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Tébessa: Les inondations et le laisser-aller
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 23 - 09 - 2018

  «L'eau sous toutes ses formes joue des rôles multiples dans le fonctionnement des écosystèmes. Elle est également source de grandes difficultés, en particulier de la santé et de l'environnement. Les évolutions climatiques engendrent parfois des crues ou inondations et orages brutaux qui sont sans doute des risques naturels majeurs». Cela a été énoncé dans le préambule des Journées techniques, risques naturels, inondations, prévision, protection, organisées à l'université de Batna en 2004 par le Centre de Recherche Scientifique et Technique, dans les Régions Arides.
Au cours de ce séminaire, la DG du CRSTRA, Khammar. F, dira que «l'inondation est un risque majeur aux conséquences humaines et matérielles préjudiciables.
Le risque d'inondation découle généralement de deux ensembles de facteurs, ceux propres à la nature, ceux liés à l'activité humaine». La protection contre les risques naturels d'inondation, le contrôle des eaux pluviales de ruissellement en zone urbanisée et l'application des réglementations en zones à risques. Mais aussi, l'incidence de l'urbanisation et activité humaine sur les risques d'inondation et évaluation technique et économique, prévisions des crues. Toute la problématique liée au phénomène des inondations avait été épluchée par des spécialistes de la question. De même, selon une étude commandée par le ministère des Ressources en eau auprès d'un consortium de bureaux d'études étrangers. Celle-ci proposait des recommandations opérationnelles sur la stratégie nationale de lutte contre les inondations à l'horizon 2030, d'autant que l'Algérie recèle quelque 698 sites à risques d'inondation dont 24 nécessitent une intervention prioritaire. La même étude préconisait l'adoption d'un système de prévisions des inondations, sur la base de données précises.
Ainsi que la mise en place d'actions visant à former la population aux reflexes, à observer en cas d'inondations, cesser la délivrance de permis de construire, dans les zones inondables. Mettre en place des structures de suivi des inondations. Sauf que les dernières intempéries suivies d'inondations, qui ont affecté la ville de Tébessa ont mis à nu beaucoup de carences dans la gestion d'un risque naturel récurrent. Livrée à elle-même à un plan urbanistique caractérisé par l'anarchie, durant les 30 dernières années, certaines conséquences générées par les crues des cours d'eau, qui auraient pu être évitées et ainsi minimiser les dégâts. Aujourd'hui des milliers d'habitations se trouvent érigées dans le lit d'oueds traversant la ville, des constructions illicites levées au su et au vu des autorités, sinon avec la complicité avérée de certains responsables, à travers un foncier bradé en toute impunité sans tenir compte des normes techniques de construction. A quoi bon se lamenter, quand on a creusé sa propre tombe ? nous interpella un citoyen désabusé. Le risque d'inondation reste entier tant que les intervenants ne prennent pas au sérieux les dangers, en prononçant des mesures drastiques à l'encontre des contrevenants, dont les entreprises choisies pour la réalisation des travaux, des projets entrant dans le programme de la protection des villes des inondations. Quand on a dépensé des centaines de milliards en dinars, avec le résultat qu'on sait, une ville submergée par les crues répétitives d'oueds obstrués et détournés de leur cours naturel. Il faut le dire, à cause du peu de suivi accordé aux opérations réalisées. Et puis, pourquoi tant de négligence et de laisser-aller, autant du citoyen que des gestionnaires, concernant l'entretien de la voirie, des canalisations d'évacuation des eaux. Une négligence qui parait anodine, mais qui malheureusement pourrait conduire à des catastrophes.


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