Disparu des radars depuis quelques temps déjà l'anciensecrétaire général du parti du FLN, Abdelaziz Belkhadem,refait surface. Disparu des radars depuis quelques temps déjà l'anciensecrétaire général du parti du FLN, Abdelaziz Belkhadem,refait surface. Ala faveur des consultations engagées par la novelle direction politique de l'ex-parti unique aveccertains poids lourds du parti, Belkhademest, en effet, de nouveau, sous les feux dela rampe.Il a ainsi été reçu hier au siège national duFLN par le coordinateur du parti, MouadBouchareb. Et c'est sans doute la premièrefois que cet ex-secrétaire général remet lespieds à Hydra depuis qu'il a quitté sonposte, mais surtout depuis qu'il a été pratiquementbanni par le président de laRépublique et néanmoins président duparti, Abdelaziz Bouteflika. Pour la petitehistoire, en effet, Abdelaziz Belkhadem a subi les foudres du Président Bouteflika aulendemain de l'élection présidentielle de2014. Au mois d'août plus exactement,soit 4 mois après la réélection du Présidentpour un quatrième mandat, Belkhadem aété brutalement éjecté de sa fonction officielleau sein de la présidence de laRépublique ainsi que de toutes lesinstances du parti du FLN. Le 26 août2014, le Président Bouteflika avait "prisun décret en vertu duquel il a mis fin auxfonctions de Abdelaziz Belkhadem en qualitéde ministre d'Etat, conseiller spécial àla présidence de la République, ainsi qu'àtoutes ses activités en relation avec l'ensemble des structures de l'Etat". Lechef de l'Etat avait également décidé dechasser Belkhadem du FLN. Le "contact aété pris avec le secrétaire général du Partidu Front de libération nationale (FLN) à l'effet de prendre les mesures nécessairesafin de mettre fin aux fonctions deAbdelaziz Belkhadem au sein du parti etinterdire sa participation aux activités del'ensemble de ses structures", avait précisé la présidence de la République dans un communiqué. A l'époque c'était la stupeur générale tant Belkhadem était très proche du Président et jouissait, partant, de sa totale confiance. Plus de quatres années après cet événement l'on ignore encore les vrais raisons à l'origine de ce bannissement inédit dans les annales politiques. Ce d'autant que Belkhadem s'est, depuis, muré dans un silence de plomb refusant de faire le monder commentaire sur cette fracassante révocation. Mais petit à petit il a commencé à sortir de l'ombre, certes de manière discrète, en manifestant une présence épisodique. N'ayant pas été exclu du parti il gardait ainsi son statut de militant et c'est sans doute à ce titre qu'il oeuvrait, de concert avec Abderrahmane Belayat et dans une relative discretion, contre la direction d'Amar Saadani d'abordet de Djamal Ould Abbès ensuite, en revendiquant notamment l'institution d'une instance transitoire pour gérer les affaires du parti en vue de la tenue d'un cogérés unitaire. Mais maintenant que la donne semble avoir totalement changé avec les rebondissements que connait le parti, Belkhadem apparait au grand jour. En effet l'audience que lui a accordée le nouveau chef de file du parti, qui agit selon une feuille de route élaborée par le président du parti, sonne comme une réhabilitationdéfinitive d'AbdelazizBelkhadem. Ce dernier, qui garde une bonne image au sein de la base militantedu parti et de certains cercles du pouvoir, n'a jamais caché son ambition politique d'accéder à la plus haute marche du pouvoir avec la précision, toutefois, qu'il ne présentera jamais sa candidature à l'élection présidentielle, si l'actuel locataire d'El Mouradia est partant dans la course. C'est pourquoi ce retour par la grande porte ne manquera pas de susciter, à quelques mois du scrutin présidentiel, moult interrogations et hypothèses. Ala faveur des consultations engagées par la novelle direction politique de l'ex-parti unique aveccertains poids lourds du parti, Belkhademest, en effet, de nouveau, sous les feux dela rampe.Il a ainsi été reçu hier au siège national duFLN par le coordinateur du parti, MouadBouchareb. Et c'est sans doute la premièrefois que cet ex-secrétaire général remet lespieds à Hydra depuis qu'il a quitté sonposte, mais surtout depuis qu'il a été pratiquementbanni par le président de laRépublique et néanmoins président duparti, Abdelaziz Bouteflika. Pour la petitehistoire, en effet, Abdelaziz Belkhadem a subi les foudres du Président Bouteflika aulendemain de l'élection présidentielle de2014. Au mois d'août plus exactement,soit 4 mois après la réélection du Présidentpour un quatrième mandat, Belkhadem aété brutalement éjecté de sa fonction officielleau sein de la présidence de laRépublique ainsi que de toutes lesinstances du parti du FLN. Le 26 août2014, le Président Bouteflika avait "prisun décret en vertu duquel il a mis fin auxfonctions de Abdelaziz Belkhadem en qualitéde ministre d'Etat, conseiller spécial àla présidence de la République, ainsi qu'àtoutes ses activités en relation avec l'ensemble des structures de l'Etat". Lechef de l'Etat avait également décidé dechasser Belkhadem du FLN. Le "contact aété pris avec le secrétaire général du Partidu Front de libération nationale (FLN) à l'effet de prendre les mesures nécessairesafin de mettre fin aux fonctions deAbdelaziz Belkhadem au sein du parti etinterdire sa participation aux activités del'ensemble de ses structures", avait précisé la présidence de la République dans un communiqué. A l'époque c'était la stupeur générale tant Belkhadem était très proche du Président et jouissait, partant, de sa totale confiance. Plus de quatres années après cet événement l'on ignore encore les vrais raisons à l'origine de ce bannissement inédit dans les annales politiques. Ce d'autant que Belkhadem s'est, depuis, muré dans un silence de plomb refusant de faire le monder commentaire sur cette fracassante révocation. Mais petit à petit il a commencé à sortir de l'ombre, certes de manière discrète, en manifestant une présence épisodique. N'ayant pas été exclu du parti il gardait ainsi son statut de militant et c'est sans doute à ce titre qu'il oeuvrait, de concert avec Abderrahmane Belayat et dans une relative discretion, contre la direction d'Amar Saadani d'abordet de Djamal Ould Abbès ensuite, en revendiquant notamment l'institution d'une instance transitoire pour gérer les affaires du parti en vue de la tenue d'un cogérés unitaire. Mais maintenant que la donne semble avoir totalement changé avec les rebondissements que connait le parti, Belkhadem apparait au grand jour. En effet l'audience que lui a accordée le nouveau chef de file du parti, qui agit selon une feuille de route élaborée par le président du parti, sonne comme une réhabilitationdéfinitive d'AbdelazizBelkhadem. Ce dernier, qui garde une bonne image au sein de la base militantedu parti et de certains cercles du pouvoir, n'a jamais caché son ambition politique d'accéder à la plus haute marche du pouvoir avec la précision, toutefois, qu'il ne présentera jamais sa candidature à l'élection présidentielle, si l'actuel locataire d'El Mouradia est partant dans la course. C'est pourquoi ce retour par la grande porte ne manquera pas de susciter, à quelques mois du scrutin présidentiel, moult interrogations et hypothèses.