Les promesses du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, n'ont pas du tout calmé la colère des membres du corps médical. Les promesses du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, n'ont pas du tout calmé la colère des membres du corps médical. Les médecins résidents, les paramédicaux et les enseignants chercheurs hospitalo-universitaires se sont rassemblés hier à 10h dans l'enceinte du CHU Mustapha-Pacha. Ils ont tenu un sit-in de solidarité, suite à la bastonnade dont ont été victimes les résidents le 3 janvier dernier, au centre hospitalouniversitaire Mustapha-Pacha à Alger. Des centaines de protestataires ont marché à l'intérieur de l'enceinte hospitalière, brandissant des pancartes de solidarité avec les médecins résidents tout en scandant des slogans pour exiger "respect Le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) a par ailleurs organisé une marche à Oran pour exprimer ses revendications, notamment la révision du service civil dans sa forme actuelle. "Nous ne nous tairons pas sans changement" Les membres du Collectif des médecins résidents du centre étaient les premiers à se rassembler pour exprimer leur colère. Ils exigeaient ainsi dans leurs slogans du "respect, de la dignité et de l'égalité", dénonçant le mutisme de la tutelle face à leurs protestations. Ils ont également pointé du doigt la responsabilité du ministère, le mettant devant ses responsabilités face aux citoyens. Les médecins résidents, rejoints par la suite par les paramédicaux et les enseignants chercheurs hospitalouniversitaires, ont affirmé qu'ils n'arrêteront pas leur mouvement de grève, de marches et de sits-in, sans changement, noir sur blanc, de la part des autorités. Le corps paramédical a également fait grève ces lundi et mardi. "Le piquet de grève est pour aujourd'hui à 10h", explique-t-on. Les paramédicaux, toutes spécialités confondues, qui ont organisé une grève de deux jours cette semaine, menacent de rreconduire une autre grève cyclique de trois jours la semaine prochaine, en cas d'absence de réponse de la part de la tutelle. Les enseignants-chercheurs, qui ont également pris part à ce sit-in, ont également exprimé leur solidarité avec les médecins résidents. "La Santé est complètement malade. Tous les secteurs et les corps professionnels est soudé, que ce soit professeurs, maître-assistants, enseignants ou résidents. Nous sommes tous concernés, pour le bien du malade et la santé de tous les Algériens", explique Dr Lemdani, maître-assistant en pneumologie. Ce dernier a surtout regretté le mutisme de la tutelle, dont les promesses ne sont que des "effets d'annonces". "Nous avons l'habitude d'entendre ces déclarations mais nous avons rien vu de concret", rajoute-t-il. Le Camra marche à Oran Parallèlement à ce sit-in dans l'enceinte hospitalière à Alger, encerclée par les forces antiémeutes, le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) a organisé une marche à Oran pour exprimer ses revendications, notamment la révision du service civil dans sa forme actuelle. Les médecins résidents ont ainsi marché dans le centreville, devant le siège de la wilaya avant de se diriger vers le CHU du centre-ville. Ce mouvement de protestation se généralise à plusieurs autres wilayas, dont Annaba, Constantine, Batna, Ouargla, Béjaïa et Blida Pour rappel, les médecins résidents s'insurgent contre le fait qu'ils soient affectés d'office dans des régions isolées pour travailler dans une infrastructure publique durant au moins deux années sans que leurs situations familiales ne soient prises en considération. Ils revendiquent, notamment la révision du service civil dans sa forme actuelle. Les grévistes se plaignent des conditions de travail difficiles au niveau des régions vers lesquelles ils sont généralement affectés. Des conditions difficiles qui se caractérisent, notamment par l'absence de logements, de moyens de transports ou encore de moyens propres à leurs métiers et même d'agents paramédicaux. Les médecins résidents, les paramédicaux et les enseignants chercheurs hospitalo-universitaires se sont rassemblés hier à 10h dans l'enceinte du CHU Mustapha-Pacha. Ils ont tenu un sit-in de solidarité, suite à la bastonnade dont ont été victimes les résidents le 3 janvier dernier, au centre hospitalouniversitaire Mustapha-Pacha à Alger. Des centaines de protestataires ont marché à l'intérieur de l'enceinte hospitalière, brandissant des pancartes de solidarité avec les médecins résidents tout en scandant des slogans pour exiger "respect Le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) a par ailleurs organisé une marche à Oran pour exprimer ses revendications, notamment la révision du service civil dans sa forme actuelle. "Nous ne nous tairons pas sans changement" Les membres du Collectif des médecins résidents du centre étaient les premiers à se rassembler pour exprimer leur colère. Ils exigeaient ainsi dans leurs slogans du "respect, de la dignité et de l'égalité", dénonçant le mutisme de la tutelle face à leurs protestations. Ils ont également pointé du doigt la responsabilité du ministère, le mettant devant ses responsabilités face aux citoyens. Les médecins résidents, rejoints par la suite par les paramédicaux et les enseignants chercheurs hospitalouniversitaires, ont affirmé qu'ils n'arrêteront pas leur mouvement de grève, de marches et de sits-in, sans changement, noir sur blanc, de la part des autorités. Le corps paramédical a également fait grève ces lundi et mardi. "Le piquet de grève est pour aujourd'hui à 10h", explique-t-on. Les paramédicaux, toutes spécialités confondues, qui ont organisé une grève de deux jours cette semaine, menacent de rreconduire une autre grève cyclique de trois jours la semaine prochaine, en cas d'absence de réponse de la part de la tutelle. Les enseignants-chercheurs, qui ont également pris part à ce sit-in, ont également exprimé leur solidarité avec les médecins résidents. "La Santé est complètement malade. Tous les secteurs et les corps professionnels est soudé, que ce soit professeurs, maître-assistants, enseignants ou résidents. Nous sommes tous concernés, pour le bien du malade et la santé de tous les Algériens", explique Dr Lemdani, maître-assistant en pneumologie. Ce dernier a surtout regretté le mutisme de la tutelle, dont les promesses ne sont que des "effets d'annonces". "Nous avons l'habitude d'entendre ces déclarations mais nous avons rien vu de concret", rajoute-t-il. Le Camra marche à Oran Parallèlement à ce sit-in dans l'enceinte hospitalière à Alger, encerclée par les forces antiémeutes, le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) a organisé une marche à Oran pour exprimer ses revendications, notamment la révision du service civil dans sa forme actuelle. Les médecins résidents ont ainsi marché dans le centreville, devant le siège de la wilaya avant de se diriger vers le CHU du centre-ville. Ce mouvement de protestation se généralise à plusieurs autres wilayas, dont Annaba, Constantine, Batna, Ouargla, Béjaïa et Blida Pour rappel, les médecins résidents s'insurgent contre le fait qu'ils soient affectés d'office dans des régions isolées pour travailler dans une infrastructure publique durant au moins deux années sans que leurs situations familiales ne soient prises en considération. Ils revendiquent, notamment la révision du service civil dans sa forme actuelle. Les grévistes se plaignent des conditions de travail difficiles au niveau des régions vers lesquelles ils sont généralement affectés. Des conditions difficiles qui se caractérisent, notamment par l'absence de logements, de moyens de transports ou encore de moyens propres à leurs métiers et même d'agents paramédicaux.