L'informel est partout en Algérie, mais visiblement plusdans le marché del'immobilier qui joue le rôle de machine à laver pour l'argentsale du narcotrafic et du terrorisme des années 90. L'informel est partout en Algérie, mais visiblement plusdans le marché del'immobilier qui joue le rôle de machine à laver pour l'argentsale du narcotrafic et du terrorisme des années 90. Pas moins de 70 % des transactionssont conclues dans le cadre de l'informel, selon la Fédération nationaledes agences immobilières (FNAI) qui dénonce aussi la sous-déclaration des ventes dans ce secteur."L'informel s'est accaparé de 70 % dumarché national de l'immobilier. Cadevient grave. Nous sommes arrivés àune situation où nous ne maîtrisons plus le parc immobilier national", arelevé le chargé de la communication dela FNAI, Noureddine Menaceri, lors d'une conférence de presse sur le blanchiment d'argent et la vente à travers les canaux illégaux. Les ventes des biens immobiliers sous-déclarées représentaient, selon lui, une part importante, soit 90 % de la totalité des transactions. Ces transactions sous-déclarées ne reflètent que 40 % du prix réel de l'opération. La FNAI, créée il y a 20 ans, oeuvre aujourd'hui "à la moralisation et à instaurer une déontologie dans la profession", souligne Noureddine Menasri quiprécise qu'elle se charge aussi de déterminer un baromètre de l'immobilier (le prix du mètre carré) dans chaque région, ville et quartier pour mieux cerner les prix. Il a fait valoir que cette fédération avait déjà dénoncé les pratiques illégales dans l'immobilier tels que les canaux de ventes et des achats de biens immobiliers à travers les courtiers, des bureaux d'affaires, des journaux spécialisés, des sites de vente.... Interrogé sur les raisons qui ont amené cette fédération des agences immobilièresà organiser cette conférence de presse dans un contexte de médiatisation de scandales dans l'immobilier, il a répondu: "C'est le bon moment. Nous avons décidé de mettre le holà, d'autantque ces dysfonctionnements ont porté atteinte à l'activité de l'agent immobilier". D'ailleurs, a fait valoir, pour sa part, le porte-parole de la FNAI, Azzedine Chemseddine, en raison de cette "anarchie totale" qui caractérise le marché de l'immobilier, 20% des agentsimmobiliers avaient baissé rideau, et ce, sur un total de 3.000 agences existantes.De surcroît, a-t-il ajouté, 80 % des agents immobiliers sont aujourd'hui en situation déficitaire. L'Algérie comptait pas moins de 6.400 agences immobilières il y a une dizaine d'années contre3.000 agences actuellement "Où sont les 3.000 agents restants?", s'est-il interrogé avant d'enchaîner : "Ils sont, sans nul doute, canalisés quelque part et se sont convertis en courtiers informels" Ainsi, pour mettre de l'ordre dans la profession,la FNAI, selon ses deux représentants, propose "le passage obligatoire par les agences immobilières" lors de toute transaction ou opération immobilière. "Nous proposons le passage obligatoire par les agences immobilières à l'effet de régulariser le domaine de l'immobilier et de le canaliser", a indiqué M. Menaceri selon lequel cette solution devrait permettred'assurer une traçabilité et, partant, de maîtriser les prix, d'avoir des déclarations réelles et de normaliser l'inflation des prix. LaFNAI propose également la création d'une Chambre nationale d'agences immobilières devant regrouper toutes les agences. Pas moins de 70 % des transactionssont conclues dans le cadre de l'informel, selon la Fédération nationaledes agences immobilières (FNAI) qui dénonce aussi la sous-déclaration des ventes dans ce secteur."L'informel s'est accaparé de 70 % dumarché national de l'immobilier. Cadevient grave. Nous sommes arrivés àune situation où nous ne maîtrisons plus le parc immobilier national", arelevé le chargé de la communication dela FNAI, Noureddine Menaceri, lors d'une conférence de presse sur le blanchiment d'argent et la vente à travers les canaux illégaux. Les ventes des biens immobiliers sous-déclarées représentaient, selon lui, une part importante, soit 90 % de la totalité des transactions. Ces transactions sous-déclarées ne reflètent que 40 % du prix réel de l'opération. La FNAI, créée il y a 20 ans, oeuvre aujourd'hui "à la moralisation et à instaurer une déontologie dans la profession", souligne Noureddine Menasri quiprécise qu'elle se charge aussi de déterminer un baromètre de l'immobilier (le prix du mètre carré) dans chaque région, ville et quartier pour mieux cerner les prix. Il a fait valoir que cette fédération avait déjà dénoncé les pratiques illégales dans l'immobilier tels que les canaux de ventes et des achats de biens immobiliers à travers les courtiers, des bureaux d'affaires, des journaux spécialisés, des sites de vente.... Interrogé sur les raisons qui ont amené cette fédération des agences immobilièresà organiser cette conférence de presse dans un contexte de médiatisation de scandales dans l'immobilier, il a répondu: "C'est le bon moment. Nous avons décidé de mettre le holà, d'autantque ces dysfonctionnements ont porté atteinte à l'activité de l'agent immobilier". D'ailleurs, a fait valoir, pour sa part, le porte-parole de la FNAI, Azzedine Chemseddine, en raison de cette "anarchie totale" qui caractérise le marché de l'immobilier, 20% des agentsimmobiliers avaient baissé rideau, et ce, sur un total de 3.000 agences existantes.De surcroît, a-t-il ajouté, 80 % des agents immobiliers sont aujourd'hui en situation déficitaire. L'Algérie comptait pas moins de 6.400 agences immobilières il y a une dizaine d'années contre3.000 agences actuellement "Où sont les 3.000 agents restants?", s'est-il interrogé avant d'enchaîner : "Ils sont, sans nul doute, canalisés quelque part et se sont convertis en courtiers informels" Ainsi, pour mettre de l'ordre dans la profession,la FNAI, selon ses deux représentants, propose "le passage obligatoire par les agences immobilières" lors de toute transaction ou opération immobilière. "Nous proposons le passage obligatoire par les agences immobilières à l'effet de régulariser le domaine de l'immobilier et de le canaliser", a indiqué M. Menaceri selon lequel cette solution devrait permettred'assurer une traçabilité et, partant, de maîtriser les prix, d'avoir des déclarations réelles et de normaliser l'inflation des prix. LaFNAI propose également la création d'une Chambre nationale d'agences immobilières devant regrouper toutes les agences.