Le roi Mohammed veut apparemment tourner la page tumultueuse de ses relations avec l'Algérie et ouvrir une nouvelle ère pour booster les relations entre les deux pays voisins. Le roi Mohammed veut apparemment tourner la page tumultueuse de ses relations avec l'Algérie et ouvrir une nouvelle ère pour booster les relations entre les deux pays voisins. C'est en tout cas ce qu'il vient d'affirmer en proposant la créationd'un mécanisme conjoint à mêmede renforcer le dialogue et la concertationet de dépasser tous les différends existant entre l'Algérie et Rabat. Un ton, qui a surprisplus d'un observateur puisqu'il est aux antipodes de tous les précédentsproposdu roi du Maroc dans lesquels il chargeait son voisin de l'Ouest sans aucunménagement. "C'est, donc, en toute clarté et en toute responsabilité que je déclare aujourd'hui la disposition du Maroc au dialogue direct et franc avec l'Algérie soeur,afin que soient dépassés les différendsconjoncturels et objectifs qui entravent le développement de nos relations", a souligné le souverain avant-hier soir dans undiscours à l'occasion du 43e anniversaire dela "marche verte" à travers laquelle le père de MohamedVI, le roi Hassan II, aoccupéen 1975 le territoire du Sahara occidentalen violation de toutes les règles du droit international. Pour ce faire le Roi, qui a d'abord rappelé ses appels pour la "réouverturedes frontières entre les deux pays,proposé aux frères en Algérie la créationd'un mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation", précisant que "le niveau de représentation au sein de cette structure, son format, sa nature sont àconvenir d'un commun accord. Le Maroc est ouvert à d'éventuelles propositions etinitiatives émanant de l'Algérie pour désamorcer le blocage dans lequel se trouventles relations entre les deux pays voisinsfrères", a dit encore M6, ajoutant que cemécanisme "devra s'engager àexaminertoutes les questions bilatérales, avec franchise, objectivité, sincérité et bonne foi,sans conditions ni exceptions, selon unagenda ouvert". Et de préciser qu'il pourraconstituer le "cadre pratique d'une coopération, centrée sur les différentes questionsbilatérales". Pour le maitre du Maroc lerôle de ce mécanisme sera aussi de contribuerau "renforcement de la concertation etde la coordination bilatérales pour permettre de relever efficacement les défisrégionaux et internationaux, notamment ceuxqui sont liés à la lutte anti-terroriste et à laproblématique migratoire". Enfin il a dit son engagement " à oeuvrer main dans la main avec nos frères en Algérie, dans untotal respect des institutions nationalesde leur pays". Il a aussi plaidé pour la concrétisationde "l'idéal unitaire maghrébin (…) Néanmoins, nous devons faire preuve de réalisme et convenir que les relations entre nos deux pays échappent à la normalité, créant, de fait, une situationinacceptable".Cette inattendue sortie de Mohamed VI laisse pantois tous les observateurs car enchangeant son fusil d'épaule, lui quin'a eu de cesse de vilipender l'Algérie, il suscite moult interrogations sur les raisons qui sont derrière ce changement de ton. Unchangement de ton qui intervient dans uncontexte particulier notamment s'agissant de la question de décolonisation duSaharaoccidental qui constitue la principale pomme de discorde entre Alger et Rabat. Dans presque un mois de nouveaux pourparlersseront engagés entre le Maroc et le front Polisario. L'Algérie et laMauritanie,invités par l'Onu à y participer en tant qu'observateurs, ont donné leur accord.Rabat a échoué dans sa quête d'impliquer directement l'Algérie dans les pourparlersen tant que partie prenante dans le conflit. Il est évident que cette démarche du roi ne constitue qu'une nouvelle manoeuvre aux desseins inavoués, ce d'autant qu'il a toujours refusé les propositions del'Algérierelatives à l'ouverture du chantier desrelations bilatérales entre les deux pays. C'est en tout cas ce qu'il vient d'affirmer en proposant la créationd'un mécanisme conjoint à mêmede renforcer le dialogue et la concertationet de dépasser tous les différends existant entre l'Algérie et Rabat. Un ton, qui a surprisplus d'un observateur puisqu'il est aux antipodes de tous les précédentsproposdu roi du Maroc dans lesquels il chargeait son voisin de l'Ouest sans aucunménagement. "C'est, donc, en toute clarté et en toute responsabilité que je déclare aujourd'hui la disposition du Maroc au dialogue direct et franc avec l'Algérie soeur,afin que soient dépassés les différendsconjoncturels et objectifs qui entravent le développement de nos relations", a souligné le souverain avant-hier soir dans undiscours à l'occasion du 43e anniversaire dela "marche verte" à travers laquelle le père de MohamedVI, le roi Hassan II, aoccupéen 1975 le territoire du Sahara occidentalen violation de toutes les règles du droit international. Pour ce faire le Roi, qui a d'abord rappelé ses appels pour la "réouverturedes frontières entre les deux pays,proposé aux frères en Algérie la créationd'un mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation", précisant que "le niveau de représentation au sein de cette structure, son format, sa nature sont àconvenir d'un commun accord. Le Maroc est ouvert à d'éventuelles propositions etinitiatives émanant de l'Algérie pour désamorcer le blocage dans lequel se trouventles relations entre les deux pays voisinsfrères", a dit encore M6, ajoutant que cemécanisme "devra s'engager àexaminertoutes les questions bilatérales, avec franchise, objectivité, sincérité et bonne foi,sans conditions ni exceptions, selon unagenda ouvert". Et de préciser qu'il pourraconstituer le "cadre pratique d'une coopération, centrée sur les différentes questionsbilatérales". Pour le maitre du Maroc lerôle de ce mécanisme sera aussi de contribuerau "renforcement de la concertation etde la coordination bilatérales pour permettre de relever efficacement les défisrégionaux et internationaux, notamment ceuxqui sont liés à la lutte anti-terroriste et à laproblématique migratoire". Enfin il a dit son engagement " à oeuvrer main dans la main avec nos frères en Algérie, dans untotal respect des institutions nationalesde leur pays". Il a aussi plaidé pour la concrétisationde "l'idéal unitaire maghrébin (…) Néanmoins, nous devons faire preuve de réalisme et convenir que les relations entre nos deux pays échappent à la normalité, créant, de fait, une situationinacceptable".Cette inattendue sortie de Mohamed VI laisse pantois tous les observateurs car enchangeant son fusil d'épaule, lui quin'a eu de cesse de vilipender l'Algérie, il suscite moult interrogations sur les raisons qui sont derrière ce changement de ton. Unchangement de ton qui intervient dans uncontexte particulier notamment s'agissant de la question de décolonisation duSaharaoccidental qui constitue la principale pomme de discorde entre Alger et Rabat. Dans presque un mois de nouveaux pourparlersseront engagés entre le Maroc et le front Polisario. L'Algérie et laMauritanie,invités par l'Onu à y participer en tant qu'observateurs, ont donné leur accord.Rabat a échoué dans sa quête d'impliquer directement l'Algérie dans les pourparlersen tant que partie prenante dans le conflit. Il est évident que cette démarche du roi ne constitue qu'une nouvelle manoeuvre aux desseins inavoués, ce d'autant qu'il a toujours refusé les propositions del'Algérierelatives à l'ouverture du chantier desrelations bilatérales entre les deux pays.