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Le torchon brûle !
Entre Makri et Tabbou
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 06 - 2019

Depuis quelques jours déjà, le torchon brûle entre Makri et Tabou. Via les réseaux sociaux, les deux hommes politiques, dits de l'opposition, s'accusent mutuellement, offrant ainsi aux internautes un nouveau feuilleton et une nouvelle image du marasme politique.
Depuis quelques jours déjà, le torchon brûle entre Makri et Tabou. Via les réseaux sociaux, les deux hommes politiques, dits de l'opposition, s'accusent mutuellement, offrant ainsi aux internautes un nouveau feuilleton et une nouvelle image du marasme politique.
Abderrazak Makri et Karim Tabbou se livrent en effet depuis quelques jours à un vif échange via les réseaux sociaux et à travers les médias. Tout est parti des récentes déclarations du président du MSP sur "la participation" du chef de l'UDS (Union démocratique et sociale, non agréé) aux élections locales de 2017. "Tabbou est venu dans mon bureau et il m'a dit qu'il participait secrètement aux élections locales avec des listes de candidats libres dans certaines wilayas. Des témoins peuvent l'affirmer. Je lui ai dit qu'il n'est pas normal qu'il dénonce les élections locales de 2017 et qu'il participe au même moment au scrutin.
Dans une réunion avec des personnalités, je l'ai interpellé pour lui rappeler cela en disant que nous, nous assumons publiquement notre participation aux élections, nous ne le faisons pas dans le secret", a déclaré, samedi 1er juin à El-Oued, Abderrazak Makri. Réagissant à ces propos, Karim Tabbou a accusé le président du MSP de verser dans le mensonge. "Nous n'avons déposé aucune liste indépendante lors des élections législatives de 2017", a-t-il déclaré. Réplique de Makri sur Facebook : « "Ce que Tabbou m'a dit est qu'il participait aux élections locales, pas aux législatives. Nous sommes étonnés par ses attaques contre les partis qui participent publiquement aux élections alors qu'il a pris part au scrutin local sans informer l'opinion publique et a traité la question au niveau local pour que ses contradictions n'apparaissent pas. Il n'y a pas de différence entre la participation aux législatives ou aux locales puisqu'organisées par le même régime", a-t-il appuyé.
"Tentatives désespérées de détourner le débat"
Karim Tabbou a répondu à cette dernière en évoquant "la panique" d'Abderrazak Makri. "Il ne trouve pas matière à fausser le débat ou à faire diversion pour éviter qu'il soit rattrapé par sa récente conspiration visant à sauver le régime de Bouteflika, à travers sa campagne pour la promotion de la prolongation du quatrième mandat. Ses déclarations cachent mal son désarroi parce qu'il est sur le banc des accusés en raison de ses maintes rencontres secrètes avec le conseiller et frère cadet du Président déchu, Saïd Bouteflika", a-t-il réagi ce lundi sur L'Expression. Tabbou poursuit : "Aujourd'hui, dans ses tentatives désespérées de détourner le débat, il s'attaque non seulement à des personnes, mais aussi à des régions à l'image de la Kabylie (…) Plus le mensonge est gros, plus il passe. Makri est dans une situation si désespérée qu'il cherche à quoi s'accrocher et ne pas lâcher prise.
Il est en train de multiplier des appels du pied et d'émettre des signaux d'allégeance en direction des nouveaux tenants du pouvoir pour sauver ce qui peut l'être". Tabbou reproche à Makri d'être "un homme sans conviction qui a souvent favorisé l'usage de la tactique dans ses positions politiques et qui applique la règle d'or, le roi est mort, vive le roi". Revenant à la charge, le président du MSP a accusé, ce lundi, Tabbou d'entraver "la transition démocratique en entrant dans la compétition partisane, politique et idéologique avant l'heure". "Il sait qu'il ne représente pas un défi pour nous ni un concurrent. Nous n'avons pas cessé d'apporter de l'aide aux nouvelles forces politiques qui nous font la demande (…) Lorsque nous avons participé avec nos cadres et militants à la marche du premier vendredi, le 22 février 2019, Tabbou était à l'étranger, et aujourd'hui il tente de surfer sur la vague en s'en prenant aux gensdignes", a soutenu Makri.
Abderrazak Makri et Karim Tabbou se livrent en effet depuis quelques jours à un vif échange via les réseaux sociaux et à travers les médias. Tout est parti des récentes déclarations du président du MSP sur "la participation" du chef de l'UDS (Union démocratique et sociale, non agréé) aux élections locales de 2017. "Tabbou est venu dans mon bureau et il m'a dit qu'il participait secrètement aux élections locales avec des listes de candidats libres dans certaines wilayas. Des témoins peuvent l'affirmer. Je lui ai dit qu'il n'est pas normal qu'il dénonce les élections locales de 2017 et qu'il participe au même moment au scrutin.
Dans une réunion avec des personnalités, je l'ai interpellé pour lui rappeler cela en disant que nous, nous assumons publiquement notre participation aux élections, nous ne le faisons pas dans le secret", a déclaré, samedi 1er juin à El-Oued, Abderrazak Makri. Réagissant à ces propos, Karim Tabbou a accusé le président du MSP de verser dans le mensonge. "Nous n'avons déposé aucune liste indépendante lors des élections législatives de 2017", a-t-il déclaré. Réplique de Makri sur Facebook : « "Ce que Tabbou m'a dit est qu'il participait aux élections locales, pas aux législatives. Nous sommes étonnés par ses attaques contre les partis qui participent publiquement aux élections alors qu'il a pris part au scrutin local sans informer l'opinion publique et a traité la question au niveau local pour que ses contradictions n'apparaissent pas. Il n'y a pas de différence entre la participation aux législatives ou aux locales puisqu'organisées par le même régime", a-t-il appuyé.
"Tentatives désespérées de détourner le débat"
Karim Tabbou a répondu à cette dernière en évoquant "la panique" d'Abderrazak Makri. "Il ne trouve pas matière à fausser le débat ou à faire diversion pour éviter qu'il soit rattrapé par sa récente conspiration visant à sauver le régime de Bouteflika, à travers sa campagne pour la promotion de la prolongation du quatrième mandat. Ses déclarations cachent mal son désarroi parce qu'il est sur le banc des accusés en raison de ses maintes rencontres secrètes avec le conseiller et frère cadet du Président déchu, Saïd Bouteflika", a-t-il réagi ce lundi sur L'Expression. Tabbou poursuit : "Aujourd'hui, dans ses tentatives désespérées de détourner le débat, il s'attaque non seulement à des personnes, mais aussi à des régions à l'image de la Kabylie (…) Plus le mensonge est gros, plus il passe. Makri est dans une situation si désespérée qu'il cherche à quoi s'accrocher et ne pas lâcher prise.
Il est en train de multiplier des appels du pied et d'émettre des signaux d'allégeance en direction des nouveaux tenants du pouvoir pour sauver ce qui peut l'être". Tabbou reproche à Makri d'être "un homme sans conviction qui a souvent favorisé l'usage de la tactique dans ses positions politiques et qui applique la règle d'or, le roi est mort, vive le roi". Revenant à la charge, le président du MSP a accusé, ce lundi, Tabbou d'entraver "la transition démocratique en entrant dans la compétition partisane, politique et idéologique avant l'heure". "Il sait qu'il ne représente pas un défi pour nous ni un concurrent. Nous n'avons pas cessé d'apporter de l'aide aux nouvelles forces politiques qui nous font la demande (…) Lorsque nous avons participé avec nos cadres et militants à la marche du premier vendredi, le 22 février 2019, Tabbou était à l'étranger, et aujourd'hui il tente de surfer sur la vague en s'en prenant aux gensdignes", a soutenu Makri.


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