Au parti du FLN, l'ère est plutôt à la réconciliation. A peine installé à la tête du vieux parti, même si c'est juste à titre intérimaire, puisqu'il assure la coordination pour le moment,Mouad Bouchareb a, en effet, entamé une série de rencontres avec les cadresdirigeants en rupture de ban avec le parti. Au parti du FLN, l'ère est plutôt à la réconciliation. A peine installé à la tête du vieux parti, même si c'est juste à titre intérimaire, puisqu'il assure la coordination pour le moment,Mouad Bouchareb a, en effet, entamé une série de rencontres avec les cadresdirigeants en rupture de ban avec le parti. D'anciens dirigeants, marginalisés, stigmatisés et qui s'étaient révoltéscontre les trois derniers secrétairesgénéraux du parti, sont de nouveauen odeur de sainteté, par la grâce de ladémarche de Mouad Bouchareb. SalahGoudjil, Abdelkrim Abada etAbderrahmane Belayat, pour ne citer queces trois noms, ont déjà été reçus au siège national du parti, par le nouveau maîtredes lieux. Abada, qui n'a pas remis lespieds au siége du parti depuis 2010, amanifesté son émotion et, par voie deconséquence, a loué l'initiative de MouadBouchareb qui vise à rassembler et réconciliertous les cadres du parti. Il en a été demême pour Abderrahmane Belayat etSalah Goudjil qui n'ont pas tari d'éloges àMouad Bocuhareb, dans sa quête de resserrerles rangs du parti, fragmenté par tant ettant de luttes intestines et de divisions.Bouchareb compte aussi se réunir avecd'anciens secrétaires généraux du parti. Ils'agit notamment, de Amar Saadani,Abdelaziz Belkhadem, mais aussi de Djamal Ould Abbes dont le récent départou démission, a suscité de vives controverses.Selon les déclarations deBouchareb, ces rencontres avec d'ancienssecrétaires généraux et cadres du parti,interviennent sur ordre du Président duparti, à savoir le président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika. Cettetache dévolue à Mouad Bouchareb nerisque pas d'être une simple sinécure, euégard aux profondes divisions que traversent le vieux parti miné par les luttes incessantes pour le leadership et ce, de trèslongues années déjà. Depuis l'épilogue del'ancien secrétaire général, Ali Benflis, leparti n'arrive pas a souder ses rangs et ce, malgré la tenue du 8e congrès bis en 2005. Depuis ce congrès, qui a été suivi par une accalmie, les différents clans n'ont eu de cesse de s'affronter pour le leadership. Abdelaziz Belkhadem, l'ancien secrétaire général a été ainsi la première victime de l'exacerbation des luttes internes. Sous la pression de ses adversaires, il a remis son mandat en jeu et la séance de vote à bulletin secret des membres du comité central, lui a été fatale. Quelques temps après, Amar Saadani lui a succédé, mais il a vite été très contesté et sa légitimité a été mise en doute. Il n'a pas réussi à faire taire ses détracteurs, même après l'organisation d'un congrès qui devait théoriquement lui donner une légitimité. Amar Saadani a quitté le secrétariat général au mois d'octobre 2016 et a été remplacé au pied levé, par Djamal Ould Abbes. Ce dernier a d'emblée voulu mettre fin à la guerre fratricide qui opposaient les clans du parti en jouant la carte de l'union et du rassemblement. Mais, cela n'a pas duré longtemps et d'anciens cadres dirigeants se sont vite aperçus de la manoeuvre d'Ould Abbes, et ont repris les hostilités à son égard. C'est dire combien le vieux parti est divisé et combien sera difficile la tache de Mouad Bouchareb de rassembler tous ces frèresennemis, et de réussir le pari de tenir un congrès extraordinaire qui unira de nouveau, toutes les composantes du FLN. D'anciens dirigeants, marginalisés, stigmatisés et qui s'étaient révoltéscontre les trois derniers secrétairesgénéraux du parti, sont de nouveauen odeur de sainteté, par la grâce de ladémarche de Mouad Bouchareb. SalahGoudjil, Abdelkrim Abada etAbderrahmane Belayat, pour ne citer queces trois noms, ont déjà été reçus au siège national du parti, par le nouveau maîtredes lieux. Abada, qui n'a pas remis lespieds au siége du parti depuis 2010, amanifesté son émotion et, par voie deconséquence, a loué l'initiative de MouadBouchareb qui vise à rassembler et réconciliertous les cadres du parti. Il en a été demême pour Abderrahmane Belayat etSalah Goudjil qui n'ont pas tari d'éloges àMouad Bocuhareb, dans sa quête de resserrerles rangs du parti, fragmenté par tant ettant de luttes intestines et de divisions.Bouchareb compte aussi se réunir avecd'anciens secrétaires généraux du parti. Ils'agit notamment, de Amar Saadani,Abdelaziz Belkhadem, mais aussi de Djamal Ould Abbes dont le récent départou démission, a suscité de vives controverses.Selon les déclarations deBouchareb, ces rencontres avec d'ancienssecrétaires généraux et cadres du parti,interviennent sur ordre du Président duparti, à savoir le président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika. Cettetache dévolue à Mouad Bouchareb nerisque pas d'être une simple sinécure, euégard aux profondes divisions que traversent le vieux parti miné par les luttes incessantes pour le leadership et ce, de trèslongues années déjà. Depuis l'épilogue del'ancien secrétaire général, Ali Benflis, leparti n'arrive pas a souder ses rangs et ce, malgré la tenue du 8e congrès bis en 2005. Depuis ce congrès, qui a été suivi par une accalmie, les différents clans n'ont eu de cesse de s'affronter pour le leadership. Abdelaziz Belkhadem, l'ancien secrétaire général a été ainsi la première victime de l'exacerbation des luttes internes. Sous la pression de ses adversaires, il a remis son mandat en jeu et la séance de vote à bulletin secret des membres du comité central, lui a été fatale. Quelques temps après, Amar Saadani lui a succédé, mais il a vite été très contesté et sa légitimité a été mise en doute. Il n'a pas réussi à faire taire ses détracteurs, même après l'organisation d'un congrès qui devait théoriquement lui donner une légitimité. Amar Saadani a quitté le secrétariat général au mois d'octobre 2016 et a été remplacé au pied levé, par Djamal Ould Abbes. Ce dernier a d'emblée voulu mettre fin à la guerre fratricide qui opposaient les clans du parti en jouant la carte de l'union et du rassemblement. Mais, cela n'a pas duré longtemps et d'anciens cadres dirigeants se sont vite aperçus de la manoeuvre d'Ould Abbes, et ont repris les hostilités à son égard. C'est dire combien le vieux parti est divisé et combien sera difficile la tache de Mouad Bouchareb de rassembler tous ces frèresennemis, et de réussir le pari de tenir un congrès extraordinaire qui unira de nouveau, toutes les composantes du FLN.