Le siège de la daïra de Tinerkouk, dans la wilaya d'Adrar, a été incendié, avant-hier, par des citoyens, rapportent de nombreuses sources, dont l'Agence officielle et des pages sur les réseaux sociaux Le siège de la daïra de Tinerkouk, dans la wilaya d'Adrar, a été incendié, avant-hier, par des citoyens, rapportent de nombreuses sources, dont l'Agence officielle et des pages sur les réseaux sociaux Àl'origine, la montée au créneau de jeunes chômeurs dela localité pour réclamer des postes de travail dans les entreprisespétrolières installées dans la région.Après environ un mois de protestation,les choses ont fini par dégénéreren ce neuvième jour deRamadhan.Depuis un mois, les jeunes observaientun sit-in devant une entreprisepétrolière entraînant une quasiparalysiede ses activités, selon unesource sécuritaire citée par l'APS.Cet état de fait a donné lieu à laréquisition par les autorités localesde la force publique (gendarmerie)pour rouvrir l'accès à l'entreprise et éloigner les protestataires qui ont,dès lors, porté leur action de protestationà l'intérieur du tissu urbain dela ville, a ajouté la même source. Les jeunes protestataires ontemmuré les accès des sièges de lacommune et de la daïra, avant quene soit, là aussi, réquisitionnée par laforce publique pour les rouvrir au public. Selon la même source, cela a déclenché une vague de colère desjeunes qui se sont heurtés aux forcesde l'ordre avant d'accéder au siègede la daïra, d'y déclencher un incendie,de voler des équipements debureau et de saccager du matérielentreposé au parc de la daïra d'où sedégageaient des colonnes de fuméesvisibles des alentours de l'édifice.L'intervention des éléments de laSûreté nationale a permis d'évacuerle chef de daïra et les membres de safamille, et de préserver leur intégrité alors que leur logement aété assailli par les protestataires. Il y aurait 20 blessés légers et 4 autres graves dans les rangs de la police.La page Facebook Wikileaks Adrarparle elle de blessés parmi les manifestants, dont 1 qui aurait eu un oeilcrevé. La page impute la responsabilitéde ce qui s'est passé aux autoritéslocales. Elle parle d'"attaquesaveugles contre des citoyens nonarmés". Les jeunes ont réclamépacifiquement, pendant un mois,leur droit au travail, au logement etau développement local.Selon cette source, c'est le chef dedaïra de Tinerkouk qui a ordonnéd'arrêter les protestataires, ce qui adonné lieu à d'autres manifestationspour la libération des personnesinterpellées. Ces dernières ont étélibérées mais les services de sécuritéont de nouveau chargé les manifestantsqui se sont alors attaqués au siège de la daïra. Àl'origine, la montée au créneau de jeunes chômeurs dela localité pour réclamer des postes de travail dans les entreprisespétrolières installées dans la région.Après environ un mois de protestation,les choses ont fini par dégénéreren ce neuvième jour deRamadhan.Depuis un mois, les jeunes observaientun sit-in devant une entreprisepétrolière entraînant une quasiparalysiede ses activités, selon unesource sécuritaire citée par l'APS.Cet état de fait a donné lieu à laréquisition par les autorités localesde la force publique (gendarmerie)pour rouvrir l'accès à l'entreprise et éloigner les protestataires qui ont,dès lors, porté leur action de protestationà l'intérieur du tissu urbain dela ville, a ajouté la même source. Les jeunes protestataires ontemmuré les accès des sièges de lacommune et de la daïra, avant quene soit, là aussi, réquisitionnée par laforce publique pour les rouvrir au public. Selon la même source, cela a déclenché une vague de colère desjeunes qui se sont heurtés aux forcesde l'ordre avant d'accéder au siègede la daïra, d'y déclencher un incendie,de voler des équipements debureau et de saccager du matérielentreposé au parc de la daïra d'où sedégageaient des colonnes de fuméesvisibles des alentours de l'édifice.L'intervention des éléments de laSûreté nationale a permis d'évacuerle chef de daïra et les membres de safamille, et de préserver leur intégrité alors que leur logement aété assailli par les protestataires. Il y aurait 20 blessés légers et 4 autres graves dans les rangs de la police.La page Facebook Wikileaks Adrarparle elle de blessés parmi les manifestants, dont 1 qui aurait eu un oeilcrevé. La page impute la responsabilitéde ce qui s'est passé aux autoritéslocales. Elle parle d'"attaquesaveugles contre des citoyens nonarmés". Les jeunes ont réclamépacifiquement, pendant un mois,leur droit au travail, au logement etau développement local.Selon cette source, c'est le chef dedaïra de Tinerkouk qui a ordonnéd'arrêter les protestataires, ce qui adonné lieu à d'autres manifestationspour la libération des personnesinterpellées. Ces dernières ont étélibérées mais les services de sécuritéont de nouveau chargé les manifestantsqui se sont alors attaqués au siège de la daïra.