La mobilisation des Algériens qui revendiquent le changement radical du système et le départ des figures symbolisant le régime, ne faiblit pas. Pour le 8e vendredi de suite, en effet, des millions d'Algériens sont sortis manifester leur soif de liberté et de,démocratie. La mobilisation des Algériens qui revendiquent le changement radical du système et le départ des figures symbolisant le régime, ne faiblit pas. Pour le 8e vendredi de suite, en effet, des millions d'Algériens sont sortis manifester leur soif de liberté et de,démocratie. Toutes les villes du pays ont scandé, à l'unisson, contre ce que d'aucunsappellent désormais les "3B" ou,pour certains, les "4B", à savoirAbdelkader Bensalah, intronisé mardi dernierau poste de chef de l'Etat, ,Noureddine Bedoui, Premier ministre,Tayeb Belaiz, président du Conseil constitutionnelet Mouad Bouchareb, présidentde l'APN. Pour les millions d'Algériens,ces quatre personnalités politiques doiventdémissionner, pour permettre l'entamed'une période de transition, devant débouchersur une nouvelle ère politique dans lepays, que d'aucuns qualifient d'ores etdéjà, de nouvelle République. Par lesmanifestations d'hier, les Algériens ontaussi et surtout, par voie de conséquence,dit non à la période de transition de 90jours, voulu par les tenants de la légalitéconstitutionnelle. Une période qui devraitdéboucher, le 4 juillet prochain, à la tenuede l'élection présidentielle. En somme, lesAlgériens veulent une solution politique àcette grave crise, et refuse donc la solutionconstitutionnelle, qui risque fort bien d'annihilertous leurs espoirs d'un changementvéritable. Ainsi donc, comme attendu, lesmarches populaires se sont poursuivies àAlger et dans les autres wilayas du pays,pour le huitième vendredi consécutif, avec les mêmes slogans et mots d'ordre, revendiquant un "changement radical" et le départ de "tous les symboles du système". A l'instar des précédents vendredis, les premiers groupes de manifestants ont commencé à affluer vers l'esplanade de la Grande Poste et la Place Maurice Audin, lieux privilégiés de regroupement des manifestants, depuis les premières marches du 22 février dernier. Les premiers groupes de manifestants ont commencé à se constituer, dès les premièresheures de la matinée, avant d'être rejoints par d'autres en début d'après-midi. Les manifestations se sont ébranlées par la suite, pour sillonner les différentes artères de la capitale, dans un climat serein et en présence d'un dispositif sécuritaire renforcé pour la circonstance. Les manifestants,drapés de l'Emblème national et brandissantdes banderoles, ont réclamé le départ de tous les symboles du système politique, citant plus particulièrement "les trois B: Bensalah, Belaïz et Bedoui".Ils ont également scandé des slogans exprimant leur attachement à l'unité nationaleet réaffirmant, que "la souveraineté appartient exclusivement au peuple". HieràAlger, à la placeAudin plus précisément,les forces de l'ordre ont utilisé le canon à eau et les manifestants, du moins un petitgroupe, a répondu par des jets de pierre. Lapolice a empêché les manifestants d'emprunterle boulevard Mohamed V. A partcet incident, la manifestation, comme c'était le cas un peu partout, s'est déroulé dans le calme. "Silmia, Silmia", ont scandé les millions de manifestants, quis'en tiennent farouchement au caractèrepacifique de leur mouvement. Notons que, ces marches interviennent aulendemain de la désignation de AbdelkaderBensalah au poste de chef d'Etat, conformémentà l'article 102 de la Constitution.M. Bensalah a aussitôt convoqué le corpsélectoral pour le 4 juillet 2019, en vue de l'élection d'un nouveau président de laRépublique Toutes les villes du pays ont scandé, à l'unisson, contre ce que d'aucunsappellent désormais les "3B" ou,pour certains, les "4B", à savoirAbdelkader Bensalah, intronisé mardi dernierau poste de chef de l'Etat, ,Noureddine Bedoui, Premier ministre,Tayeb Belaiz, président du Conseil constitutionnelet Mouad Bouchareb, présidentde l'APN. Pour les millions d'Algériens,ces quatre personnalités politiques doiventdémissionner, pour permettre l'entamed'une période de transition, devant débouchersur une nouvelle ère politique dans lepays, que d'aucuns qualifient d'ores etdéjà, de nouvelle République. Par lesmanifestations d'hier, les Algériens ontaussi et surtout, par voie de conséquence,dit non à la période de transition de 90jours, voulu par les tenants de la légalitéconstitutionnelle. Une période qui devraitdéboucher, le 4 juillet prochain, à la tenuede l'élection présidentielle. En somme, lesAlgériens veulent une solution politique àcette grave crise, et refuse donc la solutionconstitutionnelle, qui risque fort bien d'annihilertous leurs espoirs d'un changementvéritable. Ainsi donc, comme attendu, lesmarches populaires se sont poursuivies àAlger et dans les autres wilayas du pays,pour le huitième vendredi consécutif, avec les mêmes slogans et mots d'ordre, revendiquant un "changement radical" et le départ de "tous les symboles du système". A l'instar des précédents vendredis, les premiers groupes de manifestants ont commencé à affluer vers l'esplanade de la Grande Poste et la Place Maurice Audin, lieux privilégiés de regroupement des manifestants, depuis les premières marches du 22 février dernier. Les premiers groupes de manifestants ont commencé à se constituer, dès les premièresheures de la matinée, avant d'être rejoints par d'autres en début d'après-midi. Les manifestations se sont ébranlées par la suite, pour sillonner les différentes artères de la capitale, dans un climat serein et en présence d'un dispositif sécuritaire renforcé pour la circonstance. Les manifestants,drapés de l'Emblème national et brandissantdes banderoles, ont réclamé le départ de tous les symboles du système politique, citant plus particulièrement "les trois B: Bensalah, Belaïz et Bedoui".Ils ont également scandé des slogans exprimant leur attachement à l'unité nationaleet réaffirmant, que "la souveraineté appartient exclusivement au peuple". HieràAlger, à la placeAudin plus précisément,les forces de l'ordre ont utilisé le canon à eau et les manifestants, du moins un petitgroupe, a répondu par des jets de pierre. Lapolice a empêché les manifestants d'emprunterle boulevard Mohamed V. A partcet incident, la manifestation, comme c'était le cas un peu partout, s'est déroulé dans le calme. "Silmia, Silmia", ont scandé les millions de manifestants, quis'en tiennent farouchement au caractèrepacifique de leur mouvement. Notons que, ces marches interviennent aulendemain de la désignation de AbdelkaderBensalah au poste de chef d'Etat, conformémentà l'article 102 de la Constitution.M. Bensalah a aussitôt convoqué le corpsélectoral pour le 4 juillet 2019, en vue de l'élection d'un nouveau président de laRépublique