Des intellectuels algériens d'horizons divers, se sont élevés hier contre la venue en Algérie du prince héritier saoudien, Mohamed ben Salman, attendu dimanche à Alger, selon des sources concordantes alors que les autorités officielles cultivent volontairement le flou sur la date de cette visite à hauts risques. Des intellectuels algériens d'horizons divers, se sont élevés hier contre la venue en Algérie du prince héritier saoudien, Mohamed ben Salman, attendu dimanche à Alger, selon des sources concordantes alors que les autorités officielles cultivent volontairement le flou sur la date de cette visite à hauts risques. "L'Algérie s'apprêterait à recevoiren visite officielle, le prince héritier d'Arabie saoudite,Mohamed ben Salmane, dont le monde entier sait de science certaine, qu'ila été l'ordonnateur d'un crime abominablecontre la personne du journaliste JamalKhashoggi, crime dont on ne trouverapoint de parallèle dans les annales de l'humanitécivilisée",écrivent ces intellectuels.Accusé d'être l'ordonnateur du meurtre dujournaliste Jamal Khashoggi, exécuté "demanière sauvage" et avec une cruauté qui"dépasse l'imagination", le prince MBH"a montré son vrai visage imperméable àtout sentiment humain", écrivent lessignataires du texte qui lui reprochent également,sa croisade contre le Yemen dontles populations civiles sont la cible debombardement quotidiens."En accueillant l'Emir saoudien Mohamedben Salmane, l'Algérie officielleb nerisque-t-elle pas d'accorder une prime d'encouragementà la politique rétrograde decette monarchie, exportatrice non seulementde pétrole, mais aussi de l'intégrismewahabite qui se dégrade rapidement enintégrisme violent ? ", se demandent lesauteurs de l'initiative, dont le écrivains Rachid Boudjedra, Kamel Daoud et le sociologue Nacer Djabi. Le texte est signé, entre autres, par Abderrazak Guessoum, président de l'Association des Oulémas algériens, Rachid Boudjedra, romancier, Kamel Daoud, écrivain, Nacer Djabi, sociologue, Mohamed Sari, universitaire et écrivain,Abdelkader Djeriou, comédien et metteur en scène, Hmida Layachi, Mustapha Benfodil, Lahsen Bourbia, AbdelatifBelkaïm et Mohamed Zaoui, journalistes.Il s'agit des premiers signataires. L'expression de ces intellectuels fait écho à la position de nombreux partis politiques, comme le MSP, le RCD et le PT, qui ont dénoncé la visite de MBS à Alger. En revanche, le ministre de l'Energie, Mustapaha Guitouni et le numéro deux du RND, Seddik Chihab, ont salué la venue "dans son deuxième pays", du prince héritier saoudien, alors que le ministère des Affaires étrangères avait précédemmentexprimé sa "satisfaction" après le verdict de la Justice saoudienne, quant aux auteursdu meurtre du journaliste et opposant au régime, Jamal Khashoggi. "L'Algérie s'apprêterait à recevoiren visite officielle, le prince héritier d'Arabie saoudite,Mohamed ben Salmane, dont le monde entier sait de science certaine, qu'ila été l'ordonnateur d'un crime abominablecontre la personne du journaliste JamalKhashoggi, crime dont on ne trouverapoint de parallèle dans les annales de l'humanitécivilisée",écrivent ces intellectuels.Accusé d'être l'ordonnateur du meurtre dujournaliste Jamal Khashoggi, exécuté "demanière sauvage" et avec une cruauté qui"dépasse l'imagination", le prince MBH"a montré son vrai visage imperméable àtout sentiment humain", écrivent lessignataires du texte qui lui reprochent également,sa croisade contre le Yemen dontles populations civiles sont la cible debombardement quotidiens."En accueillant l'Emir saoudien Mohamedben Salmane, l'Algérie officielleb nerisque-t-elle pas d'accorder une prime d'encouragementà la politique rétrograde decette monarchie, exportatrice non seulementde pétrole, mais aussi de l'intégrismewahabite qui se dégrade rapidement enintégrisme violent ? ", se demandent lesauteurs de l'initiative, dont le écrivains Rachid Boudjedra, Kamel Daoud et le sociologue Nacer Djabi. Le texte est signé, entre autres, par Abderrazak Guessoum, président de l'Association des Oulémas algériens, Rachid Boudjedra, romancier, Kamel Daoud, écrivain, Nacer Djabi, sociologue, Mohamed Sari, universitaire et écrivain,Abdelkader Djeriou, comédien et metteur en scène, Hmida Layachi, Mustapha Benfodil, Lahsen Bourbia, AbdelatifBelkaïm et Mohamed Zaoui, journalistes.Il s'agit des premiers signataires. L'expression de ces intellectuels fait écho à la position de nombreux partis politiques, comme le MSP, le RCD et le PT, qui ont dénoncé la visite de MBS à Alger. En revanche, le ministre de l'Energie, Mustapaha Guitouni et le numéro deux du RND, Seddik Chihab, ont salué la venue "dans son deuxième pays", du prince héritier saoudien, alors que le ministère des Affaires étrangères avait précédemmentexprimé sa "satisfaction" après le verdict de la Justice saoudienne, quant aux auteursdu meurtre du journaliste et opposant au régime, Jamal Khashoggi.