Associée au Moyen-âge, la gale, maladie qui avaitpratiquement disparue, refaitsurface avec plusieurs épidémies déclarées dans quatre wilayas du pays. Associée au Moyen-âge, la gale, maladie qui avaitpratiquement disparue, refaitsurface avec plusieurs épidémies déclarées dans quatre wilayas du pays. Pour l'heure, d'après les données communiquées par le ministère de laSanté les cas de gale, enregistrés dans les wilayas d'Alger, Batna, Khenchela et Ouargla, sont de 87 contrairement à cequi a été rapporté par quelques médiascitant 500 cas. Stupeur et angoisse chezles parents surtout ceux dont les enfantssont scolarisées.Car la recrudescence de cette maladie, trèscontagieuse, transmissible par simple contact, les inquiètent à plus d'un titre. Mais les autorités sanitaires, quant à elles, tentent de rassurer les Algériens en affirmantqu'il s'agit d'une infection cosmopoliteexistant dans tous les pays, y comprisles plus développés et en soutenantque la situation est "maîtrisée". "La galen'étant pas une maladie à déclaration obligatoire,les cas de gale qui sont notifiéssont essentiellement ceux survenant enmilieu scolaire. Les cas rapportés par lapresse au niveau de quatre wilayas (500cas) sont sans fondements puisqu'au 1ertrimestre 2019, les cas déclarés en milieuscolaire sont pour les wilayas cités : 14cas dans la wilaya de Batna. 68 cas dans lawilaya d'Alger. 5 cas dans la wilaya dekhenchela. 00 cas dans la wilaya deOuargla." Le ministère souligne toutefois dans uncommuniqué que "c'est une Infection cutanéedue à un parasite appelé sarcopte. Ellese propage par contacts directs ou via les vêtements ou la literie. Très contagieuse,elle se manifeste par des démangeaisons etdes lésions cutanées de grattage. Le réservoir du parasite est strictement humain et la transmission est strictement interhumaine, un seul contact suffit pour être infecté et c'est d'ailleurs souvent le caschez les membres de lamême famille et en collectivité."Mais la réalité est, malheureusement,beaucoup plus grave que ça. Et pour cause, le retour de la gale est encore une preuveque notre pays patauge dangereusement dans le sous-développement en dépit de tous les milliards de dollars injectés depuis plus d'une décennie dans les programmes de développement du pays. Effectivement, le manque de ressources sanitaires, insuffisance de structures de santé, de personnel soignant bien formé retardent dangereusement la lutte contre toute éventualité épidémique. D'ailleurs, dans notre dernière édition, nous avons rapporté que les professionnels ont dénoncé le statut quo du secteur. La désorganisation des services de santé et d'accès aux soins en cas d'épidémie associée à l'état de santé précaire de certaines populations, joue aussi un rôle dangereux dans l'expansion de toute épidémie. Encore une fois, le secteur de la est rattrapé par le temps. Lesannonces fallacieuses du gouvernement algérien à propos du développement du niveau et qualité de vie en Algérie sont aujourd'hui sévèrement démenties par cette énième épidémie. Pour l'heure, d'après les données communiquées par le ministère de laSanté les cas de gale, enregistrés dans les wilayas d'Alger, Batna, Khenchela et Ouargla, sont de 87 contrairement à cequi a été rapporté par quelques médiascitant 500 cas. Stupeur et angoisse chezles parents surtout ceux dont les enfantssont scolarisées.Car la recrudescence de cette maladie, trèscontagieuse, transmissible par simple contact, les inquiètent à plus d'un titre. Mais les autorités sanitaires, quant à elles, tentent de rassurer les Algériens en affirmantqu'il s'agit d'une infection cosmopoliteexistant dans tous les pays, y comprisles plus développés et en soutenantque la situation est "maîtrisée". "La galen'étant pas une maladie à déclaration obligatoire,les cas de gale qui sont notifiéssont essentiellement ceux survenant enmilieu scolaire. Les cas rapportés par lapresse au niveau de quatre wilayas (500cas) sont sans fondements puisqu'au 1ertrimestre 2019, les cas déclarés en milieuscolaire sont pour les wilayas cités : 14cas dans la wilaya de Batna. 68 cas dans lawilaya d'Alger. 5 cas dans la wilaya dekhenchela. 00 cas dans la wilaya deOuargla." Le ministère souligne toutefois dans uncommuniqué que "c'est une Infection cutanéedue à un parasite appelé sarcopte. Ellese propage par contacts directs ou via les vêtements ou la literie. Très contagieuse,elle se manifeste par des démangeaisons etdes lésions cutanées de grattage. Le réservoir du parasite est strictement humain et la transmission est strictement interhumaine, un seul contact suffit pour être infecté et c'est d'ailleurs souvent le caschez les membres de lamême famille et en collectivité."Mais la réalité est, malheureusement,beaucoup plus grave que ça. Et pour cause, le retour de la gale est encore une preuveque notre pays patauge dangereusement dans le sous-développement en dépit de tous les milliards de dollars injectés depuis plus d'une décennie dans les programmes de développement du pays. Effectivement, le manque de ressources sanitaires, insuffisance de structures de santé, de personnel soignant bien formé retardent dangereusement la lutte contre toute éventualité épidémique. D'ailleurs, dans notre dernière édition, nous avons rapporté que les professionnels ont dénoncé le statut quo du secteur. La désorganisation des services de santé et d'accès aux soins en cas d'épidémie associée à l'état de santé précaire de certaines populations, joue aussi un rôle dangereux dans l'expansion de toute épidémie. Encore une fois, le secteur de la est rattrapé par le temps. Lesannonces fallacieuses du gouvernement algérien à propos du développement du niveau et qualité de vie en Algérie sont aujourd'hui sévèrement démenties par cette énième épidémie.