Le chiffre donne froid dans le dos. 68.000. C'est le nombred'appels reçus sur le numéro vert (le fameux 104) desservices de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) durant l'année 2017. C'est ledirecteur de la police judiciaire, Ali Ferradj qui a révélé ces chiffres. Le chiffre donne froid dans le dos. 68.000. C'est le nombred'appels reçus sur le numéro vert (le fameux 104) desservices de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) durant l'année 2017. C'est ledirecteur de la police judiciaire, Ali Ferradj qui a révélé ces chiffres. Un chiffre énorme qui en dit long sur l'ampleur de ce phénomène qui aprovoqué la mort parfois dans des conditions horribles, de dizaines d'enfants. Ce responsable a également fait état de la multiplication inquiétante des attaquesinformatiques ciblant les entreprises etinstitutions de l'Etat durant l'année 2017.Des attaques jugées "gravissimes"pour leconférencier qui ont été déjouées grâce à la vigilance des cadres de la DGSN qui a mobilisé tous les moyens et grâce à la collaboration précieuse d'Interpol. La cybercriminalité en nette augmentation La cybercriminalité est en nette recrudescence. Le bilan que fournit la DGSN a dequoi inquiéter avec 2230 affaires recensées dont 1570 résolues. Ce seuil de la criminalitéétant franchi, les services de sécuritéont décidé de se déployer avec force pour contrer ce fléau.Ces indices fournis par la Police judiciaire sur la cybercriminalité font ressortir un taux qui dépasse celui de 102% en2016 soit 1055 affaires traitées. L'année 2017 a vu une multiplication de ces délits tels que les attaques des hackers sur les institutions publiques et le piratage desréseaux informatiques causant des dégâtspour certaines entreprises. Le hacking sur la Toile n'épargne personne et les méthodes utilisées sont l'oeuvre de personnes qui ont de solides données sur les sites Internet. Les responsables de la DGSN font part dans leur bilan, d'une nette progression des cyber-attaques dans le sud-est du pays. Il y a également uneaffaire liée à la promotion d'un site terroriste qui a mis à jour le degré de nuisance que constitue toujours le terrorisme dans sa version djihadiste. Quant aux délits enregistrés au cours de l'année passée, il est indiqué que plusieurs cas concernent des diffamations et publications de photos sur le réseau Facebook sans le consentement des propriétaires et chantages exercés sur des personnes suite à la publication de vidéos ou photos relevant du domaine privé des personnes attaquées. Le même constat se fait dans les réseaux de téléphonie mobile à travers l'envoi deSMS menaçants et des mots d'insultes proférés à l'endroit de personnes se sentant impliquées par le chantage. Les services de sécurité recensent également suite à des plaintes diverses, des délits tels que des insultes et menaces de mort sur les réseaux sociaux. L'autre phénomène qui prend également une tournure inquiétante est celui lié à l'application dite « Baleinebleue » téléchargeable sur les sites de jeux. Des cas de suicide d'enfants et d'adolescents sont directement imputés à cette application dangereuse. Pour l'heure, les services de lutte contre la cybercriminalité redoublent d'efforts pour enquêter sur ce nouveau fléau. Dans ce cadre là, les services de la DGSN font part d'un travail de proximité avec le mouvement associatif pour sensibiliser les citoyens sur la protection contre les attaques dont sont victimes particulièrement les enfants et les adolescents. L'attention porte sur la vigilance des parents pour surveiller leurs enfants sur l'addiction au Net et en même temps, les sites dangereux qui peuventnuire à cette catégorie juvénile. Par ailleurs, les services de la DGSN indiquent qu'un séminaire international sera organisé en mars prochain sur le thème de la cybercriminalité. La plus dangereuse attaque détectée a ciblé d'après M. Ferradj le groupe Algérie Télécom. C'est dire l'objectif recherché par les criminels compte tenu de la sensibilité des télécommunications pour lasécurité de l'Etat. Au total ce sont 228.793 affaires d'attaques informatiques recensées durant l'année écoulée au niveau national. Par ailleurs la DGSN rassure que dans le cadre de la sécurisation des frontières, 26 centres frontaliers ont été dotés d'appareils sophistiqués de surveillance pour faire face aux trafiquants en tous genres et aux terroristes. 7 tonnes de résine de cannabis saisies en 2017 Près de 7 tonnes de résine de cannabis ont été saisies durant l'année 2017, contre plus de 25 tonnes en 2016, en baisse de plus de 19 tonnes, selon un bilan sur le trafic de drogue. Au total, 6.963,02 kilogrammes de résine de cannabis ont été saisis durant l'année2017, contre 25.606,03 kg en 2016, ce qui représente une baisse de 19.357,01 kg (-72 %), précise la DGSN. Concernant les autres drogues, 2.404,70 grammes d'héroïne ont été saisis en 2017, contre 1.413 grammes en 2016, soit une hausse de 991 grammes, alors que la cocaïne a enregistré une baisse de 10.624,50 grammes durant l'année 2017 avec 1332,50 grammes saisis, contre 11956 grammes en 2016. Pour ce qui est des psychotropes, il a été enregistré la saisie de 672.515 comprimés en 2017, en hausse de 139.588 comprimés par rapport à 2016, note cette source. La DGSN a relevé, en outre, que 6.886 affaires de trafic et commercialisation de drogues ont été traitées en 2017, contre 6.420 affaires en 2016, soit une hausse de 7,25 % d'affaires. Le nombre d'impliqués en 2017 dans des affaires de drogue est de 11.764 individus, contre 6.420 en 2016, ce qui représenteune hausse de 62 %. Un chiffre énorme qui en dit long sur l'ampleur de ce phénomène qui aprovoqué la mort parfois dans des conditions horribles, de dizaines d'enfants. Ce responsable a également fait état de la multiplication inquiétante des attaquesinformatiques ciblant les entreprises etinstitutions de l'Etat durant l'année 2017.Des attaques jugées "gravissimes"pour leconférencier qui ont été déjouées grâce à la vigilance des cadres de la DGSN qui a mobilisé tous les moyens et grâce à la collaboration précieuse d'Interpol. La cybercriminalité en nette augmentation La cybercriminalité est en nette recrudescence. Le bilan que fournit la DGSN a dequoi inquiéter avec 2230 affaires recensées dont 1570 résolues. Ce seuil de la criminalitéétant franchi, les services de sécuritéont décidé de se déployer avec force pour contrer ce fléau.Ces indices fournis par la Police judiciaire sur la cybercriminalité font ressortir un taux qui dépasse celui de 102% en2016 soit 1055 affaires traitées. L'année 2017 a vu une multiplication de ces délits tels que les attaques des hackers sur les institutions publiques et le piratage desréseaux informatiques causant des dégâtspour certaines entreprises. Le hacking sur la Toile n'épargne personne et les méthodes utilisées sont l'oeuvre de personnes qui ont de solides données sur les sites Internet. Les responsables de la DGSN font part dans leur bilan, d'une nette progression des cyber-attaques dans le sud-est du pays. Il y a également uneaffaire liée à la promotion d'un site terroriste qui a mis à jour le degré de nuisance que constitue toujours le terrorisme dans sa version djihadiste. Quant aux délits enregistrés au cours de l'année passée, il est indiqué que plusieurs cas concernent des diffamations et publications de photos sur le réseau Facebook sans le consentement des propriétaires et chantages exercés sur des personnes suite à la publication de vidéos ou photos relevant du domaine privé des personnes attaquées. Le même constat se fait dans les réseaux de téléphonie mobile à travers l'envoi deSMS menaçants et des mots d'insultes proférés à l'endroit de personnes se sentant impliquées par le chantage. Les services de sécurité recensent également suite à des plaintes diverses, des délits tels que des insultes et menaces de mort sur les réseaux sociaux. L'autre phénomène qui prend également une tournure inquiétante est celui lié à l'application dite « Baleinebleue » téléchargeable sur les sites de jeux. Des cas de suicide d'enfants et d'adolescents sont directement imputés à cette application dangereuse. Pour l'heure, les services de lutte contre la cybercriminalité redoublent d'efforts pour enquêter sur ce nouveau fléau. Dans ce cadre là, les services de la DGSN font part d'un travail de proximité avec le mouvement associatif pour sensibiliser les citoyens sur la protection contre les attaques dont sont victimes particulièrement les enfants et les adolescents. L'attention porte sur la vigilance des parents pour surveiller leurs enfants sur l'addiction au Net et en même temps, les sites dangereux qui peuventnuire à cette catégorie juvénile. Par ailleurs, les services de la DGSN indiquent qu'un séminaire international sera organisé en mars prochain sur le thème de la cybercriminalité. La plus dangereuse attaque détectée a ciblé d'après M. Ferradj le groupe Algérie Télécom. C'est dire l'objectif recherché par les criminels compte tenu de la sensibilité des télécommunications pour lasécurité de l'Etat. Au total ce sont 228.793 affaires d'attaques informatiques recensées durant l'année écoulée au niveau national. Par ailleurs la DGSN rassure que dans le cadre de la sécurisation des frontières, 26 centres frontaliers ont été dotés d'appareils sophistiqués de surveillance pour faire face aux trafiquants en tous genres et aux terroristes. 7 tonnes de résine de cannabis saisies en 2017 Près de 7 tonnes de résine de cannabis ont été saisies durant l'année 2017, contre plus de 25 tonnes en 2016, en baisse de plus de 19 tonnes, selon un bilan sur le trafic de drogue. Au total, 6.963,02 kilogrammes de résine de cannabis ont été saisis durant l'année2017, contre 25.606,03 kg en 2016, ce qui représente une baisse de 19.357,01 kg (-72 %), précise la DGSN. Concernant les autres drogues, 2.404,70 grammes d'héroïne ont été saisis en 2017, contre 1.413 grammes en 2016, soit une hausse de 991 grammes, alors que la cocaïne a enregistré une baisse de 10.624,50 grammes durant l'année 2017 avec 1332,50 grammes saisis, contre 11956 grammes en 2016. Pour ce qui est des psychotropes, il a été enregistré la saisie de 672.515 comprimés en 2017, en hausse de 139.588 comprimés par rapport à 2016, note cette source. La DGSN a relevé, en outre, que 6.886 affaires de trafic et commercialisation de drogues ont été traitées en 2017, contre 6.420 affaires en 2016, soit une hausse de 7,25 % d'affaires. Le nombre d'impliqués en 2017 dans des affaires de drogue est de 11.764 individus, contre 6.420 en 2016, ce qui représenteune hausse de 62 %.