Vingt quatre heures après son énigmatique départ dusecrétariat général du parti duFLN, Djamal Ould Abbes arompu le silence. "Depuisdeux années, je n'ai pas cesséde me depenser sur la scènepolitique et le Bon Dieu m'aepargné d'une mort certaine.Mercredi dernier,ss j'ai frôlé lamort et aujourd'hui, monunique souci c'est mon étatde santé", a en effet déclaréavant-hier jeudi, le désormaisex-secrétaire général du FLNà une chaine de télévisionprivée. Vingt quatre heures après son énigmatique départ dusecrétariat général du parti duFLN, Djamal Ould Abbes arompu le silence. "Depuisdeux années, je n'ai pas cesséde me depenser sur la scènepolitique et le Bon Dieu m'aepargné d'une mort certaine.Mercredi dernier,ss j'ai frôlé lamort et aujourd'hui, monunique souci c'est mon étatde santé", a en effet déclaréavant-hier jeudi, le désormaisex-secrétaire général du FLNà une chaine de télévisionprivée. Ould Abbes a fait de nombreuses déclarations aux medias et tous sespropos, autant brefs que laconiques,parlaient uniquement de ses "soucis desanté"comme s'il voulait éviter d'éclaircirdavantage la lanterne de l'opinion publiquesur ce départ surprenant.Il n'a pas ainsi dit un mot sur la naturemême de ce départ précipité. Est-ce unedémission ou un limogeage ? A-t-il saisiles instances du parti ? A-t-il présenté uncertificat de maladie de longue durée ? OuldAbbes n'a rien dévoilé, laissant planer lemystère et l'énigme sur ce départ quicontinue d'alimenter la chronique et desusciter des interrogations, qui restent sansréponse pour le moment. Ce d'autant que, tous les membres dirigeantsdu parti, pris de court par cette tournure, se mûrent dans le silence. En effet,les membres du bureau politique semblentavoir perdu la langue, accablés qu'ils sont par cette légitimité qui leur fait défaut, car ils n'ont jamais, comme le stipulaient lestextes du parti, été adoubés par la plushaute instance du parti entre deux congrès,le comité central en l'occurrence.D'ailleurs, Djamal Ould Abbes, en un peuplus de deux ans de règne, n'a jamaisconvoqué une session du coté central.Et c'est sans doute ce qui a pesé dans lechoix de designer Mouad Bouchareb, lepresident de l'APN, pour assurer l'intérimen attendant que les instances habilitées duparti ne se prononcent sur le remplacementde Djamal Ould Abbes.En tout cas, les observateurs se perdent enconjectures sur les vraies raisons, de ce quisemble bel et bien un limogeage qui ne ditpas son nom, car très peu croient en lathèse des soucis de santé qui a été invoqué pour justifier ce départ. On considère ainsi, que la polémique qui a opposé lePremier ministre, Ahmed Ouyahia, auministre de la Justice, Tayeb Louh, serait l'élément central qui expliquerait cette tombée en disgrâce. Il serait reproché à Ould Abbes, de n'avoir pas soutenu le cadre du FLN qu'est Tayeb Louh qui s'est ouvertement attaqué à Ouyahia. En soutenant que c'est une affaire qui ne concerne pas le FLN, Ould Abbes a signé son arrêt de mort. Mais est-ce la seule raison qui expliquerait la chute d'Ould Abbes ? Beaucoup d'observateurs doutent et croient savoir qu'Ould Abbes ne répond plus aux conditions qu'impose le contexte politique, actuel et à venir, qui est marqué, faut-ilencore le rappeler, par les préparatifs des élections présidentielles d'avril prochain. Ould Abbaes a été, sans conteste,l'homme politique qui a tout fait durant delongs mois, pour défendre l'option du 5e mandat, parvenant même à faire accroireque tel serait la volonté du présidentBouteflika, alors que ce dernier ne s'y est pas prononcé. Pour certains observateurs, cette éviction coïncide avec le recul constaté de la thèse du 5e mandat au sein même de ses plus fervents partisans qui ne l'évoquent plus, en tout cas, avec autant d'ardeur et de volubilité. D'autres explications sont avancées, ça et là, mais cette énigme n'est pas pour autant résolue, ainsi que les interrgations qui vont avec Ould Abbes a fait de nombreuses déclarations aux medias et tous sespropos, autant brefs que laconiques,parlaient uniquement de ses "soucis desanté"comme s'il voulait éviter d'éclaircirdavantage la lanterne de l'opinion publiquesur ce départ surprenant.Il n'a pas ainsi dit un mot sur la naturemême de ce départ précipité. Est-ce unedémission ou un limogeage ? A-t-il saisiles instances du parti ? A-t-il présenté uncertificat de maladie de longue durée ? OuldAbbes n'a rien dévoilé, laissant planer lemystère et l'énigme sur ce départ quicontinue d'alimenter la chronique et desusciter des interrogations, qui restent sansréponse pour le moment. Ce d'autant que, tous les membres dirigeantsdu parti, pris de court par cette tournure, se mûrent dans le silence. En effet,les membres du bureau politique semblentavoir perdu la langue, accablés qu'ils sont par cette légitimité qui leur fait défaut, car ils n'ont jamais, comme le stipulaient lestextes du parti, été adoubés par la plushaute instance du parti entre deux congrès,le comité central en l'occurrence.D'ailleurs, Djamal Ould Abbes, en un peuplus de deux ans de règne, n'a jamaisconvoqué une session du coté central.Et c'est sans doute ce qui a pesé dans lechoix de designer Mouad Bouchareb, lepresident de l'APN, pour assurer l'intérimen attendant que les instances habilitées duparti ne se prononcent sur le remplacementde Djamal Ould Abbes.En tout cas, les observateurs se perdent enconjectures sur les vraies raisons, de ce quisemble bel et bien un limogeage qui ne ditpas son nom, car très peu croient en lathèse des soucis de santé qui a été invoqué pour justifier ce départ. On considère ainsi, que la polémique qui a opposé lePremier ministre, Ahmed Ouyahia, auministre de la Justice, Tayeb Louh, serait l'élément central qui expliquerait cette tombée en disgrâce. Il serait reproché à Ould Abbes, de n'avoir pas soutenu le cadre du FLN qu'est Tayeb Louh qui s'est ouvertement attaqué à Ouyahia. En soutenant que c'est une affaire qui ne concerne pas le FLN, Ould Abbes a signé son arrêt de mort. Mais est-ce la seule raison qui expliquerait la chute d'Ould Abbes ? Beaucoup d'observateurs doutent et croient savoir qu'Ould Abbes ne répond plus aux conditions qu'impose le contexte politique, actuel et à venir, qui est marqué, faut-ilencore le rappeler, par les préparatifs des élections présidentielles d'avril prochain. Ould Abbaes a été, sans conteste,l'homme politique qui a tout fait durant delongs mois, pour défendre l'option du 5e mandat, parvenant même à faire accroireque tel serait la volonté du présidentBouteflika, alors que ce dernier ne s'y est pas prononcé. Pour certains observateurs, cette éviction coïncide avec le recul constaté de la thèse du 5e mandat au sein même de ses plus fervents partisans qui ne l'évoquent plus, en tout cas, avec autant d'ardeur et de volubilité. D'autres explications sont avancées, ça et là, mais cette énigme n'est pas pour autant résolue, ainsi que les interrgations qui vont avec