Les pouvoirs publics ne semblent pas badiner avec les règles et les mesures prises àla veille du Ramadhan tendant a assurer un meileur approvisionnement du marché en fruits et légumes,notamment, mais aussi à veiller à ce que les prixréférentiels soient un tant soipeu respectés par lescommerçants. Les pouvoirs publics ne semblent pas badiner avec les règles et les mesures prises àla veille du Ramadhan tendant a assurer un meileur approvisionnement du marché en fruits et légumes,notamment, mais aussi à veiller à ce que les prixréférentiels soient un tant soipeu respectés par lescommerçants. Considérant, en effet, que certaines de ces mesures n'ont pas été respectées les pouvoirspublics brandissent la menace contreles contrevenants.Des "poursuites judiciaires seront lancéescontre les opérateurs économiquesqui ont refusé le déstockage des légumes de large consommation", a en effet annoncé hier samedi, le ministre du Commerce lors d'une réuniond'évaluation du dispositif mis enplace à l'occasion du mois deRamadhan."Tout opérateur qui fait dans la rétentionà des fins de spéculation serapoursuivi en justice, d'ailleurs certains spéculateurs ont été traduits en justice", a affirmé Saïd Djellab qui ne donne toutefois aucun chiffre sur lenombre de personnes concernées par cette procédure. Parallèlement, une décision a été prise pour déstockercertains produits à l'image de lapomme de terre et de la viande importée.Ainsi, pas moins de 696 tonnes deviande bovine congelée ont été déstockéesdepuis le 25 avril dernier, 457tonnes de viande bovine fraîche importée, 29.100 tonnes de pomme de terre, 2.425 tonnes d'oignon et 10.162tonnes de banane. Pour Djellab, la maîtrise des prix de référence dans lesmarchés de gros devrait permettre d mieux contrôler les marchés de détail."Les marchés de gros ont, à cet effet, été sensibilisés pour adhérer à une fourchette des prix mais il n'est pasfacile de changer les mentalités du jour au lendemain", a relevé le ministre, reconnaissant que la "situation esttrès sensible et qu'il faudrait gérerplusieurs paramètres en même temps". Dans le dispositif mis en place figurentquatre instruments censés réussir le programme de contrôle des prix. Acommencer par l'installation de nouveauxmarchés de proximité. "Il existe 866 infrastructures commerciales quipeinent à satisfaire la demande duconsommateur, d'où l'urgence de construire plus de 700 marchés dont530 espaces de proximité et 171 marchéscouverts", a-t-il estimé, expliquantque le taux d'avancement destravaux de réalisation de ces infrastructuresest de 80 %. Pour le ministre, c'est l'augmentation du nombre de marchés qui va faire baisser les prix. Ila insisté sur la mobilisation de tout lepersonnel concerné par le contrôle desprix. "Il faudrait néanmoins leur assurerla protection et les moyens pouraccomplir leur travail dans de bonnes conditions", ajoute-t-il. Evoquant dans ce sillage la grève qui a été observée par une partie des agents decontrôle, le ministre a exhorté lesdirecteurs de wilaya à ouvrir le dialogueavec les grévistes. Il assure quecertaines revendications ont été satisfaitesdont la protection au cours de leur mission tant revendiquée par cettecorporation, alors que le revenu complémentaire est en voie de concrétisation. Djellab a également mis en cause lesdirections du commerce de wilaya, coupables à ses yeux de ne pas avoirrépercuté les alertes émanant des associationsde consommateurs sur le nonrespectdes prix de référence. "Il n'y aeu aucune prise en charge au niveaudes directions du commerce dewilaya", déplore-t-il, estimant que lenon-respect du dispositif de référence est dû en partie à cette absence de contrôle. Concernant les cellules de veille, le ministre a indiqué qu'"ellessont indispensables pour suivre leprogramme mis en place et réajuster s instruments de contrôle", soulignantque "celles-ci doivent être installéesau niveau de chaque wilayapour pouvoir anticiper et agir en casde non-respect du prix de référe Considérant, en effet, que certaines de ces mesures n'ont pas été respectées les pouvoirspublics brandissent la menace contreles contrevenants.Des "poursuites judiciaires seront lancéescontre les opérateurs économiquesqui ont refusé le déstockage des légumes de large consommation", a en effet annoncé hier samedi, le ministre du Commerce lors d'une réuniond'évaluation du dispositif mis enplace à l'occasion du mois deRamadhan."Tout opérateur qui fait dans la rétentionà des fins de spéculation serapoursuivi en justice, d'ailleurs certains spéculateurs ont été traduits en justice", a affirmé Saïd Djellab qui ne donne toutefois aucun chiffre sur lenombre de personnes concernées par cette procédure. Parallèlement, une décision a été prise pour déstockercertains produits à l'image de lapomme de terre et de la viande importée.Ainsi, pas moins de 696 tonnes deviande bovine congelée ont été déstockéesdepuis le 25 avril dernier, 457tonnes de viande bovine fraîche importée, 29.100 tonnes de pomme de terre, 2.425 tonnes d'oignon et 10.162tonnes de banane. Pour Djellab, la maîtrise des prix de référence dans lesmarchés de gros devrait permettre d mieux contrôler les marchés de détail."Les marchés de gros ont, à cet effet, été sensibilisés pour adhérer à une fourchette des prix mais il n'est pasfacile de changer les mentalités du jour au lendemain", a relevé le ministre, reconnaissant que la "situation esttrès sensible et qu'il faudrait gérerplusieurs paramètres en même temps". Dans le dispositif mis en place figurentquatre instruments censés réussir le programme de contrôle des prix. Acommencer par l'installation de nouveauxmarchés de proximité. "Il existe 866 infrastructures commerciales quipeinent à satisfaire la demande duconsommateur, d'où l'urgence de construire plus de 700 marchés dont530 espaces de proximité et 171 marchéscouverts", a-t-il estimé, expliquantque le taux d'avancement destravaux de réalisation de ces infrastructuresest de 80 %. Pour le ministre, c'est l'augmentation du nombre de marchés qui va faire baisser les prix. Ila insisté sur la mobilisation de tout lepersonnel concerné par le contrôle desprix. "Il faudrait néanmoins leur assurerla protection et les moyens pouraccomplir leur travail dans de bonnes conditions", ajoute-t-il. Evoquant dans ce sillage la grève qui a été observée par une partie des agents decontrôle, le ministre a exhorté lesdirecteurs de wilaya à ouvrir le dialogueavec les grévistes. Il assure quecertaines revendications ont été satisfaitesdont la protection au cours de leur mission tant revendiquée par cettecorporation, alors que le revenu complémentaire est en voie de concrétisation. Djellab a également mis en cause lesdirections du commerce de wilaya, coupables à ses yeux de ne pas avoirrépercuté les alertes émanant des associationsde consommateurs sur le nonrespectdes prix de référence. "Il n'y aeu aucune prise en charge au niveaudes directions du commerce dewilaya", déplore-t-il, estimant que lenon-respect du dispositif de référence est dû en partie à cette absence de contrôle. Concernant les cellules de veille, le ministre a indiqué qu'"ellessont indispensables pour suivre leprogramme mis en place et réajuster s instruments de contrôle", soulignantque "celles-ci doivent être installéesau niveau de chaque wilayapour pouvoir anticiper et agir en casde non-respect du prix de référe