Le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Abdelwahab Derbal, a appelé jeudi à Alger à "ouvrir un large débat" avec l'ensemble des partenaires politiques sur le code électoral pour revoir certaines dispositions et garantir ainsi le respect du choix des électeurs. Le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Abdelwahab Derbal, a appelé jeudi à Alger à "ouvrir un large débat" avec l'ensemble des partenaires politiques sur le code électoral pour revoir certaines dispositions et garantir ainsi le respect du choix des électeurs. M. Derbal a précisé sur les ondes de la Radio nationale que "certaines dispositions du code électoral actuel ont besoin d'être revues pour garantir le respect du choix des électeurs", citant notamment la disposition relative au seuil de 7% des suffrages qu'un parti doit obtenir aux législatives pour la comptabilisation des voix, une condition qui, selon lui, ne reflète pas réellement le choix des électeurs. "Le vote est un mécanisme qui permet aux électeurs de choisir la personne qu'ils jugent compétente et le programme qui répond à leurs intérêts, autrement cette opération n'a pas d'utilité et les instances élues ne reflèteront pas la volonté des électeurs", a soutenu le responsable, soulignant la nécessité de revoir le code électoral. Le code électoral est une loi organique dont l'amendement prend du temps, d'où la nécessité d'ouvrir un large débat et d'engager un dialogue serein avec l'ensemble des partenaires politiques, a affirmé M. Derbal, excluant que sa révision intervienne avant les élections communales et de wilaya du 23 novembre. Concernant ces élections locales, il a fait savoir que "par rapport aux législatives du 4 mai 2017, il y a eu beaucoup moins de recours qui sont parvenus à la HIISE", et ce, a-t-il dit, grâce aux grands efforts consentis par les partis politiques et l'administration pour améliorer les choses. S'agissant de la campagne électorale animée avant l'heure par des partis politiquessur les réseaux sociaux, M. Derbal a indiquéqu'"il n'est pas possible de surveillerla Toile". Selon lui, cette activité sur Internet estpositive en ce qu'elle permet aux uns et aux autres de se forger une opinion.M. Derbal a, par ailleurs, exhorté les journalistesà faire preuve de professionnalisme,mettant en avant la noblesse de lamission des médias et la lourde responsabilitéqui leur incombe dans le façonnementde l'opinion.Dans ce contexte, il a précisé que "le prochainprojet de loi relatif aux collectivitéslocales oeuvrera à élargir les prérogatives des élus locaux afin qu'elles soient en accord avec les objectifs de la démocratie participative". Le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagementdu territoire "est en train d'apporter lesdernières retouches à ce projet de loi", aindiqué M. Sidani soulignant la prise en compte dans son élaboration de propositions de citoyens parvenues via le portail électronique du ministère. Cet espacedemeure ouvert pour d'autres propositions,a-t-il conclu.De son côté, le Directeur général des ressourceshumaines et de la formation au ministère, Merabti Abdelhalim, a préciséque le ministère a supervisé "la formationde 800 fonctionnaires autour de plusieurs hèmes, dont la démocratie participative". M. Derbal a précisé sur les ondes de la Radio nationale que "certaines dispositions du code électoral actuel ont besoin d'être revues pour garantir le respect du choix des électeurs", citant notamment la disposition relative au seuil de 7% des suffrages qu'un parti doit obtenir aux législatives pour la comptabilisation des voix, une condition qui, selon lui, ne reflète pas réellement le choix des électeurs. "Le vote est un mécanisme qui permet aux électeurs de choisir la personne qu'ils jugent compétente et le programme qui répond à leurs intérêts, autrement cette opération n'a pas d'utilité et les instances élues ne reflèteront pas la volonté des électeurs", a soutenu le responsable, soulignant la nécessité de revoir le code électoral. Le code électoral est une loi organique dont l'amendement prend du temps, d'où la nécessité d'ouvrir un large débat et d'engager un dialogue serein avec l'ensemble des partenaires politiques, a affirmé M. Derbal, excluant que sa révision intervienne avant les élections communales et de wilaya du 23 novembre. Concernant ces élections locales, il a fait savoir que "par rapport aux législatives du 4 mai 2017, il y a eu beaucoup moins de recours qui sont parvenus à la HIISE", et ce, a-t-il dit, grâce aux grands efforts consentis par les partis politiques et l'administration pour améliorer les choses. S'agissant de la campagne électorale animée avant l'heure par des partis politiquessur les réseaux sociaux, M. Derbal a indiquéqu'"il n'est pas possible de surveillerla Toile". Selon lui, cette activité sur Internet estpositive en ce qu'elle permet aux uns et aux autres de se forger une opinion.M. Derbal a, par ailleurs, exhorté les journalistesà faire preuve de professionnalisme,mettant en avant la noblesse de lamission des médias et la lourde responsabilitéqui leur incombe dans le façonnementde l'opinion.Dans ce contexte, il a précisé que "le prochainprojet de loi relatif aux collectivitéslocales oeuvrera à élargir les prérogatives des élus locaux afin qu'elles soient en accord avec les objectifs de la démocratie participative". Le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagementdu territoire "est en train d'apporter lesdernières retouches à ce projet de loi", aindiqué M. Sidani soulignant la prise en compte dans son élaboration de propositions de citoyens parvenues via le portail électronique du ministère. Cet espacedemeure ouvert pour d'autres propositions,a-t-il conclu.De son côté, le Directeur général des ressourceshumaines et de la formation au ministère, Merabti Abdelhalim, a préciséque le ministère a supervisé "la formationde 800 fonctionnaires autour de plusieurs hèmes, dont la démocratie participative".