Le ministère des Ressources en eau s'est exprimé hier parle biais de l'une de sesresponsables sur les raisons ayant mené aux inondationssubies par Annaba ces derniers jours. Le ministère des Ressources en eau s'est exprimé hier parle biais de l'une de sesresponsables sur les raisons ayant mené aux inondationssubies par Annaba ces derniers jours. Les inondations d'Annaba "ont été causées par une pluie exceptionnelle. LeBMS annonçait 40mm de pluie, onen a reçu 140mm ce qui correspond à environ51 jours de pluie", a indiqué NoraFrioui, directrice de l'assainissement et dela protection de l'environnement au ministère des Ressources en eau, dans un entretienaccordé la chaîne 3 de la Radio nationale."Le relief est accidenté à Annaba, tous lesémissaires se jettent en mer. Un vent puissant a entraîné la houle, qui a empêché lesécoulements des émissaires. Il y a eu lacrue et les oueds sont sortis de leurs litsentraînant les inondations", a expliqué laresponsable.La directrice de l'assainissement et de laprotection de l'environnement au sein du ministère des Ressources en eau a en outreaffirmé que les autorités sont conscientes de la nécessité de réadapter les mesures."Nous en sommes conscients. Il va falloiradapter les mesures à ces phénomènes quisont naturelles, mais qui sont trèsaléatoires et qui subissent l'influence desdérèglements que nous vivons aujourd'huià l'échelle planétaire", a-t-elle déclaré."Plus de 200 projets de protection contreles crues ont été mis en place à travers leterritoire nationale. Plus d'une centaine devilles ont été protégées contre les inondations",a rappelé Nora Frioui. "Mais cesprotections correspondent à une pluie deréférence. Il va falloir faire d'autres non structurelles, comme améliorer la coordination entre les différents intervenants pouvoir faire face à ce phénomène reste naturel", a affirmé la responsable.ne peut pas arrêter les inondationsmais il faudrait s'améliorer au niveau dela prévision, les études, l'entretien,arrêter l'urbanisation anarchique", a estimé la directrice au ministère des Ressources en eau. "Tout le monde sait que les gens construisent sur les abords du oued. L'oued a besoin d'espace. Déjà il nefaut pas construire sur le lid de l'oued,mais même sur l'épandage des oueds il va falloir laisser de l'espace", a préconisé Mme Frioui, avant resituer cette urbanisation dans son contexte historique. "Durant la décennie noire, les gens ont fui la mort et se sont rapprochés des villes et installésaux abords de l'oued. On ne pouvait paséviter cette situation. Aujourd'hui, cettepopulation est en danger et des mesures ont été prises", a affirmé la responsable. "Nous avons aujourd'hui 689 sites inondables. Parmi ces sites, 233 représentent un risque élevé. Il y a un plan d'action qui est engagé pour prendre en charge en priorité ces sites. Pour chacun des sites nous sommes en train d'élaborer des plans de prévention du risque d'inondation", a avancé la responsable. plans comportent un certain nombrede mesures notamment par rapport à l'urbanisation, s'il faut par exemple détruire les habitations qui sont vraiment en danger en cas de crue et reloger, ou prendre certaines mesures de construction comme par exemple élever le plancher", a indiqué Mme Frioui.La responsable au ministère a par ailleursaffirmé que son département travaillesur 30 sites-pilotes "qui correspondentaux sites qui présentent un risque extrême". Ces sites-pilotes devraient permettre aux autorités "d'élaborer un décret, dont les dispositions vontêtre intégrées au plan de développement del'urbanisme", a affirmé Nora Fri ui Les inondations d'Annaba "ont été causées par une pluie exceptionnelle. LeBMS annonçait 40mm de pluie, onen a reçu 140mm ce qui correspond à environ51 jours de pluie", a indiqué NoraFrioui, directrice de l'assainissement et dela protection de l'environnement au ministère des Ressources en eau, dans un entretienaccordé la chaîne 3 de la Radio nationale."Le relief est accidenté à Annaba, tous lesémissaires se jettent en mer. Un vent puissant a entraîné la houle, qui a empêché lesécoulements des émissaires. Il y a eu lacrue et les oueds sont sortis de leurs litsentraînant les inondations", a expliqué laresponsable.La directrice de l'assainissement et de laprotection de l'environnement au sein du ministère des Ressources en eau a en outreaffirmé que les autorités sont conscientes de la nécessité de réadapter les mesures."Nous en sommes conscients. Il va falloiradapter les mesures à ces phénomènes quisont naturelles, mais qui sont trèsaléatoires et qui subissent l'influence desdérèglements que nous vivons aujourd'huià l'échelle planétaire", a-t-elle déclaré."Plus de 200 projets de protection contreles crues ont été mis en place à travers leterritoire nationale. Plus d'une centaine devilles ont été protégées contre les inondations",a rappelé Nora Frioui. "Mais cesprotections correspondent à une pluie deréférence. Il va falloir faire d'autres non structurelles, comme améliorer la coordination entre les différents intervenants pouvoir faire face à ce phénomène reste naturel", a affirmé la responsable.ne peut pas arrêter les inondationsmais il faudrait s'améliorer au niveau dela prévision, les études, l'entretien,arrêter l'urbanisation anarchique", a estimé la directrice au ministère des Ressources en eau. "Tout le monde sait que les gens construisent sur les abords du oued. L'oued a besoin d'espace. Déjà il nefaut pas construire sur le lid de l'oued,mais même sur l'épandage des oueds il va falloir laisser de l'espace", a préconisé Mme Frioui, avant resituer cette urbanisation dans son contexte historique. "Durant la décennie noire, les gens ont fui la mort et se sont rapprochés des villes et installésaux abords de l'oued. On ne pouvait paséviter cette situation. Aujourd'hui, cettepopulation est en danger et des mesures ont été prises", a affirmé la responsable. "Nous avons aujourd'hui 689 sites inondables. Parmi ces sites, 233 représentent un risque élevé. Il y a un plan d'action qui est engagé pour prendre en charge en priorité ces sites. Pour chacun des sites nous sommes en train d'élaborer des plans de prévention du risque d'inondation", a avancé la responsable. plans comportent un certain nombrede mesures notamment par rapport à l'urbanisation, s'il faut par exemple détruire les habitations qui sont vraiment en danger en cas de crue et reloger, ou prendre certaines mesures de construction comme par exemple élever le plancher", a indiqué Mme Frioui.La responsable au ministère a par ailleursaffirmé que son département travaillesur 30 sites-pilotes "qui correspondentaux sites qui présentent un risque extrême". Ces sites-pilotes devraient permettre aux autorités "d'élaborer un décret, dont les dispositions vontêtre intégrées au plan de développement del'urbanisme", a affirmé Nora Fri ui