L'absentéisme fait encore parler de lui à l'Assemblée populaire nationale (APN). Et pour cause, la séance plénière de jeudi dernier consacrée à aux questions orales, s'est en effet déroulée devant un hémicycle quasi vide. L'absentéisme fait encore parler de lui à l'Assemblée populaire nationale (APN). Et pour cause, la séance plénière de jeudi dernier consacrée à aux questions orales, s'est en effet déroulée devant un hémicycle quasi vide. Seulement une vingtaine de députés ont assisté à cette séance, au coursde laquelle de nombreux membres dugouvernement étaient conviés à répondre aux questions qui leur ont été posées pardes députés. Une fois encore, les députésfont des siennes, car en brillant par leurabsence, ils n'ont fait que se discréditerdavantage devant l'opinion publique nationale.Il en est de même d'ailleurs, que cetteInstitution parlementaire, dont l'image est déjà fortement détériorée. L'APN, considéréeà juste titre comme une simple chambrd'enregistrement, ne fait rien pourchanger cette image et rehausser sa crédibilité.L'image d'un groupe de députés cadenassant les portes de l'Assemblée restera,pour longtemps encore, gravée dans lesmémoires des Algériens. Comme d'ailleurs le départ forcé de SaidBouhadja dans des conditions très discutableset son remplacement par MouadBouchareb.Un coup de force qualifié par le Premierministre Ahmed Ouyahia, de la légitimitédu "fait accompli". Dès lors, la désertiondes sièges de l'Assemblée par les députés,est somme toute une conséquence de cemarasme ambiant dans lequel baignel'APN, où les députés n'ont comme seul souci, que leurs étroits intérêts. Ce d'autantqu'aucune obligation ne leur estimposée pour assister aux séances plénièreset ce, même si la Constitutionreformée en février 2016, évoque dans unede ses dispositions, la nécessité de la présencedes députés aux travaux del'Assemblée. "Le député ou le membre duConseil de la Nation se consacre pleinementà l'exercice de son mandat".Les règlements intérieurs de l'Assemblée populaire nationale et du Conseil de la Nation prévoient "des dispositions relatives à l'obligation de participation effective de leurs membres aux travaux des commissions et des séances plénières, sous peine de sanctions applicables en cas d'absence", stipule l'article 116 de la Constitution. C'est une novelle disposition qui n'existait pas dans la précédente Constitution. Et si tel a été le cas, c'est parce que l'absentéisme a déjà fait des ravages et le législateur ambitionnait ainsi, d'y mettre fin. Mais, comme le stipule l'article 116, il faut aussi que cela trouve son prolongement dans le règlement intérieur de l'APN. Un règlement intérieur qui expliciterait cette disposition. Hélas, presque deux ans après l'entrée en vigueur de la Constitution reformée par l'APN n'a pasencore élaboré un nouveau règlement intérieur, pour se conformer à la loi fondamentale, contrairement à la chambre haute du Parlement. En effet, le Conseil de la nation a adopté un nouveau règlement intérieur, dans lequel plusieurs dispositions relatives aux sanctions des Sénateurs absentéistes ont été introduites. A l'APN, on regarde d'un très mauvais oeil, les dispositions des sanctions, notamment financières, comme cela est le cas au Sénat. C'est sans doute une des raisons qui a poussé les députés de la majorité parlementaire, à se liguer contre Said Bouhadja. Ce dernier a, dans le projet de règlement intérieur qu'il a élaboré, inséré des dispositions qui sanctionnent financièrement les députés absentéistes. En refusant catégoriquement ces nouvelles dispositions, les députés ont fait avorter le projet de règlement intérieur qui a alors été renvoyé aux calendes grecques. Et tant qu'il ne verra pas encore le jour, avec à la clé des dispositions contraignantes, les députés continueront à bouder les séances p énières de l'Assemblée comme bon leursemble.Contenu Seulement une vingtaine de députés ont assisté à cette séance, au coursde laquelle de nombreux membres dugouvernement étaient conviés à répondre aux questions qui leur ont été posées pardes députés. Une fois encore, les députésfont des siennes, car en brillant par leurabsence, ils n'ont fait que se discréditerdavantage devant l'opinion publique nationale.Il en est de même d'ailleurs, que cetteInstitution parlementaire, dont l'image est déjà fortement détériorée. L'APN, considéréeà juste titre comme une simple chambrd'enregistrement, ne fait rien pourchanger cette image et rehausser sa crédibilité.L'image d'un groupe de députés cadenassant les portes de l'Assemblée restera,pour longtemps encore, gravée dans lesmémoires des Algériens. Comme d'ailleurs le départ forcé de SaidBouhadja dans des conditions très discutableset son remplacement par MouadBouchareb.Un coup de force qualifié par le Premierministre Ahmed Ouyahia, de la légitimitédu "fait accompli". Dès lors, la désertiondes sièges de l'Assemblée par les députés,est somme toute une conséquence de cemarasme ambiant dans lequel baignel'APN, où les députés n'ont comme seul souci, que leurs étroits intérêts. Ce d'autantqu'aucune obligation ne leur estimposée pour assister aux séances plénièreset ce, même si la Constitutionreformée en février 2016, évoque dans unede ses dispositions, la nécessité de la présencedes députés aux travaux del'Assemblée. "Le député ou le membre duConseil de la Nation se consacre pleinementà l'exercice de son mandat".Les règlements intérieurs de l'Assemblée populaire nationale et du Conseil de la Nation prévoient "des dispositions relatives à l'obligation de participation effective de leurs membres aux travaux des commissions et des séances plénières, sous peine de sanctions applicables en cas d'absence", stipule l'article 116 de la Constitution. C'est une novelle disposition qui n'existait pas dans la précédente Constitution. Et si tel a été le cas, c'est parce que l'absentéisme a déjà fait des ravages et le législateur ambitionnait ainsi, d'y mettre fin. Mais, comme le stipule l'article 116, il faut aussi que cela trouve son prolongement dans le règlement intérieur de l'APN. Un règlement intérieur qui expliciterait cette disposition. Hélas, presque deux ans après l'entrée en vigueur de la Constitution reformée par l'APN n'a pasencore élaboré un nouveau règlement intérieur, pour se conformer à la loi fondamentale, contrairement à la chambre haute du Parlement. En effet, le Conseil de la nation a adopté un nouveau règlement intérieur, dans lequel plusieurs dispositions relatives aux sanctions des Sénateurs absentéistes ont été introduites. A l'APN, on regarde d'un très mauvais oeil, les dispositions des sanctions, notamment financières, comme cela est le cas au Sénat. C'est sans doute une des raisons qui a poussé les députés de la majorité parlementaire, à se liguer contre Said Bouhadja. Ce dernier a, dans le projet de règlement intérieur qu'il a élaboré, inséré des dispositions qui sanctionnent financièrement les députés absentéistes. En refusant catégoriquement ces nouvelles dispositions, les députés ont fait avorter le projet de règlement intérieur qui a alors été renvoyé aux calendes grecques. Et tant qu'il ne verra pas encore le jour, avec à la clé des dispositions contraignantes, les députés continueront à bouder les séances p énières de l'Assemblée comme bon leursemble.Contenu