Une bonne partie des cadres et militants du parti du FLNest sous le choc. Ce n'est pasla désignation d'une novelle direction intérimaire, avec àsa tête Mouad Bouchareb,qui en est à l'origine, maisc'est la mise entre parenthèse des instances duparti qui a le plus stupéfait lemagma FLN. Une bonne partie des cadres et militants du parti du FLNest sous le choc. Ce n'est pasla désignation d'une novelle direction intérimaire, avec àsa tête Mouad Bouchareb,qui en est à l'origine, maisc'est la mise entre parenthèse des instances duparti qui a le plus stupéfait lemagma FLN. Désormais, au vieux parti, ni le comité central, ni les instances locales, Mouhafadhas etKasmas, n'ont une existence. Cesinstances sont tout simplement dissoutes,de fait. Une situation inédite,car jamais auparavant le FLN n'aconnu un tel scénario. Mouad Bouchareb, qui en a fait l'annonceavant-hier, a, en guise d'explication,juste indiqué que ce sont là des decisionsdu President du parti, c'est àdire, le président Bouteflika.Personne au parti ne s'attendait à unetelle tournure. Tout au plus, on prédisait une période transitoire avant laconvocation d'une session du comitécentral, la plus haute instance duparti entre deux congrès, pour élire un nouveau Secrétaire général, enremplacement de Djamal OuldAbbes, qui a été débarqué de sonposte sur décision, justement, duPrésident du parti. Pour MouadBouchareb, qui a sans doute vouluainsi dissuader toute velléité de résistance ou d'opposition, ces décisionssont l'oeuvre du Président du parti."Tous les militants doivent automatiquements'y conformer" a-t-il martelé.C'est peut être pour cette raison,que l'on remarque une absence totalede réaction negative. Les traditionnelstêtes d'affiche du vieux parti font ainsi profil bas, et il est fort àparier qu'ils ne vont opposer aucunerésistance. Ce d'autant que, tous lesopposants aux deux précédentssecrétaires génraux du FLN ontplaidé, à un moment ou à un autre,pour des décisions allant dans ce sens. Abderrahmane Belayat , Abdelkrim Abada ou d'autres opposants à Djamal Ould Abbes ou à son prédécesseur Amar Saadani, ont tous appelé le Président du parti à intervenir, pour assainir la situation interne et permette au FLN de trouver une solution à la crise dans laquelle il se morfond depuis de très nombreusesannées déjà. Aucune voix au sein du comité central ou même du désormais défunt bureau politique, nepourrait se hasarder à émettre une quelconque critique vis -à-vis de ces décisions. Il est évident toutefois, qu'en privé et derrière des portes closes, certains trouveront à redire et pourront même reprocher, comme cela nous a été d'ores et déjà confié par un membre du comité central, au Président du parti, d'avoir outrepassé ses prérogatives. "Le Président du parti est juste habilité à convoquer un congrès extraordinaire, come le stipule les statuts et le règlement intérieur du parti, et non à procéder à la dissolution des instances duparti", a soutenu ce membre ducomité central sous couvert de l'anonymat. En tout cas, il est très peu probable qu'un tel débat soit portésur la place publique, tant les cadres du parti ont d'ores et déjà, les yeux rivés sur les prochains congrès extraordinaires. Interpellé sur ce rendezvous, Mouad Bouchareb n'a rienlaissé filtré, quant à la date de la tenue de ce conclave. Le congrès, aura-t-il lieu avant ou après les élections présidentielles ? Telle est désormais, la question centrale au sein du vieux parti. Désormais, au vieux parti, ni le comité central, ni les instances locales, Mouhafadhas etKasmas, n'ont une existence. Cesinstances sont tout simplement dissoutes,de fait. Une situation inédite,car jamais auparavant le FLN n'aconnu un tel scénario. Mouad Bouchareb, qui en a fait l'annonceavant-hier, a, en guise d'explication,juste indiqué que ce sont là des decisionsdu President du parti, c'est àdire, le président Bouteflika.Personne au parti ne s'attendait à unetelle tournure. Tout au plus, on prédisait une période transitoire avant laconvocation d'une session du comitécentral, la plus haute instance duparti entre deux congrès, pour élire un nouveau Secrétaire général, enremplacement de Djamal OuldAbbes, qui a été débarqué de sonposte sur décision, justement, duPrésident du parti. Pour MouadBouchareb, qui a sans doute vouluainsi dissuader toute velléité de résistance ou d'opposition, ces décisionssont l'oeuvre du Président du parti."Tous les militants doivent automatiquements'y conformer" a-t-il martelé.C'est peut être pour cette raison,que l'on remarque une absence totalede réaction negative. Les traditionnelstêtes d'affiche du vieux parti font ainsi profil bas, et il est fort àparier qu'ils ne vont opposer aucunerésistance. Ce d'autant que, tous lesopposants aux deux précédentssecrétaires génraux du FLN ontplaidé, à un moment ou à un autre,pour des décisions allant dans ce sens. Abderrahmane Belayat , Abdelkrim Abada ou d'autres opposants à Djamal Ould Abbes ou à son prédécesseur Amar Saadani, ont tous appelé le Président du parti à intervenir, pour assainir la situation interne et permette au FLN de trouver une solution à la crise dans laquelle il se morfond depuis de très nombreusesannées déjà. Aucune voix au sein du comité central ou même du désormais défunt bureau politique, nepourrait se hasarder à émettre une quelconque critique vis -à-vis de ces décisions. Il est évident toutefois, qu'en privé et derrière des portes closes, certains trouveront à redire et pourront même reprocher, comme cela nous a été d'ores et déjà confié par un membre du comité central, au Président du parti, d'avoir outrepassé ses prérogatives. "Le Président du parti est juste habilité à convoquer un congrès extraordinaire, come le stipule les statuts et le règlement intérieur du parti, et non à procéder à la dissolution des instances duparti", a soutenu ce membre ducomité central sous couvert de l'anonymat. En tout cas, il est très peu probable qu'un tel débat soit portésur la place publique, tant les cadres du parti ont d'ores et déjà, les yeux rivés sur les prochains congrès extraordinaires. Interpellé sur ce rendezvous, Mouad Bouchareb n'a rienlaissé filtré, quant à la date de la tenue de ce conclave. Le congrès, aura-t-il lieu avant ou après les élections présidentielles ? Telle est désormais, la question centrale au sein du vieux parti.