Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a été longuement reçu, jeudi 16 mai, par Barack Obama. Il a ensuite déjeuné en compagnie du vice-président, Joe Biden, et du secrétaire d'Etat, John Kerry. Le chef du gouvernement turc a été accueilli avec tous les honneurs. Mais les relations entre Washington et Ankara restent compliquées. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a été longuement reçu, jeudi 16 mai, par Barack Obama. Il a ensuite déjeuné en compagnie du vice-président, Joe Biden, et du secrétaire d'Etat, John Kerry. Le chef du gouvernement turc a été accueilli avec tous les honneurs. Mais les relations entre Washington et Ankara restent compliquées. « Il n'existe pas de formule magique pour mettre fin au conflit en Syrie ». La phrase est de Barack Obama et il l'a prononcée avant-hier dans les jardins de la Maison-Blanche. Aux côtés du Premier ministre turc, le président américain a réaffirmé sa volonté d'augmenter la pression sur le régime de Bachar al-Assad et appelé la Turquie à « jouer un rôle important » lors de la prochaine réunion entre pouvoir et opposition syrienne. La Turquie a déjà accueilli 400.000 réfugiés syriens et un double attentat à la frontière a fait 51 morts samedi dernier. Recep Tayyip Erdogan en attendait, donc, sans doute un peu plus de la part de Washington, c'est peut-être la raison pour laquelle le Premier ministre turc n'a pas manqué de lancer une petite pique à son allié américain. Questionné sur ses projets de se rendre à Ghaza, Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu'il en avait toujours l'intention et qu'il espérait y aller le mois prochain. De quoi irriter son hôte dont l'administration tente vainement de dissuader le chef du gouvernement turc d'entreprendre ce voyage souhaitant une normalisation entre la Turquie et Israël, après l'assaut mortel de l'armée israélienne contre un navire turc au large de Ghaza, en 2010. Barack Obama n'a pas fait de commentaire sur ce point précis. « Il n'existe pas de formule magique pour mettre fin au conflit en Syrie ». La phrase est de Barack Obama et il l'a prononcée avant-hier dans les jardins de la Maison-Blanche. Aux côtés du Premier ministre turc, le président américain a réaffirmé sa volonté d'augmenter la pression sur le régime de Bachar al-Assad et appelé la Turquie à « jouer un rôle important » lors de la prochaine réunion entre pouvoir et opposition syrienne. La Turquie a déjà accueilli 400.000 réfugiés syriens et un double attentat à la frontière a fait 51 morts samedi dernier. Recep Tayyip Erdogan en attendait, donc, sans doute un peu plus de la part de Washington, c'est peut-être la raison pour laquelle le Premier ministre turc n'a pas manqué de lancer une petite pique à son allié américain. Questionné sur ses projets de se rendre à Ghaza, Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu'il en avait toujours l'intention et qu'il espérait y aller le mois prochain. De quoi irriter son hôte dont l'administration tente vainement de dissuader le chef du gouvernement turc d'entreprendre ce voyage souhaitant une normalisation entre la Turquie et Israël, après l'assaut mortel de l'armée israélienne contre un navire turc au large de Ghaza, en 2010. Barack Obama n'a pas fait de commentaire sur ce point précis.