img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P1900603-25.jpg" alt="" Le mensonge n'a jamais sauvé personne"" / La polémique entre le président du MSP et le leader de l'UDS fait rage. La polémique fait rage entre le président du MSP, Abderrezak Makri et Karim Tabbou, leader de l'Union démocratique et sociale (UDS). Ce dernier a réagi énergiquement aux propos tenus avant-hier par le chef de l'ex-Hamas lors de son meeting à El Oued. «D'abord il ment quand il parle des élections car on n'a déposé aucune liste lors des législatives de 2017», a-t-il indiqué. «Makri est en décalage absolu avec la politique car nous n'avons aucune liste indépendante aux élections législatives», a-t-il entonné. «Il faut dire, surtout qu'il panique et ne trouve pas matière à fausser le débat ou à faire diversion pour éviter qu'il soit rattrapé par sa récente conspiration visant à sauver le régime de Bouteflika, à travers sa campagne pour la promotion de la prolongation du quatrième mandat», a-t-il commenté. En fait, poursuit-il: «Ses déclarations cachent mal son désarroi parce qu'il est sur le banc des accusés en raison de ses maintes rencontres secrètes avec le conseiller et frère cadet du président déchu, Saïd Bouteflika», a-t-il fait remarquer. «Aujourd'hui, dans ses tentatives désespérées de détourner le débat, il s'attaque non seulement à des personnes, mais aussi à des régions à l'image de la Kabylie», a-t-il détaillé. «En descendant aussi bas, lui qui prétend être à la tête d'un grand parti, présent à travers le territoire national, ne fait que dévoiler sa piètre image et son incompétence, au grand jour», regrette Karim Tabbou. «Ce parti, fondé dans une logique d'appareil au service du pouvoir, a menti pendant 20 ans aux Algériens. Or, maintenant, désormais les cartes sont rebattues et les masques sont tombés», a-t-il soutenu. Concernant son accusation sur l'existence d' un courant extrémiste au solde de la France qui travaillerait à internationaliser la crise algérienne. Tabbou répond: «Plus le mensonge est gros, plus il passe! Makri est dans une situation si désespérée qu'il cherche à quoi s'accrocher et ne pas lâcher prise. Il est en train de multiplier des appels du pied et d'émettre des signaux d'allégeance en direction des nouveaux tenants du pouvoir pour sauver ce qui peut l'être», a-t-il fait savoir. «Il applique en fait la règle d'or:le roi est mort, vive le roi! Après avoir jeté des gilets de sauvetage à Saïd Bouteflika, en proposant le report de l'élection, qu'il a tenté de vendre, par la suite, à l'opposition, Makri, un homme sans conviction, qui a souvent favorisé l'usage de la tactique dans ses positions politiques, croit, aujourd'hui, pouvoir surfer sur la vague du soulèvement populaire sans coup férir», a-t-il conclu. Par ailleurs, des médias ont rapporté que Abderrezak Makri a déclaré dans un meeting à El Oued qu'il existe en Algérie «un courant extrémiste agissant à la solde de la France qui travaille à internationaliser la crise politique algérienne». «Ce courant, qui qualifie sciemment les développements au sein du Hirak populaire d'un coup d'Etat pour porter l'affaire de la crise politique algérienne devant le Conseil de sécurité, veut accéder au pouvoir», a-t-il indiqué.