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Des chiffres alarmants
500 à 600 cas de suicide annuellement en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 10 - 2019

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mohamed Miraoui, a plaidé, avant-hier à Alger, pour l'établissement d'un registre national permettant de recenser les cas de suicide dans le pays, ainsi que de prévenir le phénomène.
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mohamed Miraoui, a plaidé, avant-hier à Alger, pour l'établissement d'un registre national permettant de recenser les cas de suicide dans le pays, ainsi que de prévenir le phénomène.
"N ous ne disposons pas de statistiques sur le phénomène du suicide en Algérie. Ce pourquoi, il est temps d'établir un registre national permettant de recenser l'ensemble des cas et d'en identifier les causes, afin de permettre aux spécialistes de travailler sur le volet de la prévention", a déploré le ministre, lors d'une rencontre de célébration de la Journée mondiale de la santé mentale, placée cette année sous la thématique de la prévention du suicide.
Tout en précisant que cette question est inscrite dans le Plan national dédié à la santé mentale, élaboré en 2017, le ministre a souligné que celui-ci est axé sur six (06) aspects, dont ceux relatifs à "la protection des droits" des malades atteints de troubles mentaux, au développement des offres de soins ainsi qu'à la formation des compétences pour la prise en charge de la maladie mentale. Ceci, a-t-il détaillé, s'est traduit par la réalisation, ces dernières années, de nombreuses infrastructures destinées à la santé mentale, dont 30 établissements hospitaliers spécialisés, 149 centres intermédiaires, 42 centres de désintoxication ainsi que plusieurs unités spécialisées au sein des CHU et autres établissements publics. M.
Miraoui a également rappelé les objectifs dudit Plan, consistant, entre autres, en la mise en place d'un réseau national pour la prise en charge de la santé mentale, la consolidation de la prévention des fléaux sociaux, notamment en milieu scolaire, le renforcement des actions de proximité ainsi que la réhabilitation de la formation paramédicale. Dans un message de circonstance, la directrice régionale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Afrique, Mme Matshidiso Moeti, a fait savoir que "toutes les 40 secondes, une personne met fin à ses jours dans le monde", déplorant qu'en Afrique, les données inhérentes à ce phénomène soient "rares", en même temps que "la stigmatisation" qui y est entretenue par rapport à cette question. Afin d'améliorer la prise en charge de la santé mentale dans le Continent, dont le suicide, elle a exhorté les
Etats concernés à "une collaboration multisectorielle" afin de lutter contre les facteurs à risques, tout en recommandant une formation spécialisée des professionnels de la santé ainsi qu'une implication de l'école, des médias, de la recherche scientifique, etc..., dans la lutte contre cette problématique. Entre 500 à 600 cas de suicides surviennent annuellement en Algérie, avec une proportion plus élevée chez les hommes, a indiqué, de son côté, le Pr Mohamed Chakali, sous-directeur de la Promotion de la santé mentale au ministère de la Santé, notant que la moyenne du phénomène se situe autour de 2,5 cas pour 100.000 habitants, alors que la moyenne mondiale est de 16 suicides pour 100.000 habitants. "Si l'Algérie figure parmi les pays les moins touchés par le suicide, il faut cependant savoir que les comportements suicidaires sont plus inquiétants que les suicides accomplis", a-t-il averti, notant que la frange des jeunes est la plus touchée, avant de soutenir que l'incidence réelle du phénomène est
"supérieure" aux chiffres avancés, les passages à l'acte étant "sous-déclarés" par les familles, en raison essentiellement du tabou et des préjugés sociaux qui entourent cette question, a-t-il explicité. Tout en rappelant les axes du Plan national de la santé mentale, M. Chakali a, enfin, insisté sur la stratégie préventive de ce phénomène, y compris en milieu carcéral et professionnel, rappelant la mise en place, en 2013, d'un groupe de travail multisectoriel pour la prise en charge de ce problème de santé publique.
"N ous ne disposons pas de statistiques sur le phénomène du suicide en Algérie. Ce pourquoi, il est temps d'établir un registre national permettant de recenser l'ensemble des cas et d'en identifier les causes, afin de permettre aux spécialistes de travailler sur le volet de la prévention", a déploré le ministre, lors d'une rencontre de célébration de la Journée mondiale de la santé mentale, placée cette année sous la thématique de la prévention du suicide.
Tout en précisant que cette question est inscrite dans le Plan national dédié à la santé mentale, élaboré en 2017, le ministre a souligné que celui-ci est axé sur six (06) aspects, dont ceux relatifs à "la protection des droits" des malades atteints de troubles mentaux, au développement des offres de soins ainsi qu'à la formation des compétences pour la prise en charge de la maladie mentale. Ceci, a-t-il détaillé, s'est traduit par la réalisation, ces dernières années, de nombreuses infrastructures destinées à la santé mentale, dont 30 établissements hospitaliers spécialisés, 149 centres intermédiaires, 42 centres de désintoxication ainsi que plusieurs unités spécialisées au sein des CHU et autres établissements publics. M.
Miraoui a également rappelé les objectifs dudit Plan, consistant, entre autres, en la mise en place d'un réseau national pour la prise en charge de la santé mentale, la consolidation de la prévention des fléaux sociaux, notamment en milieu scolaire, le renforcement des actions de proximité ainsi que la réhabilitation de la formation paramédicale. Dans un message de circonstance, la directrice régionale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Afrique, Mme Matshidiso Moeti, a fait savoir que "toutes les 40 secondes, une personne met fin à ses jours dans le monde", déplorant qu'en Afrique, les données inhérentes à ce phénomène soient "rares", en même temps que "la stigmatisation" qui y est entretenue par rapport à cette question. Afin d'améliorer la prise en charge de la santé mentale dans le Continent, dont le suicide, elle a exhorté les
Etats concernés à "une collaboration multisectorielle" afin de lutter contre les facteurs à risques, tout en recommandant une formation spécialisée des professionnels de la santé ainsi qu'une implication de l'école, des médias, de la recherche scientifique, etc..., dans la lutte contre cette problématique. Entre 500 à 600 cas de suicides surviennent annuellement en Algérie, avec une proportion plus élevée chez les hommes, a indiqué, de son côté, le Pr Mohamed Chakali, sous-directeur de la Promotion de la santé mentale au ministère de la Santé, notant que la moyenne du phénomène se situe autour de 2,5 cas pour 100.000 habitants, alors que la moyenne mondiale est de 16 suicides pour 100.000 habitants. "Si l'Algérie figure parmi les pays les moins touchés par le suicide, il faut cependant savoir que les comportements suicidaires sont plus inquiétants que les suicides accomplis", a-t-il averti, notant que la frange des jeunes est la plus touchée, avant de soutenir que l'incidence réelle du phénomène est
"supérieure" aux chiffres avancés, les passages à l'acte étant "sous-déclarés" par les familles, en raison essentiellement du tabou et des préjugés sociaux qui entourent cette question, a-t-il explicité. Tout en rappelant les axes du Plan national de la santé mentale, M. Chakali a, enfin, insisté sur la stratégie préventive de ce phénomène, y compris en milieu carcéral et professionnel, rappelant la mise en place, en 2013, d'un groupe de travail multisectoriel pour la prise en charge de ce problème de santé publique.


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