Rien ne va plus dans notre championnat de football!Outre un niveau techniquequi laisse à désirer, voilà que labête immonde de laviolencedans les stades a resurgi de plusbelle, pour porter un sérieuxcoup à une gestion approximativedes dirigeants, impuissants devant un phénomène qui est entrain de prendre desproportions alarmantes. Rien ne va plus dans notre championnat de football!Outre un niveau techniquequi laisse à désirer, voilà que labête immonde de laviolencedans les stades a resurgi de plusbelle, pour porter un sérieuxcoup à une gestion approximativedes dirigeants, impuissants devant un phénomène qui est entrain de prendre desproportions alarmantes. La fin de la rencontre CABB Arreridj – MC Alger (0-1), disputéavant-hier samedi austadedu 20-août 1955 de Bordj BouArreridj, dans le cadre de la11ème journée du championnat de Ligue 1, a été émaillée par desscènes de violences et d'agressions,sans précédent.Des supporters du CABBA ontenvahi la pelouse, juste après lafin du sifflet final de l'arbitre,pour agresser des joueurs duMCA. Des images qui circulentsur les réseaux sociaux montrent,notamment le capitaine duMouloudia AbderrahmaneHachoud, évanoui à terre aprèsavoir été agressé à l'armeblanche.Le défenseur du MCA a dû escaladerle grillage, pour se réfugierchez les supporters du Doyenprésents à Bordj, comme le montrentdes vidéos postées surFacebook. D'autres joueurs, àl'image d'Azzi, Arous, etBenarous, n'ont pas été épargnéspar la horde "sauvage", dans des scènesregrettables qui n'honorent nullement lefootball national, déjà aux abois.Les événements vécus au stade deBordj ne sont qu'un épisode de cequi se passeactuellement, puisque pas plustard que vendredi, le derby entrele MO Constantine et l'ASKhroub,comptant pour le championnatamateur, a également étémarquépar des affrontementsentre lessupporteurs desdeux clubs. Il afallu l'intervention de la police antiémeute et l'utilisation debombeslacrymogènes, pour disperserla foule. D'autresrencontres,jouées ces dernièressemaines, ont également étéémaillées par des scènes de violence,à l'image du derby algéroisayant opposé le CRBelouizdad à l'USM Alger, ou lederby constantinois entre l'ASKhroub et le MO Constantine.Fin septembre, la rencontreopposant la JS Kabylie à l'ESSétif a tout autant été gâchée pardes actes de violence des supporteurs.Deux jours plus tard,c'était la rencontre ayant opposéle MO Béjaïa et la JS Saoura (0-1), qui a été "émaillée" par des jets de projectiles. Des incidentsquidémontrentnotamment, la mollesse etl'apathiede la Fédération algérienne defootball (FAF), et de la Ligue de football professionnel (LFP), face à cephénomène. Dans un compte-rendu du matchMCA-CABBA, la Ligue n'amême pas évoqué les incidentsayant marqué la rencontre.Face à ces actes de violence, lesdeux institutions se contentent depunir les clubs concernés par desmatchs à huis-clos. Une mesurequi ne semble pas porter sesfruits. Le bureau fédéral de laFAF a songé, selon la Radio, àannuler cette sanction, pour nelaisser place qu'aux amendesfinancières. Hattab appelle la LFP à la fermeté Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, a réagiaux scènes de violence qui rythmentles rencontres duChampionnat national de football. Mohamed Hattab a appelé la Ligue de football professionnel,à "appliquer les lois avec fermeté,afin de lutter la violence". Une réaction officielle, qui vise à mettre un peu de pression sur les instances du footballalgérien, pour qu'elles soientplus ferme face à cefléau. Depuis le début de la saison, plusieursépisodes de violence ont été enregistrés, dans plusieursstade du pays. A chaque fois, la commission de discipline a prononcédes sanctions légères, voire de simples avertissements.Le ministre de la Jeunesse et desSports vient, ainsi, sommer lesinstances d'agir avec plus de fermeté,contre le phénomène deviolence qui ronge notre football.Il a, par ailleurs, appelé "ceux quin'ont pas de relation avec lesport" à le "quitter". Une déclarationqui laisse penser, qu'uneopération de nettoyage est à prévoir,notamment dans le milieu du football. Complaisance de la LFP, Medouar au box des accusés Le président de la Ligue de football professionnel (LFP),Abdelkrim Medouar, est pointé du doigt devant cette situation, alors que sa structure a souventéchoué à trouver des solutions radicales, pour stopper l'hémorragie. La décision d'interdire la présenceen déplacement des supporters du MCA et du CSC, lorsde la double confrontation mettantaux prises les deux équipescette saison en championnat,n'était finalement qu'un feudepaille, puisque des mesures concrètes et fermes, devront être prises pour luttercontre ce fléau. Le présidentde la LFP, qui aulieu de s'atteler sérieusement à mettre fin à cette violence, est entrain de multiplier les déplacementsà l'étranger. L'ancien présidentde l'ASO Chlef était présentrécemment au Bénin, pour le match de l'Equipe nationale. Il avait également accompagné l'ES Sétif au Maroc, à l'occasionde son match en Ligue des championsd'Afrique, face au WA Casablanca. Le successeurde Mahfoud Kerbadj avait mêmeassisté au tirage au sort delaCoupe arabe des clubs champions,tenu en octobre à Ryad(Arabie saoudite). Des déplacements inutiles, queMedouar aurait pu s'en passer, puisque le dossier épineux de laviolence dans les stades nécessite un engagement total de sa part. La LFP, structure dirigeantede la compétition, est appelée,plus que jamais, à sévir devant de tels incidents et prendre dessanctions exemplaires, pour éviterle pire. Lesservices de sécurité doiventégalement renforcer la sécurité, autour et à l'intérieur des stadeset interdire l'entrée dans les enceintesde football, de supporteursarmés de couteaux. Et le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab,qui se plait à comparer l'Algérieà des paysétrangers, doit planchersur le sujet et mettre enplace une stratégie, pour lutter contre la violence dans les stades La fin de la rencontre CABB Arreridj – MC Alger (0-1), disputéavant-hier samedi austadedu 20-août 1955 de Bordj BouArreridj, dans le cadre de la11ème journée du championnat de Ligue 1, a été émaillée par desscènes de violences et d'agressions,sans précédent.Des supporters du CABBA ontenvahi la pelouse, juste après lafin du sifflet final de l'arbitre,pour agresser des joueurs duMCA. Des images qui circulentsur les réseaux sociaux montrent,notamment le capitaine duMouloudia AbderrahmaneHachoud, évanoui à terre aprèsavoir été agressé à l'armeblanche.Le défenseur du MCA a dû escaladerle grillage, pour se réfugierchez les supporters du Doyenprésents à Bordj, comme le montrentdes vidéos postées surFacebook. D'autres joueurs, àl'image d'Azzi, Arous, etBenarous, n'ont pas été épargnéspar la horde "sauvage", dans des scènesregrettables qui n'honorent nullement lefootball national, déjà aux abois.Les événements vécus au stade deBordj ne sont qu'un épisode de cequi se passeactuellement, puisque pas plustard que vendredi, le derby entrele MO Constantine et l'ASKhroub,comptant pour le championnatamateur, a également étémarquépar des affrontementsentre lessupporteurs desdeux clubs. Il afallu l'intervention de la police antiémeute et l'utilisation debombeslacrymogènes, pour disperserla foule. D'autresrencontres,jouées ces dernièressemaines, ont également étéémaillées par des scènes de violence,à l'image du derby algéroisayant opposé le CRBelouizdad à l'USM Alger, ou lederby constantinois entre l'ASKhroub et le MO Constantine.Fin septembre, la rencontreopposant la JS Kabylie à l'ESSétif a tout autant été gâchée pardes actes de violence des supporteurs.Deux jours plus tard,c'était la rencontre ayant opposéle MO Béjaïa et la JS Saoura (0-1), qui a été "émaillée" par des jets de projectiles. Des incidentsquidémontrentnotamment, la mollesse etl'apathiede la Fédération algérienne defootball (FAF), et de la Ligue de football professionnel (LFP), face à cephénomène. Dans un compte-rendu du matchMCA-CABBA, la Ligue n'amême pas évoqué les incidentsayant marqué la rencontre.Face à ces actes de violence, lesdeux institutions se contentent depunir les clubs concernés par desmatchs à huis-clos. Une mesurequi ne semble pas porter sesfruits. Le bureau fédéral de laFAF a songé, selon la Radio, àannuler cette sanction, pour nelaisser place qu'aux amendesfinancières. Hattab appelle la LFP à la fermeté Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, a réagiaux scènes de violence qui rythmentles rencontres duChampionnat national de football. Mohamed Hattab a appelé la Ligue de football professionnel,à "appliquer les lois avec fermeté,afin de lutter la violence". Une réaction officielle, qui vise à mettre un peu de pression sur les instances du footballalgérien, pour qu'elles soientplus ferme face à cefléau. Depuis le début de la saison, plusieursépisodes de violence ont été enregistrés, dans plusieursstade du pays. A chaque fois, la commission de discipline a prononcédes sanctions légères, voire de simples avertissements.Le ministre de la Jeunesse et desSports vient, ainsi, sommer lesinstances d'agir avec plus de fermeté,contre le phénomène deviolence qui ronge notre football.Il a, par ailleurs, appelé "ceux quin'ont pas de relation avec lesport" à le "quitter". Une déclarationqui laisse penser, qu'uneopération de nettoyage est à prévoir,notamment dans le milieu du football. Complaisance de la LFP, Medouar au box des accusés Le président de la Ligue de football professionnel (LFP),Abdelkrim Medouar, est pointé du doigt devant cette situation, alors que sa structure a souventéchoué à trouver des solutions radicales, pour stopper l'hémorragie. La décision d'interdire la présenceen déplacement des supporters du MCA et du CSC, lorsde la double confrontation mettantaux prises les deux équipescette saison en championnat,n'était finalement qu'un feudepaille, puisque des mesures concrètes et fermes, devront être prises pour luttercontre ce fléau. Le présidentde la LFP, qui aulieu de s'atteler sérieusement à mettre fin à cette violence, est entrain de multiplier les déplacementsà l'étranger. L'ancien présidentde l'ASO Chlef était présentrécemment au Bénin, pour le match de l'Equipe nationale. Il avait également accompagné l'ES Sétif au Maroc, à l'occasionde son match en Ligue des championsd'Afrique, face au WA Casablanca. Le successeurde Mahfoud Kerbadj avait mêmeassisté au tirage au sort delaCoupe arabe des clubs champions,tenu en octobre à Ryad(Arabie saoudite). Des déplacements inutiles, queMedouar aurait pu s'en passer, puisque le dossier épineux de laviolence dans les stades nécessite un engagement total de sa part. La LFP, structure dirigeantede la compétition, est appelée,plus que jamais, à sévir devant de tels incidents et prendre dessanctions exemplaires, pour éviterle pire. Lesservices de sécurité doiventégalement renforcer la sécurité, autour et à l'intérieur des stadeset interdire l'entrée dans les enceintesde football, de supporteursarmés de couteaux. Et le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab,qui se plait à comparer l'Algérieà des paysétrangers, doit planchersur le sujet et mettre enplace une stratégie, pour lutter contre la violence dans les stades