l'instar d'autres corporations, les ayant précédé, les Robes noires sont sorties en masse hier pour clamer haut et fort leurs revendications. l'instar d'autres corporations, les ayant précédé, les Robes noires sont sorties en masse hier pour clamer haut et fort leurs revendications. ContenCes dernières tournaient notamment autour de la nécessité d'un changementradical du système, le départdu personnel politique en place et, biensur, l'indépendance de la justice. ÀL'appel de l'Union nationale des ordresdes avocats, des milliers d'avocats ontainsi marché, hier samedi à Alger, pourexiger le respect de la Constitution et des lois, l'arrêt des pressions sur la justice et le départ du système. Les avocats, qui sontvenus de toutes les wilayas du pays, sesont rassemblés dès 9 h du matin devant laGrande-Poste où ils ont entonné deschants et scandé des slogans contre le système.Les notaires, également présents ontjoint leurs voix à celles des avocats pourexiger "le respect des lois et la non-violationde la Constitution".Les avocats ont dû forcer l'imposant dispositifpolicier dressé sur leur passage devant la Grande-Poste pour entamer une marche. La marche aura finalement bienlieu, après quelques bousculades, sansgrandes violences, entre Robes noires etpoliciers. Les avocats ont marché sur larue Pasteur, ont observé un rassemblementplace Maurice-Audin avant de reprendre leur défilé sur la rue Didouche- Mourad puis le boulevard Larbi-Ben-Mhidi. Ils étaient, au plus fort de la manifestation, quelques milliers, rejoints par quelques citoyens qui ont profité de l'occasion pour sortir leurs pancartes et banderoles de la veille. Les manifestants ont insisté sur l'appartenance du corps de la Défense au peuple et son adhésion pleine et entière à son mouvement de protestation contre le pouvoir. Pour de nombreux avocats interrogés, il s'agissait de "faire respecter la volonté du peuple et de lui redonner sa souveraineté". "En tant que défenseurs des droits humains et en tant que citoyens algériens, nous n'avions pas d'autre choix que de rejoindre le mouvement populaire et citoyen. Nous sommes ici en tant qu'avocats pour dire à ce système mafieux basé sur la fraude et le détournement des deniers du peuple de dégager", a indiqué un des avocats. « Il est "grand temps que ce système s'en aille, que la parole revienne au peuple et qu'on restitue le pouvoir au peuple" souligne un autre. Les avocats ont profité de cette date du 23 mars qui coïncide avec la date anniversaire de l'assassinat de l'avocat et militant nationaliste assassiné par les paras de Massu à Alger en 1957. De nombreuxhommages ont été rendus au militant et des slogans lui ont été dédiés. "Boumendjel ertah ertah, sa nouwassilou al kifah" (Boumendjel tu peux te reposer,nous continuerons le combat). La marche des avocats a été organisée pour protestercontre les pressions exercées par les autoritéssur la justice, notamment les magistrats. "Un magistrat a refusé de condamner des manifestants pacifiques, il a été suspendu mais grâce à cette nouvelleliberté, tous les magistrats et avocats d'Alger l'ont soutenu parce qu'il a étésanctionné pour avoir refusé d'obéir aux directives alors que, normalement, le magistrat n'obéit qu'à la loi et à sa conscience", a déclaré un avocat en marge de la marche.Noureddine Bedoui, nouveau Premierministre, Ramtane Lamamra, vice-premier ministre ont également été invités à"dégager" par les avocats qui ont aussi demandé le départ du système. "Le peuple veut changer de système, systèmedégage", ont-ils réclamé durant leur manifestation. Les partis de l'Alliance présidentielle, notamment le FLN et le RND,ont eux aussi été les cibles des slogans desavocats qui ont scandé "FLN dégage ! u ContenCes dernières tournaient notamment autour de la nécessité d'un changementradical du système, le départdu personnel politique en place et, biensur, l'indépendance de la justice. ÀL'appel de l'Union nationale des ordresdes avocats, des milliers d'avocats ontainsi marché, hier samedi à Alger, pourexiger le respect de la Constitution et des lois, l'arrêt des pressions sur la justice et le départ du système. Les avocats, qui sontvenus de toutes les wilayas du pays, sesont rassemblés dès 9 h du matin devant laGrande-Poste où ils ont entonné deschants et scandé des slogans contre le système.Les notaires, également présents ontjoint leurs voix à celles des avocats pourexiger "le respect des lois et la non-violationde la Constitution".Les avocats ont dû forcer l'imposant dispositifpolicier dressé sur leur passage devant la Grande-Poste pour entamer une marche. La marche aura finalement bienlieu, après quelques bousculades, sansgrandes violences, entre Robes noires etpoliciers. Les avocats ont marché sur larue Pasteur, ont observé un rassemblementplace Maurice-Audin avant de reprendre leur défilé sur la rue Didouche- Mourad puis le boulevard Larbi-Ben-Mhidi. Ils étaient, au plus fort de la manifestation, quelques milliers, rejoints par quelques citoyens qui ont profité de l'occasion pour sortir leurs pancartes et banderoles de la veille. Les manifestants ont insisté sur l'appartenance du corps de la Défense au peuple et son adhésion pleine et entière à son mouvement de protestation contre le pouvoir. Pour de nombreux avocats interrogés, il s'agissait de "faire respecter la volonté du peuple et de lui redonner sa souveraineté". "En tant que défenseurs des droits humains et en tant que citoyens algériens, nous n'avions pas d'autre choix que de rejoindre le mouvement populaire et citoyen. Nous sommes ici en tant qu'avocats pour dire à ce système mafieux basé sur la fraude et le détournement des deniers du peuple de dégager", a indiqué un des avocats. « Il est "grand temps que ce système s'en aille, que la parole revienne au peuple et qu'on restitue le pouvoir au peuple" souligne un autre. Les avocats ont profité de cette date du 23 mars qui coïncide avec la date anniversaire de l'assassinat de l'avocat et militant nationaliste assassiné par les paras de Massu à Alger en 1957. De nombreuxhommages ont été rendus au militant et des slogans lui ont été dédiés. "Boumendjel ertah ertah, sa nouwassilou al kifah" (Boumendjel tu peux te reposer,nous continuerons le combat). La marche des avocats a été organisée pour protestercontre les pressions exercées par les autoritéssur la justice, notamment les magistrats. "Un magistrat a refusé de condamner des manifestants pacifiques, il a été suspendu mais grâce à cette nouvelleliberté, tous les magistrats et avocats d'Alger l'ont soutenu parce qu'il a étésanctionné pour avoir refusé d'obéir aux directives alors que, normalement, le magistrat n'obéit qu'à la loi et à sa conscience", a déclaré un avocat en marge de la marche.Noureddine Bedoui, nouveau Premierministre, Ramtane Lamamra, vice-premier ministre ont également été invités à"dégager" par les avocats qui ont aussi demandé le départ du système. "Le peuple veut changer de système, systèmedégage", ont-ils réclamé durant leur manifestation. Les partis de l'Alliance présidentielle, notamment le FLN et le RND,ont eux aussi été les cibles des slogans desavocats qui ont scandé "FLN dégage ! u