En Turquie, le principal parti d'opposition, le CHP, organise ce samedi 28 septembre une grande conférence consacrée à l'avenir de la Syrie. Particularité de l'événement : le CHP souhaitait inviter des représentants du régime de Bachar el-Assad, avec lequel Ankara a coupé les ponts dès 2011. En Turquie, le principal parti d'opposition, le CHP, organise ce samedi 28 septembre une grande conférence consacrée à l'avenir de la Syrie. Particularité de l'événement : le CHP souhaitait inviter des représentants du régime de Bachar el-Assad, avec lequel Ankara a coupé les ponts dès 2011. Les autorités s'y sont opposées. Mais alors que la fin du conflit en Syrie se profile, le président turc Recep Tayyip Erdogan se trouve sous pression pour renouer des liens avec le régime de Damas. La Turquie accueille plus de trois millions et demi de réfugiés syriens et elle déploie depuis trois ans des troupes dans le nord la Syrie. Sur la scène politique turque, le Parti républicain du peuple est depuis des années l'un des principaux détracteurs de l'engagement de la Turquie dans le conflit syrien. Il dénonce le choix du Président Recep Tayyip Erdogan de soutenir, dès 2011, l'opposition armée. La Syrie est le voisin avec lequel la Turquie partage la plus longue frontière commune. Un jour ou l'autre, la stabilité reviendra et les puissances mondiales qui se trouvent en Syrie se retireront. Mais il restera un régime avec lequel, tôt ou tard, la Turquie devra à nouveau parler. Toutefois les principales pressions sur Recep Tayyip Erdogan n'émanent pas de son opposition, mais de la Russie, qui depuis plus de deux ans joue les médiateurs entre les autorités turques et syriennes, notamment dans les zones où des soldats turcs sont présents. Les autorités s'y sont opposées. Mais alors que la fin du conflit en Syrie se profile, le président turc Recep Tayyip Erdogan se trouve sous pression pour renouer des liens avec le régime de Damas. La Turquie accueille plus de trois millions et demi de réfugiés syriens et elle déploie depuis trois ans des troupes dans le nord la Syrie. Sur la scène politique turque, le Parti républicain du peuple est depuis des années l'un des principaux détracteurs de l'engagement de la Turquie dans le conflit syrien. Il dénonce le choix du Président Recep Tayyip Erdogan de soutenir, dès 2011, l'opposition armée. La Syrie est le voisin avec lequel la Turquie partage la plus longue frontière commune. Un jour ou l'autre, la stabilité reviendra et les puissances mondiales qui se trouvent en Syrie se retireront. Mais il restera un régime avec lequel, tôt ou tard, la Turquie devra à nouveau parler. Toutefois les principales pressions sur Recep Tayyip Erdogan n'émanent pas de son opposition, mais de la Russie, qui depuis plus de deux ans joue les médiateurs entre les autorités turques et syriennes, notamment dans les zones où des soldats turcs sont présents.