L'ancien ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, impute les problèmes financiers auxquels est confrontée l'Algérie à la structure même de son économie. S'exprimant, mercredi, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, il considère que cette structure est "en décalage par rapport aux perspectives du pays, obligeant, aujourd'hui, à utiliser la dernière cartouche que représente le mode de financement non conventionnel". L'ancien ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, impute les problèmes financiers auxquels est confrontée l'Algérie à la structure même de son économie. S'exprimant, mercredi, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, il considère que cette structure est "en décalage par rapport aux perspectives du pays, obligeant, aujourd'hui, à utiliser la dernière cartouche que représente le mode de financement non conventionnel". Tout en ne partageant pas la "focalisation" faite autour du financement non conventionnel, il relève que parce que dans le programme du gouvernement "il est fait mention des réformes structurelles et de la poursuite de l'efficience budgétaire, ce type de financement représente l'exception. Il reste que durant cette période, il faudrait, insiste-t-il, en même temps installer des garde-fous pour éviter que celui-ci ne porte atteinte à la valeur du dinar ou au pouvoir d'achat des Algériens". Mais parallèlement, estime-t-il, "il faudrait ouvrir les dossiers des subventions, celui du partenariat public-privé, de l'ouverture du capital des entreprises et des banques publiques, celui de la réforme bancaire et de l'investissement direct, de même que revoir le principe d'une flexibilisation de la règle 51/49". Parmi ses autres propositions, M. Benkhalfa appelle à ne plus couvrir "tous les investissements dégagés par la Banque d'Algérie, à bancariser l'économie, à ramasser les milliards de dinars thésaurisés en dehors des circuits bancaires et à mobiliser les financements extérieurs, en évitant l'endettement étranger". L'intervenant se déclare, par ailleurs, favorable à la poursuite de l'emprunt obligataire "pour attirer les ressources disponibles par le biais de l'investissement et, d'autre part, faire en sorte que l'économie génère des ressources", un objectif dont il considère qu'il ne "pourra être obtenu que par un ajustement important". Tout en ne partageant pas la "focalisation" faite autour du financement non conventionnel, il relève que parce que dans le programme du gouvernement "il est fait mention des réformes structurelles et de la poursuite de l'efficience budgétaire, ce type de financement représente l'exception. Il reste que durant cette période, il faudrait, insiste-t-il, en même temps installer des garde-fous pour éviter que celui-ci ne porte atteinte à la valeur du dinar ou au pouvoir d'achat des Algériens". Mais parallèlement, estime-t-il, "il faudrait ouvrir les dossiers des subventions, celui du partenariat public-privé, de l'ouverture du capital des entreprises et des banques publiques, celui de la réforme bancaire et de l'investissement direct, de même que revoir le principe d'une flexibilisation de la règle 51/49". Parmi ses autres propositions, M. Benkhalfa appelle à ne plus couvrir "tous les investissements dégagés par la Banque d'Algérie, à bancariser l'économie, à ramasser les milliards de dinars thésaurisés en dehors des circuits bancaires et à mobiliser les financements extérieurs, en évitant l'endettement étranger". L'intervenant se déclare, par ailleurs, favorable à la poursuite de l'emprunt obligataire "pour attirer les ressources disponibles par le biais de l'investissement et, d'autre part, faire en sorte que l'économie génère des ressources", un objectif dont il considère qu'il ne "pourra être obtenu que par un ajustement important".