Abdelmadjid Sidi aïd, loin d'être un enfant de choeur, ne compte nullement laisser la fronde interne prendre de l'ampleur au point de menacer son règne qui dure depuis, maintenant, deux décennies Abdelmadjid Sidi aïd, loin d'être un enfant de choeur, ne compte nullement laisser la fronde interne prendre de l'ampleur au point de menacer son règne qui dure depuis, maintenant, deux décennies L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) traverse une zone de fortes turbulences. La session de la commissionexécutive nationale (CEN), qui se tiendra aujourd'hui et demain à Oran, promet d'être explosive. Les dissensionsinternes sont désormais unsecret de polichinelle. Delarges pans de la direction de l'UGTA conteste, en effet, ouvertement l'autorité dusecrétaire général,Abdelmadjid Sidi Said. Ce dernier, loin d'être un enfantde choeur, ne compte nullementlaisser cette frondeinterne prendre de l'ampleur au point de menacer sonrègne qui dure depuis deux decennies maintenantpuisqu'il est à la tête du syndicatdepuis 1997. Selon leséchos qui filtrent de la centrale syndicale, Sidi Saïd va saisir l'opportunité de la session de la CEN, qui aura lieu à Oran, pour frapper un grandcoup contre ses détracteurs. Bien avant la tenue de cette session de la plus haute instance du syndicat entre deuxcogérés, le bruit courait quele chef de file de l'UGTA va procéder à une véritable purge. L'on annonce en effet que des dizaines de membres de la CEN seront exclus des rangs de cette instance et peut-être même du syndicat. En tout cas c'est ce qui est annoncé par les opposants de Sidi Saïd, lequel garde le silence sur cette question et préfère certainement fourbir ses armes loin des feux de la rampe. Sidi Saïd s'est montré très actif ces dernières semaines et il a préparé lariposte aux troupes de son ancien bras droit, Mohamed- Tayeb Hmarnia, membre du Conseil de la nation et qui est la tête de pont de la contestation. Il a ainsi battu, il y a quelques semaines, le rappel de ses troupes. De nombreuses fédérations de l'UGTA, réunies à la Maison du peuple (siege national du syndicat), lui ont en effettémoigné leur soutien et leur fidélité non sans avoir tiré à boulets rouges sur les "redresseurs". Hmarnia, qui a d'ailleurs été évincé du secrétariat national et du département de l'organique qu'il occupait depuis des années fait montre de son oppositionà la ligne de Sidi Saïd. Une opposition apparue au grand jour l'été dernier. Une opposition qui a donné naissance il y a quelques semaines à la "Commission nationale de redressement de l'UGTA". L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) traverse une zone de fortes turbulences. La session de la commissionexécutive nationale (CEN), qui se tiendra aujourd'hui et demain à Oran, promet d'être explosive. Les dissensionsinternes sont désormais unsecret de polichinelle. Delarges pans de la direction de l'UGTA conteste, en effet, ouvertement l'autorité dusecrétaire général,Abdelmadjid Sidi Said. Ce dernier, loin d'être un enfantde choeur, ne compte nullementlaisser cette frondeinterne prendre de l'ampleur au point de menacer sonrègne qui dure depuis deux decennies maintenantpuisqu'il est à la tête du syndicatdepuis 1997. Selon leséchos qui filtrent de la centrale syndicale, Sidi Saïd va saisir l'opportunité de la session de la CEN, qui aura lieu à Oran, pour frapper un grandcoup contre ses détracteurs. Bien avant la tenue de cette session de la plus haute instance du syndicat entre deuxcogérés, le bruit courait quele chef de file de l'UGTA va procéder à une véritable purge. L'on annonce en effet que des dizaines de membres de la CEN seront exclus des rangs de cette instance et peut-être même du syndicat. En tout cas c'est ce qui est annoncé par les opposants de Sidi Saïd, lequel garde le silence sur cette question et préfère certainement fourbir ses armes loin des feux de la rampe. Sidi Saïd s'est montré très actif ces dernières semaines et il a préparé lariposte aux troupes de son ancien bras droit, Mohamed- Tayeb Hmarnia, membre du Conseil de la nation et qui est la tête de pont de la contestation. Il a ainsi battu, il y a quelques semaines, le rappel de ses troupes. De nombreuses fédérations de l'UGTA, réunies à la Maison du peuple (siege national du syndicat), lui ont en effettémoigné leur soutien et leur fidélité non sans avoir tiré à boulets rouges sur les "redresseurs". Hmarnia, qui a d'ailleurs été évincé du secrétariat national et du département de l'organique qu'il occupait depuis des années fait montre de son oppositionà la ligne de Sidi Saïd. Une opposition apparue au grand jour l'été dernier. Une opposition qui a donné naissance il y a quelques semaines à la "Commission nationale de redressement de l'UGTA".