93 cas d'agressions sur des imams, dont une majorité hors mosquées, ont étéenregistrées par les servicesdu ministère des Affairesreligieuses et desWaqfs àl'échelle nationale depuis2016. 93 cas d'agressions sur des imams, dont une majorité hors mosquées, ont étéenregistrées par les servicesdu ministère des Affairesreligieuses et desWaqfs àl'échelle nationale depuis2016. C'est ce qu'a dévoilé, samedi dernier à partir de Tipasa,le ministre du secteur, Mohamed Aïssa. Le nombre d'agressions enregistréen deux années et demie "n'est pas aussi grave que certains veulent le prétendre", a indiqué leministre qui répondait à une questionde l'APS, précisant que cegenre de comportement ne prêtepas à inquiétude, vu le nombreélevé de mosquées, soit 17.000recensées à l'échelle nationale. "Une majorité de ce agressionsrelèvent d'affaires personnelles et ont eu lieu en dehors des mosquées,ou alors pour des malentendus,comme ce fut le cas pourun imam de la wilaya de Skikda, agressé par une personne qui secroyait visée par l'un de sesprêches", a expliqué MohamedAissa, tout en assurant que "justicea été rendue à tous les imams agressés". Le ministre a, néanmoins, appelé à méditer au sujetd'un fait qu'il a jugé "grave",à savoir,l'"agression d'imams à l'intérieurdes mosquées, sans considérationaucune à la sacralité des lieux", estimant que cette situation nécessite"une intervention pour protégerla mosquée et l'imam dans lecadre des lois de la République".Mohamed Aissa a fait état, à cepropos, de la mise en place d'un atelier par le ministère de la Justice en vue de l'introductiond'articles de loi destinés à protégerl'imam durant l'exercice deses fonctions, avant d'appeler lesimams algériens à se départir de leurs idéologies politiques, quandil s'agit d'endosser leur rôled'imam modéré."Il n'est pas interdit à l'imamd'exercer la politique en dehorsdes mosquées, mais ils est tenu, encontrepartie, de promouvoir undiscours préservant l'unité et lastabilité du pays", a estimé, à ce propos, Mohamed Aissa. Interrogé au sujet de la lettre dans laquelle 23 imams d'Alger se sont laints d'un inspecteur travaillantà la direction des affaires religieusesde la même wilaya, le ministre adéclaré qu'il a ordonné la "constitutiond'une commission d'enquêteprésidée par l'inspecteur généraldu ministère". "La commission aura à écouter toutes les parties, avant l'élaboration d'un rapport détaillé sur la base duquel seront prises les sanctions nécessaires à l'encontrede l'inspecteur mis en cause, si lesaccusations dont il fait l'objets'avèreraient fondées", a indiqué Mohamed Aissa. Les "oulémas algériens capables de faire face aux plans de division ourdis par des laboratoires étrangers" Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, a déclaré, par ailleurs, que "l'Islam n'a pas de nationalité", estimant que les Oulémas algériens sont "parfaitement capables de faire face aux plans de division ourdis par des laboratoires étrangers". "L'Islam n'a pas de nationalité", a indiqué le ministre, soulignant que les oulémas algériens "ont la particularité de bien assimiler le Coran et la Sunna, ce qui les rend parfaitement capables de faire face aux plans de division ourdis par des laboratoires étrangers". "Les risques liés à l'activité de laboratoires étrangers visant à semer des idées non conformes au référent religieux algérien existent. Le but étant de déstabiliser le pays et d'inciter à la fitna(discorde)", a averti le ministre dans une déclaration à la presse, enréponse à une question de l'APS, à l'issue de la cérémonie de clôture de la saison du Centre culturel islamique. Ces laboratoires "très dangereux", a-t-il dit, "ont remis à jour lesplans de division des Etats islamiques et ce, par une tentative deleur introduction (via les plans de division) en Algérie", a-t-il soutenu. S'appuyant sur le discours du président de la République, à l'occasion de la journée du Savoir (16 avril), dans lequel Abdelaziz Bouteflika faisait état d'une "réelle volonté de la part de laboratoires étrangers de relancer des plans pour diviser la Nation, déchirer le monde musulman etinciter aux guerres et à la fitna", Mohamed Aissa a souligné que "l'Algérie refuse (plans de division), car elle possède un référent religieux sur lequel il estimpossible de revenir". Il a précisé à ce propos que "nous préservons toutes les doctrines religieuses, dont l'Ibadhisme, conformément à la ligne des Oulémas algériens, dont Cheik Ben Badis, Bachir El Ibrahimi etautres savants de renom". S'exprimant au sujet de ces sectes, exploitées comme outil de division, le ministre a assuré qu'il "ne vise aucun groupe religieux donné, car il en existe beaucoup et plus que l'on imagine", soulignant, néanmoins, que son département ministériel "oeuvre de concert avec tous les organes de l'Etat et de cellule de réflexion et de prévention, en vue de sensibiliserl'opinion publique, afin qu'elle ne soutienne pas ceux qui veulent déformer la religion". Estimant que la préservation du "juste milieu et de la modération"est l'affaire de tous (institutions sécuritaires et Armée nationalepopulaire compris), le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs a appelé l'élite nationale, les oulemas et les journalistes à faire face à ces "idées étrangères". "Il faut être fier des oulémas algériens et de leurs contributions qui ont porté au plus haut la voix de l'Islam", a-t-il ajouté, citant, entreautres, Mohamed Ben Daoud L'msili, qui fut le premier à expliquer"Sahih El Boukhari" et Houd Ben Mohamed El Ourassi qui fut avec l'imam Attabari, le premier à expliquer le Coran. "Les Algériens ont porté l'Islam jusqu'en Andalousie, aux frontières de la France, à Vienne (Autriche) et en Afrique", a-t-il observé, soutenant que "l'Islam n'a pas de nationalité et que le Coran est Un et la Sunna Une", et que leurs "défenseurs les plus farouches ne sont pas des Arabes". C'est ce qu'a dévoilé, samedi dernier à partir de Tipasa,le ministre du secteur, Mohamed Aïssa. Le nombre d'agressions enregistréen deux années et demie "n'est pas aussi grave que certains veulent le prétendre", a indiqué leministre qui répondait à une questionde l'APS, précisant que cegenre de comportement ne prêtepas à inquiétude, vu le nombreélevé de mosquées, soit 17.000recensées à l'échelle nationale. "Une majorité de ce agressionsrelèvent d'affaires personnelles et ont eu lieu en dehors des mosquées,ou alors pour des malentendus,comme ce fut le cas pourun imam de la wilaya de Skikda, agressé par une personne qui secroyait visée par l'un de sesprêches", a expliqué MohamedAissa, tout en assurant que "justicea été rendue à tous les imams agressés". Le ministre a, néanmoins, appelé à méditer au sujetd'un fait qu'il a jugé "grave",à savoir,l'"agression d'imams à l'intérieurdes mosquées, sans considérationaucune à la sacralité des lieux", estimant que cette situation nécessite"une intervention pour protégerla mosquée et l'imam dans lecadre des lois de la République".Mohamed Aissa a fait état, à cepropos, de la mise en place d'un atelier par le ministère de la Justice en vue de l'introductiond'articles de loi destinés à protégerl'imam durant l'exercice deses fonctions, avant d'appeler lesimams algériens à se départir de leurs idéologies politiques, quandil s'agit d'endosser leur rôled'imam modéré."Il n'est pas interdit à l'imamd'exercer la politique en dehorsdes mosquées, mais ils est tenu, encontrepartie, de promouvoir undiscours préservant l'unité et lastabilité du pays", a estimé, à ce propos, Mohamed Aissa. Interrogé au sujet de la lettre dans laquelle 23 imams d'Alger se sont laints d'un inspecteur travaillantà la direction des affaires religieusesde la même wilaya, le ministre adéclaré qu'il a ordonné la "constitutiond'une commission d'enquêteprésidée par l'inspecteur généraldu ministère". "La commission aura à écouter toutes les parties, avant l'élaboration d'un rapport détaillé sur la base duquel seront prises les sanctions nécessaires à l'encontrede l'inspecteur mis en cause, si lesaccusations dont il fait l'objets'avèreraient fondées", a indiqué Mohamed Aissa. Les "oulémas algériens capables de faire face aux plans de division ourdis par des laboratoires étrangers" Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, a déclaré, par ailleurs, que "l'Islam n'a pas de nationalité", estimant que les Oulémas algériens sont "parfaitement capables de faire face aux plans de division ourdis par des laboratoires étrangers". "L'Islam n'a pas de nationalité", a indiqué le ministre, soulignant que les oulémas algériens "ont la particularité de bien assimiler le Coran et la Sunna, ce qui les rend parfaitement capables de faire face aux plans de division ourdis par des laboratoires étrangers". "Les risques liés à l'activité de laboratoires étrangers visant à semer des idées non conformes au référent religieux algérien existent. Le but étant de déstabiliser le pays et d'inciter à la fitna(discorde)", a averti le ministre dans une déclaration à la presse, enréponse à une question de l'APS, à l'issue de la cérémonie de clôture de la saison du Centre culturel islamique. Ces laboratoires "très dangereux", a-t-il dit, "ont remis à jour lesplans de division des Etats islamiques et ce, par une tentative deleur introduction (via les plans de division) en Algérie", a-t-il soutenu. S'appuyant sur le discours du président de la République, à l'occasion de la journée du Savoir (16 avril), dans lequel Abdelaziz Bouteflika faisait état d'une "réelle volonté de la part de laboratoires étrangers de relancer des plans pour diviser la Nation, déchirer le monde musulman etinciter aux guerres et à la fitna", Mohamed Aissa a souligné que "l'Algérie refuse (plans de division), car elle possède un référent religieux sur lequel il estimpossible de revenir". Il a précisé à ce propos que "nous préservons toutes les doctrines religieuses, dont l'Ibadhisme, conformément à la ligne des Oulémas algériens, dont Cheik Ben Badis, Bachir El Ibrahimi etautres savants de renom". S'exprimant au sujet de ces sectes, exploitées comme outil de division, le ministre a assuré qu'il "ne vise aucun groupe religieux donné, car il en existe beaucoup et plus que l'on imagine", soulignant, néanmoins, que son département ministériel "oeuvre de concert avec tous les organes de l'Etat et de cellule de réflexion et de prévention, en vue de sensibiliserl'opinion publique, afin qu'elle ne soutienne pas ceux qui veulent déformer la religion". Estimant que la préservation du "juste milieu et de la modération"est l'affaire de tous (institutions sécuritaires et Armée nationalepopulaire compris), le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs a appelé l'élite nationale, les oulemas et les journalistes à faire face à ces "idées étrangères". "Il faut être fier des oulémas algériens et de leurs contributions qui ont porté au plus haut la voix de l'Islam", a-t-il ajouté, citant, entreautres, Mohamed Ben Daoud L'msili, qui fut le premier à expliquer"Sahih El Boukhari" et Houd Ben Mohamed El Ourassi qui fut avec l'imam Attabari, le premier à expliquer le Coran. "Les Algériens ont porté l'Islam jusqu'en Andalousie, aux frontières de la France, à Vienne (Autriche) et en Afrique", a-t-il observé, soutenant que "l'Islam n'a pas de nationalité et que le Coran est Un et la Sunna Une", et que leurs "défenseurs les plus farouches ne sont pas des Arabes".