution pour un véritable problème"... Le SNPSSP estime que "la couverture en soins spécialisés ne peut êtreb assurée de manière efficace par le dispositif coercitif du service civil qui représente une mesure anticonstitutionnelle vis-à-vis des praticiens spécialistes de santé publique et une fausse solution pour un véritable problème"... Décidément les praticiens de la santé publique ne cessent d'exprimer leur ras-le-bol. Après les médecins généralistes, à travers le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) qui est monté avant-hier au créneau pour exprimer sa vive colère, c'est au tour, désormais, des médecins spécialistes, d'en faire de même. En effet le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) vient de monter au front et d'exprimer son dépit. Dans un communiqué rendu public ce dimanche 20 août, le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) expose la problématique de la couverture sanitaire en Algérie et propose deux solutions pour remédier à cette situation catastrophique. Selon le SNPSSP, qui s'exprime à travers un communiqué rendu public hier, "la couverture en soins spécialisés ne peut être assurée de manière efficace par le dispositif coercitif du service civil qui représente une mesure anticonstitutionnelle vis-à-vis des praticiens spécialistes de santé publique et une fausse solution pour un véritable problème". Pour cela, il appelle le gouvernement à "l'annulation du service civil instauré pour les praticiens spécialistes de la santé et de le remplacer par des incitations financières". Une mesure une fois adoptée, estime le syndicat, "permettra un meilleur déploiement des 12.000 praticiens spécialistes de la santé publique et l'amélioration des conditions qui garantissent une plus grande stabilité des effectifs ainsi que la continuité et la qualité des soins". Le syndicat juge qu'"il est temps que le gouvernement prenne ses responsabilités concernantcette question capitale, dont dépend la prise en charge sanitaire de la population,à savoir le règlement définitif de la problématique de la couverture en soins spécialisés de tout le pays".Le deuxième point sur lequel le syndicatexprime sa position est lié à la création d'une synergie entre les secteurs public et privé dans le domaine de la santé, pour faire face "aux dysfonctionnements décriés aussi bien par la population que par les professionnels". Le secteur privé, partie intégrantedu système national de santé, doitparticiper de manière effective au servicepublic de santé et plus précisément à l'organisationde la gratuité des soins en complémentaritéavec le secteur public. Concernant la dernière décision du ministère de la Santé portant sur l'instaurationde la garde pour des spécialistes exerçantdans le secteur privé, le SNPSSP appelleà "l'application de la disposition de service public de santé". Une disposition une foisappliquée pour les spécialistes des cabinets privés "permettra, selon le syndicat, desuppléer le manque d'effectifs pour assurer les gardes dans des établissements hospitaliers publics de référence" et "l'implicationdes hôpitaux et cliniques privés pourréduire la pression exercer sur les structurespubliques en assurant la prise en charge ducitoyen dans les gardes et les urgences en lui faisant là aussi bénéficier des compétences de ces structures" explique le communiqué. Décidément les praticiens de la santé publique ne cessent d'exprimer leur ras-le-bol. Après les médecins généralistes, à travers le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) qui est monté avant-hier au créneau pour exprimer sa vive colère, c'est au tour, désormais, des médecins spécialistes, d'en faire de même. En effet le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) vient de monter au front et d'exprimer son dépit. Dans un communiqué rendu public ce dimanche 20 août, le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) expose la problématique de la couverture sanitaire en Algérie et propose deux solutions pour remédier à cette situation catastrophique. Selon le SNPSSP, qui s'exprime à travers un communiqué rendu public hier, "la couverture en soins spécialisés ne peut être assurée de manière efficace par le dispositif coercitif du service civil qui représente une mesure anticonstitutionnelle vis-à-vis des praticiens spécialistes de santé publique et une fausse solution pour un véritable problème". Pour cela, il appelle le gouvernement à "l'annulation du service civil instauré pour les praticiens spécialistes de la santé et de le remplacer par des incitations financières". Une mesure une fois adoptée, estime le syndicat, "permettra un meilleur déploiement des 12.000 praticiens spécialistes de la santé publique et l'amélioration des conditions qui garantissent une plus grande stabilité des effectifs ainsi que la continuité et la qualité des soins". Le syndicat juge qu'"il est temps que le gouvernement prenne ses responsabilités concernantcette question capitale, dont dépend la prise en charge sanitaire de la population,à savoir le règlement définitif de la problématique de la couverture en soins spécialisés de tout le pays".Le deuxième point sur lequel le syndicatexprime sa position est lié à la création d'une synergie entre les secteurs public et privé dans le domaine de la santé, pour faire face "aux dysfonctionnements décriés aussi bien par la population que par les professionnels". Le secteur privé, partie intégrantedu système national de santé, doitparticiper de manière effective au servicepublic de santé et plus précisément à l'organisationde la gratuité des soins en complémentaritéavec le secteur public. Concernant la dernière décision du ministère de la Santé portant sur l'instaurationde la garde pour des spécialistes exerçantdans le secteur privé, le SNPSSP appelleà "l'application de la disposition de service public de santé". Une disposition une foisappliquée pour les spécialistes des cabinets privés "permettra, selon le syndicat, desuppléer le manque d'effectifs pour assurer les gardes dans des établissements hospitaliers publics de référence" et "l'implicationdes hôpitaux et cliniques privés pourréduire la pression exercer sur les structurespubliques en assurant la prise en charge ducitoyen dans les gardes et les urgences en lui faisant là aussi bénéficier des compétences de ces structures" explique le communiqué.